Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés
En Europe comme à l’International, un parcours semé d’embûches pour le duo franco-allemand
En 2019, Madame von der Leyen dévoilait le projet de la nouvelle Commission pour 2019/2024. Elle affirmait que l’Union européenne (UE) devait désormais devenir un acteur géopolitique, signifiant la volonté et la capacité de se positionner sur les grands enjeux internationaux, singulièrement dans les rapports de puissance. Entreprises stratégiques, question climatique, etc... un abandon en somme de la naïveté du simple laisser-faire ! Le contexte actuel de bouleversement de l’ordre mondial en précipite le désir initial.
Kurdistan syrien : jusqu'où ira Erdogan ?
A peine deux mois après le début de l'opération Rameau d'Olivier, la ville d'Afrin est tombée, et le président Erdogan a déclaré souhaiter poursuivre les opérations contre toutes les régions kurdes de Syrie. Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie/Moyen-Orient à l'Ifri, se penche sur les objectifs turcs dans le nord de la Syrie et l'avenir du Rojava.
Afrine, Ghouta orientale : vers la fin des zones rebelles en Syrie ?
A la suite de la prise d'Afrin par les forces turques et alors que l'armée loyaliste progresse dans la Ghouta orientale, Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie/Moyen-Orient à l'Ifri, revient sur la situation en Syrie et le rôle des puissances régionales.
Réécouter l'émission sur le site de France Culture.
Le prince héritier saoudien en mission séduction aux États-Unis
Mohammed ben Salmane est arrivé lundi 19 mars en visite officielle aux États-Unis. L’occasion d’attirer des investisseurs pour son plan de réformes économiques mais aussi de s’assurer du soutien américain pour la guerre que l’Arabie saoudite mène au Yémen.
Syrie : le pire est devant nous ?
Malgré la trêve humanitaire décrétée par le Conseil de Sécurité de l’ONU, les raids aériens du régime syrien n’ont pas cessé dans l’enclave rebelle de la Ghouta Orientale. Peut-on espérer un apaisement du conflit en Syrie ? Faut-il s’attendre, au contraire, à une intensification des combats ?
L’escalade militaire sera-t-elle la dernière carte de Nétanyahou ?
En Israël la police préconise l'inculpation du premier ministre Benyamin Nétanyahou pour corruption. Que peut-on attendre comme réaction de sa part pour échapper à son sort judiciaire ?
« La France tente de rentrer dans le jeu diplomatique »
La déclaration du président en faveur d’une réunion internationale sur la Syrie s’inscrit dans un contexte marqué par une complexité et une confusion croissantes, rendant plus difficile la recherche d’une solution politique. Le conflit n’est plus seulement entre l’opposition et le régime, entre groupes djihadistes, entre ces groupes et le régime ou entre Kurdes et djihadistes.
Offensive turque à Afrine : « Erdogan a besoin de cette guerre pour sa politique intérieure »
L’offensive turque à Afrine (Syrie) pourrait embraser une zone où se mêlent les intérêts de plusieurs pays. Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l’Institut français des relations Internationales (IFRI), analyse pour Le Parisien les enjeux de cette offensive qui inquiète la communauté internationale.
Erdogan appelle les musulmans à reconnaître Jérusalem-est comme capitale de la Palestine
Lors du sommet extraordinaire de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), à Istanbul, le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à reconnaitre Jérusalem-est comme capitale de la Palestine.
Jérusalem capitale d'Israël : quelles conséquences pour le processus de paix ?
Pour les Etats-Unis, la capitale d'Israël c'est désormais Jérusalem. Donald Trump l'a annoncé et c'est une vraie rupture dans la diplomatie américaine et internationale sur la question israëlo-palestinienne. Depuis la proclamation d'Israël en 1948 et l'annexion de Jérusalem-Est en 1967, c'était la position israélienne mais aucun état de la communauté internationale ne l'avait reconnu et les ambassades étrangères étaient situées à Tel Aviv.
L'Irak après Daech - Politique étrangère (Hiver 2017-2018)
Dominique David, rédacteur en chef de la revue trimestrielle de l'Ifri "Politique étrangère", présente le numéro d'hiver 2017-2018, disponible en librairie dès le 6 décembre 2017.
Les méandres d’une transition : Un an après la fin de l’occupation, faut-il craindre un retour de l’Irak à la dictature ?
Un an depuis la fin officielle de l’occupation américaine et alors que les transitions se poursuivent dans le monde arabe, l’Irak ouvre un nouveau chapitre de son histoire. Or c’est moins vers un système plus « démocratique » que le pays semble s’orienter, mais, au contraire, vers l’établissement d’un nouveau régime politique autoritaire.
Quelle politique énergétique pour la Russie au Moyen-Orient ?
La relation avec le Moyen-Orient est un élément central de l’équation énergétique russe. Le poids déterminant de l’OPEP pour la fixation des prix du pétrole pousse Moscou à resserrer ses liens avec certains pays dominants du cartel – dont l’Arabie Saoudite. L’incertitude de la conjoncture régionale (développement des printemps arabes, crise syrienne, problème iranien, etc.) pourrait néanmoins venir perturber la stratégie, et plus généralement la position, de la Russie au Moyen-Orient.
Le Maghreb et son sud : vers des liens renouvelés
« La colonisation a balkanisé l’Afrique ! », accusent les dirigeants d’un continent qui se fixent pour projet officiel de (re)trouver une unité perdue. Le Sahara est-il un obstacle objectif, définitif, à cette unité ? Non, si l’on en croit les synthèses ici présentées sur les stratégies des pays du Maghreb en direction de leur Sud et sur les relations de toutes natures entre le Maghreb et l’Afrique sub-saharienne.
Algérie : une trajectoire de puissance régionale incertaine
L’Algérie, longtemps désignée comme « l’homme malade » du Maghreb, se voit désormais présentée comme la puissance régionale. L’affirmation soudaine de ce nouveau statut dans les analyses de nombreux observateurs de l’actualité africaine et experts ès géopolitique traduirait une évolution manifeste des rapports de force régionaux.
La Russie au Moyen-Orient
La position russe, mal comprise en Occident, devant le " printemps arabe " et les crises qui secouent le Moyen-Orient, doit être replacée dans le cadre des lignes de force qui sous-tendent la politique étrangère russe et qui, à bien des égards, prolongent celles de l’Union soviétique.
Où va l'Iran ? – L'Europe centrale est-elle à l'ouest ?
L’Iran reste pour beaucoup le Grand Étranger. À l’image d’une Perse modernisée et occidentalisée par le shah s’est substituée celle d’un pays fermé, arc-bouté sur la réaction religieuse, marginalisé internationalement et pris à la gorge économiquement. L’image qui ressort du dossier que lui consacre ce numéro de Politique étrangère est autre.
La perception israélienne du non-printemps palestinien
Alors que traditionnellement la question israélo-palestinienne fait la une des médias et se trouve régulièrement à l’agenda des institutions de la communauté internationale, la transformation globale de la région et le raz de-marée révolutionnaire qui ont ébranlé le Maghreb et le Machrek ont curieusement relégué celle-ci en marge des débats politiques.
Crise syrienne : quelles répercussions sur le Liban ?
Si l’impact régional de la crise de pouvoir en Syrie est indéniable et se fait de plus en plus alarmant, force est de reconnaître qu’en dépit de moult pressions, le Liban est parvenu jusqu’à présent à en limiter remarquablement les déstabilisantes retombées.
Sahara de tous les dangers. Le Maghreb dans la tourmente ?
Alors qu’à la fin de l’année 2011 les groupes djihadistes étaient relativement circonscrits dans l’espace maghrébin, considérés avant tout comme une nuisance plus qu’une réelle menace, en un an, la situation sécuritaire s’est considérablement dégradée.
L'Iran et l'Amérique latine : des convergences solides et circonstancielles
Le positionnement anti-occidental du régime iranien et les intentions nucléaires militaires qui lui sont prêtées préoccupent d’autant plus certains milieux en Europe et aux États-Unis que Téhéran semble privilégier un partenariat avec les autorités du Venezuela, et des alliés tout aussi polémiques à l’égard de Washington.
Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.
Certains candidats veulent se rapprocher de Vladimir Poutine et de Bachar Al-Assad
Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Alep, l'apocalypse
Que fait l'ONU, et quels sont les véritables buts de guerre de la Russie en Syrie?
Iran / Arabie Saoudite : une guerre froide
La rivalité séculaire entre l’Arabie Saoudite et l’Iran : une guerre froide, mais pas toujours. Depuis la conclusion d’un accord sur le nucléaire iranien, le 15 juillet 2016, l’Iran a effectué un retour en force sur la scène proche-orientale qui contrecarre les projets saoudiens. Les 2 grandes puissances régionales se font la guerre par alliés interposés en Syrie, en Irak et au Yémen, pour ne citer que ces pays.
A Fallouja, l’armée irakienne face à la résistance du groupe EI
L’armée irakienne est partie lundi 30 mai à l’assaut de Fallouja, tenue depuis plus de deux ans par l’organisation Etat islamique. Les forces irakiennes poursuivent leur progression vers le centre-ville, mais se heurtent à une forte résistance jihadiste.
La relation franco-égyptienne, un symbole fort
Visite du Premier ministre algérien en Russie : « L’Algérie cherche à réaffirmer la primauté de ses relations avec la Russie »
La visite du Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, en Russie, les 27 et 28 avril, s'inscrit dans une longue histoire de coopération entre les deux pays. Mais au delà de l'Algérie, le pays de Vladimir Poutine cherche à multiplier ses soutiens dans tout le Maghreb. Ses dernières semaines, Moscou aura reçu les représentants des trois pays du Maghreb: le roi du Maroc, du 13 au 15 mars, et le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, le 14 mars. Quelle lecture pour ce rapprochement entre l’empire de l’Est et le Maghreb ?
Paris-Alger, aller-retour, et après ?
Quels enjeux de la visite de Manuel Valls en Algérie ? A l’agenda officiel : Sécurité et coopération économique. La France entend bien regagner du terrain, alors que la Chine n’a cessé de marquer des points, se hissant au rang de premier partenaire commercial de l’Algérie.
Julien Nocetti répond aux questions de « Télématin » sur l’activiste et entrepreneur égyptien Wael Ghonim
Julien Nocetti répond aux questions de « Télématin » sur l’activiste et entrepreneur égyptien Wael Ghonim, qui s’était rendu célèbre lors de la révolution égyptienne en 2011, et qui revient aujourd’hui avec Parlio, un site à mi-chemin entre le blog et le réseau social, destiné à commenter l’actualité « de manière civilisée ».
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.