Mali : une situation complexe pour Barkhane ?
Un soldat de l'opération Barkhane, le brigadier Alexandre Martin, a été tué, samedi 22 janvier, dans l'attaque au mortier du camp militaire de Gao. Cette attaque meurtrière survient dans un contexte de vives tensions entre Bamako et Paris et d'un climat hostile vis à vis de la France.
Attaque au Mali : un militaire français tué et plusieurs blessés
Au Sahel les goupres islamistes se sont multipliés malgré les opérations anti-djihadistes ciblées des forces spéciales françaises. L'attaque du 22 janvier intervient alors même que la France réorganise son dispositif dans la région sur fond de sentiment anti-français malien et d'un contexte hostile à la France dans la région.
Sahel : "Au Mali et au Burkina Faso, les services de sécurité sont quasiment effondrés", affirme Alain Antil, chercheur à l'IFRI
En raison de la faiblesse de son armée, le pouvoir malien n'a eu d’autre stratégie que de confier à la France – et aujourd'hui à la Russie – les tâches de sécurité qui lui incombent. Le point sur la situation sécuritaire et l'origine du terrorisme dans le Sahel.
Sahel : le grand redéploiement
Dans le Sahel, la montée du sentiment anti-français et le changement de stratégie militaire engendrent un redéploiement des troupes françaises, qui doivent désormais composer avec la présence de forces concurrentes et l'hostilité des opinions publiques.
Sahel: l’avenir de Barkhane en suspens
La France a annoncé la suspension « provisoire » des opérations conjointes avec les forces maliennes.
Coup d’Etat au Mali : l’ombre de la rivalité franco-russe
En première partie, retour de Birmanie, où la contestation du coup d’Etat de février laisse place à la reprise de conflits ethniques. Puis, direction le Mali où les militaires sont seuls au pouvoir. En quoi cette situation est conflictuelle pour la France et dans l'intérêt de la Russie ?
Coup d'État au Mali : la France suspend ses opérations militaires avec l'armée malienne
La France a fini par taper du poing sur la table. En réprobation aux deux coups d'Etat qui ont conduit un général de l'armée à prendre la tête de l'Etat dans l'attente des élections de 2022, Paris a annoncé jeudi la suspension temporaire de ses opérations militaires conjointes avec Bamako.
« Le terrorisme djihadiste n’est pas une menace existentielle mais une nuisance durable »
Une stratégie d’endiguement s’est substituée à celle de l’éradication lancée après les attentats du 11 septembre 2001, analysent les deux chercheurs, Marc Hecker et Elie Tenenbaum, qui dressent le bilan de vingt ans de lutte contre le terrorisme djihadiste, menée notamment sur les théâtres extérieurs comme intérieurs.
Alain Antil : « Les analystes craignent une extension du salafisme- djihadisme à certains pays du golfe de Guinée »
Directeur du Centre Afrique subsaharienne à l'IFRI, le chercheur Alain Antil revient sur la condition du Mali. Cet article est la deuxième partie du dossier "5 moments qui ont contribué à façonner le Mali".
Barkhane: quels résultats concrets sur le terrain militaire?
Le sommet du G5 Sahel s'est achevé aujourd'hui à Ndjamena. De Paris où il a participé au sommet en visioconférence, Emmanuel Macron a annoncé le maintien en l'état, au moins jusqu'à l'été, des effectifs de l'opération Barkhane soit 5100 soldats français.
Une semaine après la mort d’Abdelmalek Droukdel, quelles conséquences pour AQMI?
Le chef d’al Qaida au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel, a été tué jeudi 4 mai dans un raid de la force française Barkhane près de Tessalit, dans le nord du Mali.
Sahel: causes et enjeux d’un «désastre» annoncé
Comment repenser la présence française au Sahel ?
"Les djihadistes du Mali restent une menace"
Alain Antil, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) explique pourquoi l'armée française se bat encore au Mali. Propos recueillis par Frédéric Niel
Emmanuel Macron doit voir que l'armée française s'ensable au Mali
Le président s'est rendu à Gao au Mali, le 19 mai, pour saluer les troupes françaises de l'opération Barkhane. Pour certains observateurs, l'une des causes du regain de violence est l'incapacité des forces militaires à prendre en compte les aspirations des populations locales.
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