Un an après sa création, une Alliance des États du Sahel qui se cherche
Créée le 16 septembre 2023, l’Alliance des États du Sahel, conçue comme une entraide militaire, n’a pas réussi à enrayer, en dépit du renfort de mercenaires russes, la poussée des groupes djihadistes qui ont tué au moins 2 050 civils. Côté économique, le Mali, le Niger et le Burkina Faso renforcent leur intégration.
Retour de Finlande / Sahel : la spirale de la violence
Au Sahel, la menace jihadiste perdure, nourrissant les cycles de violences qui endeuillent la région.
Coups d'Etat en Afrique : « Les putschistes promettent une deuxième indépendance »
La multiplication des coups d'Etat au Sahel et en Afrique de l'Ouest, qui fragilise encore un peu plus l'influence de la France sur le continent, signe un inquiétant recul démocratique. Explications avec Alain Antil, de l'IFRI.
Le temps des grandes missions de maintien de la paix de l'ONU est révolu
Le 30 juin, le Conseil de sécurité de l'ONU a mis fin à la mission des casques bleus de la Minusma à la demande des autorités maliennes. En RDC, le gouvernement congolais a négocié un retrait porgressif de la Monusco. Selon Thierry Vircoulon, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri), "on voit la fin d'une époque, celle du maintien de la paix onusien dans sa version classique", notamment "parce que la réforme vers l'imposition de la paix n'a pas été possible".
Départ de la MINUSMA, un tournant pour la sécurité au Mali ?
Un an après le départ des troupes françaises, le gouvernement militaire du Mali a demandé le retrait sans délais des forces onusiennes de la MINUSMA le 16 juin 2023.
ONU : les opérations de maintien de la paix sont-elles utiles ?
C’est une semaine cruciale qui s’ouvre. Ce lundi, le Conseil de sécurité de l'ONU tient une réunion sur la mission en République démocratique du Congo. Et surtout vendredi, doit prendre fin la Minusma, mission de paix des Nations unies au Mali, et tout porte à croire qu’elle ne sera pas renouvelée après dix années de présence.
Russie : après son coup d’État avorté, l’avenir compromis de Wagner
Après sa volte-face, le futur du groupe paramilitaire se dessine en Ukraine en pointillé. Il pourrait perdurer en Afrique où il est solidement implanté. À moins que d’autres groupes paramilitaires n’en profitent.
"Pour un pays francophone africain, l'ennemi de l'extérieur c'est, par excellence, la France"
Les discours anti-français en Afrique francophone se sont répandus au-delà des élites urbaines éduquées et le phénomène pourrait "s'enraciner durablement", estime Alain Antil, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) dans un entretien avec l'AFP.
Le sentiment antifrançais imprègne durablement les populations d'Afrique francophone
Les discours anti-français en Afrique francophone se sont répandus au-delà des élites urbaines éduquées et le phénomène pourrait "s'enraciner durablement", estime Alain Antil, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) dans un entretien avec l'AFP.
Mali : le point sur la situation sécuritaire au Sahel
Depuis maintenant dix ans, la France est engagée au Sahel dans la lutte contre les groupes djihadistes aux côtés du Burkina Faso, du Niger, de la Mauritanie, du Tchad et du Mali - pays avec qui cette mission (nommée Serval puis Barkhane), a pris fin en août dernier.
Le dilemme de la relation militaire franco-africaine : réinventer ou tourner la page ?
L’origine de la présence et de la coopération militaires en Afrique remonte au pacte tacite de la décolonisation de l’Afrique francophone. Cette coopération a permis la création des armées africaines des anciennes colonies et s’inscrivait dans le projet visant à éviter l’expansion du communisme et à maintenir l’influence de la France dans les pays nouvellement indépendants.
La politique de stabilisation du Mali au centre du pays. Des efforts sans résultat
À partir de 2012, le Mali a perdu le contrôle d’une partie croissante de son territoire. Depuis, l’État a tenté de reprendre le contrôle de ces territoires perdus et d’y restaurer sa présence administrative à travers le déploiement de différentes politiques de stabilisation, notamment dans le Centre.
L'approche territoriale intégrée (ATI). Espoirs et limites d'une stabilisation locale au Sahel
Depuis la chute du mur de Berlin puis les attentats du 11 septembre 2001, la multiplication des conflits locaux et la partition de certains États (Yougoslavie, Somalie) ont suscité des interventions extérieures, bilatérales ou multilatérales, dans lesquelles l’élément militaire s’est associé de manière novatrice à des actions civiles.
L’armée française au Sahel : un corpus doctrinal à l’épreuve
Les doctrines d’engagement des armées évoluent constamment en fonction des expériences de terrain. Au Sahel, les armées françaises ont mis en œuvre des conceptions héritées à la fois de leur histoire et des leçons tirées des interventions internationales des récentes décennies : interventions dans les Balkans ou « guerre » contre le terrorisme.
Le monde au prisme de l'Ukraine - Politique étrangère, vol. 89, n° 1, printemps 2024
Trois dimensions d’une actualité conflictuelle brûlante pour ce numéro de Politique étrangère.
Les groupes d’autodéfense, pompiers pyromanes du Sahel
Depuis 2012, la prolifération des groupes djihadistes à travers le Sahel monopolise l’attention des autorités. Contraints par les menaces qu'ils représentent et l'affaiblissement de leur pouvoir régalien, les Etats se retirent progressivement de leurs territoires ruraux périphériques. Les populations se sont alors organisées pour se constituer en pourvoyeurs de sécurité locaux.
Après le Mali, le Burkina : avis de tempête pour la France au Sahel
Après le Mali, le Burkina Faso est le deuxième coup de semonce pour Paris. Qu’à Ouagadougou un putschiste succède à un autre ne devrait pas être un problème pour les autorités françaises, qui ont toujours su s’accommoder des régimes militaires africains.
Après le Mali, quel engagement de l’Allemagne au Sahel ?
L’Allemagne, malgré les réticences de son opinion publique, est engagée dans un soutien sécuritaire au Sahel notamment à travers sa participation à la Mission de formation de l’Union européenne au Mali (European Union Training Mission, EUTM) et depuis peu au Niger, et à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
Ukraine : entre deux paix ?
Nous sommes rentrés dans le monde de la guerre. Politique étrangère propose dans un premier dossier un faisceau d’analyses permettant de mieux comprendre les dynamiques militaires et politiques à l’œuvre dans une Europe qui se rêvait hier en paix perpétuelle. L’affrontement direct entre Kiev et Moscou oppose deux systèmes militaires et de défense aux logiques, aux forces, aux faiblesses dissymétriques, que nous découvrons aussi au fil du conflit.
Politique étrangère : la France à un tournant ?
Un numéro exceptionnel de Politique étrangère. Face à un monde dont les fondamentaux se redéfinissent, la politique étrangère de la France est elle-même en question. Dans quelles géographies faut-il affirmer sa présence ? À quels défis majeurs faut-il répondre pour survivre dans le monde de demain ? Quel rapport à ce monde redessiner quand se ferment, sur le naufrage afghan, trente années d’interventions extérieures occidentales ?
Un an après sa création, une Alliance des États du Sahel qui se cherche
Créée le 16 septembre 2023, l’Alliance des États du Sahel, conçue comme une entraide militaire, n’a pas réussi à enrayer, en dépit du renfort de mercenaires russes, la poussée des groupes djihadistes qui ont tué au moins 2 050 civils. Côté économique, le Mali, le Niger et le Burkina Faso renforcent leur intégration.
Retour de Finlande / Sahel : la spirale de la violence
Au Sahel, la menace jihadiste perdure, nourrissant les cycles de violences qui endeuillent la région.
Départ de la MINUSMA, un tournant pour la sécurité au Mali ?
Un an après le départ des troupes françaises, le gouvernement militaire du Mali a demandé le retrait sans délais des forces onusiennes de la MINUSMA le 16 juin 2023.
ONU : les opérations de maintien de la paix sont-elles utiles ?
C’est une semaine cruciale qui s’ouvre. Ce lundi, le Conseil de sécurité de l'ONU tient une réunion sur la mission en République démocratique du Congo. Et surtout vendredi, doit prendre fin la Minusma, mission de paix des Nations unies au Mali, et tout porte à croire qu’elle ne sera pas renouvelée après dix années de présence.
Mali : « Barkhane vient clore un cycle de trente années d’opérations extérieures de la France en Afrique »
Elie Tenenbaum, chercheur à l’IFRI, revient, dans un entretien au « Monde », sur le bilan de l’action de la France au Mali, qu’il juge « négatif ». L’opération antiterroriste « Barkhane » a achevé son retrait du Mali, le 15 août, mais « la France reste engagée au Sahel, dans le golfe de Guinée et la région du lac Tchad », a répété l’Elysée dans un communiqué publié le même jour.
Les soldats français de l’opération Barkhane partis du Mali, que va devenir le pays ?
Les derniers soldats français encore présents au Mali ont quitté définitivement le pays, lundi 15 août, après le transfert aux forces maliennes de la base de Gao, dans le nord du pays.
Le Mali enterre le G5 Sahel
Les manifestations antifrançaises obligent Emmanuel Macron à encore repenser sa stratégie au Sahel
L’Elysée va devoir trouver les moyens de rendre plus acceptable la présence militaire tricolore alors que le ressentiment monte contre l’ex-puissance coloniale dans plusieurs pays de la région. La tâche s’annonce ardue.
« La France a cherché à faire du partenariat, elle a produit de la friction »
La France doit regarder en face son déclassement en Afrique et même le risque d'une « éviction » si elle ne repense pas complètement sa stratégie globale au Sahel et en Afrique de l'Ouest en général, estime, lundi, le chercheur Élie Tenenbaum.
Mali : l'opération Barkhane "a fait du mieux qu'elle a pu"
L'armée française se retire du Mali.
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