Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

L'avenir incertain des hydrocarbures en Algérie

Éditoriaux
|
Date de publication
|
Image de couverture de la publication
L'avenir incertain des hydrocarbures en Algérie
Accroche

Historiquement premier producteur de pétrole et de gaz en Afrique - concomitamment avec le Gabon et le Nigeria -, l’Algérie reste aujourd’hui le troisième plus important producteur de pétrole sur le continent après le Nigeria et l’Angola, et de loin le premier producteur de gaz. Cependant, de multiples facteurs légaux, sécuritaires et politiques ont contribué à faire plonger les investissements dans le secteur depuis dix ans, ce qui entraîne la baisse de la production au moment même où la consommation locale a très rapidement crû.

Corps analyses

Les nouvelles mesures législatives votées en 2012 pourront-elles faire revenir la confiance des investisseurs étrangers, indispensables pour développer l’énorme potentiel algérien ? Le temps presse si le pouvoir algérien veut veiller à garantir les contrats longs termes de gaz.

Si les réserves algériennes en pétrole sont relativement modestes (12,2 milliards de barils), celles de gaz (159 trillions de pieds cubes) sont très significatives, se plaçant au dixième rang mondial. De plus, le territoire est encore loin d’avoir été radiographié convenablement et d’autres gisements restent encore très probablement à découvrir. En dehors des avantages géologiques, c’est la localisation géographique du pays qui est particulièrement stratégique. Plusieurs gazoducs relient ce pays du Maghreb à l’Europe : le Maghreb/Europe - 12 milliards de mètres cubes de capacité - et le Medgaz - 8 milliards de mètres cubes – le connectent à l’Espagne, le Transmed - 30 milliards de mètres cubes – à l’Italie. Par leur intermédiaire, l’Algérie exportait en 2011 quelque 45 milliards de mètres cubes de gaz vers les 27 pays membres de l’Union Européenne, son principal marché. A la même époque, seuls 10 milliards de mètres cubes étaient envoyés sous forme de gaz naturel liquéfié notamment vers l’Europe en contrat spot ou vers la Turquie (4 milliards de mètres cubes par an). L’existence de ces gazoducs depuis les années 1990 a permis la signature de contrats long terme avec de grandes firmes européennes comme GDF-Suez (11 milliards de mètres cubes par an) ou ENI2 . Actuellement, 13% des importations européennes en gaz viennent d’Algérie. Pour ce qui est du pétrole, entièrement transporté par tankers vers l’UE, il compte seulement pour 2,9% des importations totales mais trouve aisément des clients ailleurs en Méditerranée.

Télécharger le document PDF pour lire la suite.

 

Decoration

Contenu disponible en :

Régions et thématiques

ISBN / ISSN

978-2-36567-219-1

Partager

Téléchargez l'analyse complète

Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.

L'avenir incertain des hydrocarbures en Algérie

Decoration
Auteur(s)
Photo
benjamin_auge.jpg

Benjamin AUGÉ

Intitulé du poste
Image principale
Énergie et Climat
Centre énergie et climat
Accroche centre

Le Centre énergie et climat de l’Ifri mène des activités et recherches sur les enjeux géopolitiques et géoéconomiques des transitions énergétiques. Il travaille à la fois sur les enjeux de sécurité énergétique, de compétitivité, de maîtrise des chaînes de valeur, et d'acceptabilité. Spécialisé dans l’étude des politiques européennes de l’énergie et du climat, et des marchés de l’énergie en Europe et dans le monde, ses travaux portent aussi sur les stratégies énergétiques et climatiques des grandes puissances comme les Etats-Unis, la Chine ou l’Inde. Il offre une expertise reconnue, enrichie de collaborations internationales et d'événements à Paris et à Bruxelles, notamment.

Image principale

La fuite de la black mass européenne : d'une boite noire à un recyclage stratégique

Date de publication
02 décembre 2024
Accroche

Le recyclage des batteries de véhicules électriques (VE) est un élément essentiel pour renforcer l’autonomie stratégique de l’Union européenne (UE) dans le domaine des chaînes de valeur des matières premières critiques. Pourtant, les évolutions récentes de la chaîne de valeur européenne des véhicules électriques, marquées par des annulations ou des reports de projets, tirent la sonnette d’alarme sur les perspectives de l’industrie du recyclage des batteries en Europe.

Image de couverture de la publication
Couverture Politique étrangère 4-2024

Nouvelles géopolitiques de l'énergie - Politique étrangère, vol. 89, n° 4, hiver 2024

Date de publication
03 décembre 2024
Accroche

Après le drame de Valence et alors que se termine la COP29, le dérèglement climatique oblige à examiner de très près le rythme et les impasses de la transition énergétique. Les États pétroliers du Golfe ont-ils à la fois la volonté et les moyens de transformer leurs économies gazière et pétrolière ? Les États membres de l’Union européenne ont-ils progressé depuis leur réponse en ordre dispersé aux diktats gaziers de Moscou ? Les stratégies européenne et américaine pourront-elles, un jour, converger ? Quelle place, demain et à plus long terme, pour le nucléaire et les énergies renouvelables ?

Image principale

Les marchés du carbone peuvent-ils faire une percée à la COP29 ?

Date de publication
30 octobre 2024
Accroche

Les marchés volontaires du carbone (MVC) ont un potentiel élevé, notamment pour réduire le déficit de financement de la lutte contre le changement climatique, en particulier en Afrique.

Image principale

Le secteur électrique indien à la croisée des chemins : relever les défis des distributeurs d'électricité

Date de publication
15 octobre 2024
Accroche

Le secteur électrique indien a besoin d’une réforme urgente.

Comment citer cette étude ?

Image de couverture de la publication
L'avenir incertain des hydrocarbures en Algérie
L'avenir incertain des hydrocarbures en Algérie, de L'Ifri par
Copier
Image de couverture de la publication
L'avenir incertain des hydrocarbures en Algérie

L'avenir incertain des hydrocarbures en Algérie