L’Irak se meurt sous le joug des Nouveaux pharaons
L’Irak a cent ans, et c’est déjà un miracle. Franco-irakien, le sociologue Adel Bakawan fait le sombre état des lieux de cette nation artificielle, corrompue par des milliardaires, mais en ruines à tous les étages.
Directeur du Centre français de recherche sur l’Irak (CFRI) et membre de l’Institut français des relations internationales (Ifri), Adel Bakawan publie « L’Irak, un siècle de faillite », aux éditions Tallandier, répond à Sylvain Cottin.
Si ce pays n’est pas tout à fait artifciel, puisqu’il se trouve au coeur d’une région bercée par 8 000 ans d’histoire, l’Irak moderne - dessiné arbitrairement par les Anglais, n’aura jamais vraiment existé en tant qu’État.
Avant cette période [de 2003 à 2021], l’Irak ne comptait pas un seul milliardaire, aujourd’hui leur nombre dépasse dans une seule région celui recensé en Europe. Ceux que Ton nomme les Nouveaux pharaons, une oligarchie qui ne considère l’État que comme un butin.
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Retrouvez l'intégralité de cette interview sur le site de Sud-Ouest.
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