Révolution numérique, IA et régulation : conversation avec Aiman Ezzat, DG de Capgemini - World Policy Conference 2024
Samedi 14 décembre 2024 - 17ᵉ édition de la World Policy Conference à Abou Dhabi, Émirats arabes unis. Une conversation entre Aiman Ezzat, directeur général du Groupe Capgemini, et Thierry de Montbrial, fondateur et président exécutif de l'Ifri et de la WPC. Parmi les sujets abordés figurent la révolution numérique et l'essor de l’intelligence artificielle dans ce contexte.
Laure de Roucy-Rochegonde - Le robot est-il un adversaire comme un autre ?
Cette année, la thématique abordée par le 36e Forum Philo Le Monde - Le Mans est à la fois universelle et peut paraître provocatrice : « Jamais sans mon ennemi ? ». Dans un monde marqué par des transitions écologiques, technologiques et sociétales majeures, des tensions internationales, des conflits, des guerres où la négation de l’autre est souvent mise en avant, ainsi que par des mouvements migratoires sans précédent, cette réflexion s’inscrit pleinement dans les enjeux du moment.
Laure de Roucy-Rochegonde, docteure en Sciences Politiques
Ce mardi 19 novembre, l’invitée de 8h15 était Laure de Roucy-Rochegonde, docteure en Science politique, directrice du Centre géopolitique des technologies de l'Ifri, chercheuse associée au Centre de recherches internationales (CERI, Sciences Po/CNRS), auteure de « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle : quand les machines prennent les armes », aux Presses Universitaires de France.
Robots tueurs, essaims de drones armés… Le champ de bataille à l’heure de l’intelligence artificielle
Une nouvelle course à l’armement est engagée autour des armes autonomes (drones, chars ou robots sentinelles) capables de choisir des cibles et de tirer sans intervention humaine. Pour les industriels de la défense, la guerre en Ukraine sert de laboratoire pour tester ces nouvelles technologies.
Laure de Roucy-Rochegonde et la guerre à l'ère de l'intelligence artificielle
Laure de Roucy-Rochegonde est docteur en sciences politiques. Elle signe un ouvrage qui pose des questions vertigineuses ; « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle », ou comment les armes sont en train de devenir autonomes, ce qui pourrait avoir un impact majeur sur les conflits futurs.
La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle, selon Laure de Roucy-Rochegonde
Les images du drone ayant identifié Yahya Sinouar le 16 octobre 2024 ont fait le tour du monde. Comment l'usage de nouvelles technologies à des fins bellicistes reconfigure-t-il le contrôle de la force, désormais réparti entre l'humain et l'IA ? Comment l'IA bouleverse le droit de la guerre ?
La guerre à l’heure de l’IA
À l’heure où les développements de cette technologie dans le domaine militaire avancent plus vite que les institutions chargées de les réguler, Laure de Roucy-Rochegonde, chercheuse à l’IFRI et chercheuse associée au CERI (Sciences Po), présente dans « La guerre à l’ère de l’intelligence artificelle. Quand les machines prennent les armes » les défis posés par le déploiement de ces « robots tueurs » en temps de guerre. À l’instar, en leur temps, du « père de la bombe atomique » Robert Oppenheimer et de ses collaborateurs, les artisans de l’IA sont aujourd’hui confrontés aux implications morales de leurs recherches, et de leurs possibles usages destructeurs. Extraits choisis.
La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle
Dans son récent ouvrage « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle » paru en octobre, Laure de Roucy-Rochegonde s'interroge sur la façon dont l'intelligence artificielle et les armes autonomes peuvent remettre en cause le contrôle humain, politique et juridique, de l'usage de la force.
Intelligence artificielle, guerre et robots tueurs
Interrogée par Stéphane Jourdain dans l'émission « La tech la première » sur France Inter, Laure de Roucy-Rochegonde revient sur les usages actuels de l'intelligence artificielle dans le cadre des conflits armés en Ukraine et à Gaza.
« Sur le champ de bataille, l’IA dépasse les attentes des militaires »
« Entretiens de l’IA ». Pour Laure de Roucy-Rochegonde, autrice de « La Guerre à l’ère de l’intelligence artificielle », l’apparition d’armes plus autonomes peut remettre en cause le contrôle de l’usage de la force.
L'IA et les normes techniques en Chine et dans l'UE : Priorités divergentes et le besoin de terrain d'entente
Vu le potentiel hautement perturbateur de l'IA, la coopération mondiale en matière de sécurité et de gouvernance de l'IA est primordiale. Cependant, le potentiel profondément transformateur de l'IA garantit également qu'un niveau élevé de concurrence et de rivalité systémique est probablement inéluctable. Comment l'UE peut-elle gérer au mieux sa relation complexe avec la Chine dans le domaine de l'IA afin d'assurer un niveau nécessaire de coopération malgré la concurrence et les rivalités ?
La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle
Les progrès fulgurants des techniques d'intelligence artificielle et de la robotique, et surtout leur application au domaine de la défense, font entrevoir l'émergence de nouveaux types de robots militaires, rendus toujours plus autonomes, c'est-à-dire capables de recourir à la force de leur propre chef. Les « robots tueurs » soulèvent néanmoins de nombreuses questions : ces moyens de guerre permettant de ne pas exposer l’humain peuvent-ils être pleinement contrôlés ? Qu’implique le recours à ces technologies ?
L'Intelligence artificielle : quelle gouvernance ?
Les développements de l’Intelligence artificielle (IA) induisent à la fois espoirs et craintes. De multiples forums internationaux tentent d’organiser une coopération en vue d’une régulation qui n’aurait de sens que globale. Il faut désormais dépasser le stade des principes généraux pour qu’elle puisse se concrétiser.
Financer son rival. Quand les États-Unis et l'Europe investissent dans la tech chinoise
Les investissements « sortants », à destination de puissances rivales, font l’objet d’une attention politique croissante des deux côtés de l’Atlantique, dans un contexte de compétition accrue entre les États-Unis et la Chine. L'inquiétude porte sur les investissements américains et européens dans certaines technologies chinoises - telles que l'IA, les biotechnologies, les semi-conducteurs ou l'informatique quantique - qui permettraient à la Chine de développer ses capacités militaires, et poseraient donc des risques pour la sécurité.
Les risques de l’IA. Enjeux discursifs d’une technologie stratégique
L’année 2023 aura été marquée par une ruée vers l’intelligence artificielle (IA) générative à tous niveaux – en particulier financier, médiatique et donc politique –, positionnant celle-ci au centre des discussions internationales comme peu de technologies auparavant.
Les robots tueurs
De nombreuses préoccupations juridiques, éthiques et politiques sont suscitées par l’utilisation de ces armes qui interviennent de manière de plus en plus autonome et que l’on appelle les « robots tueurs ». De quelles armes parle-t-on précisément ? Dans quelle mesure peuvent-elles être considérées comme un « progrès » ? Quels enjeux éthiques soulèvent-elles ?
Accalmie avant la tempête ? Le sommet Xi-Biden et la compétition stratégique sino-américaine
Ce 1er janvier 2024 a marqué le 45e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques officielles entre les Etats-Unis et la République Populaire de Chine (RPC). Si, à cette occasion, le président Joe Biden et le président Xi Jinping se sont échangé des lettres de félicitations louant l’importance de la relation pour la prospérité mondiale et aspirant à la faire progresser[1], ces dernières années ont toutefois été marquées par une nette dégradation de la relation sino-américaine, largement documentée dans la littérature.
Concilier sécurité et ouverture dans les technologies critiques. Enjeux pour la recherche française et européenne
Si la sécurité de la recherche et l’enjeu des partenariats internationaux dans les domaines critiques sont loin d’être des questions nouvelles, celles-ci apparaissent depuis le tournant de la décennie 2020 comme de plus en plus centrales aux yeux des gouvernements, des institutions de recherche et de l’industrie.
Les armes autonomes : progrès technique, progrès éthique ?
En septembre 2023, Laure de Roucy-Rochegonde a participé à la rédaction de l'ouvrage Un monde en crises (Presses de Sciences Po, 2023). Réunis dans cet ouvrage, les chercheurs et chercheuses du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po tentent de décrypter les mutations profondes qui se produisent sous nos yeux.
Limiter les investissements technologiques vers la Chine : initiatives et débats aux Etats-Unis
Dans la continuité des efforts américains pour ralentir le développement et l'acquisition par la Chine de technologies stratégiques, les États-Unis ont imposé de nouvelles restrictions sur les investissements américains dans les secteurs technologiques chinois comme l'Intelligence artificielle (IA), le quantique et les semi-conducteurs.
Laure de Roucy-Rochegonde, docteure en Sciences Politiques
Ce mardi 19 novembre, l’invitée de 8h15 était Laure de Roucy-Rochegonde, docteure en Science politique, directrice du Centre géopolitique des technologies de l'Ifri, chercheuse associée au Centre de recherches internationales (CERI, Sciences Po/CNRS), auteure de « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle : quand les machines prennent les armes », aux Presses Universitaires de France.
Robots tueurs, essaims de drones armés… Le champ de bataille à l’heure de l’intelligence artificielle
Une nouvelle course à l’armement est engagée autour des armes autonomes (drones, chars ou robots sentinelles) capables de choisir des cibles et de tirer sans intervention humaine. Pour les industriels de la défense, la guerre en Ukraine sert de laboratoire pour tester ces nouvelles technologies.
La guerre à l’heure de l’IA
À l’heure où les développements de cette technologie dans le domaine militaire avancent plus vite que les institutions chargées de les réguler, Laure de Roucy-Rochegonde, chercheuse à l’IFRI et chercheuse associée au CERI (Sciences Po), présente dans « La guerre à l’ère de l’intelligence artificelle. Quand les machines prennent les armes » les défis posés par le déploiement de ces « robots tueurs » en temps de guerre. À l’instar, en leur temps, du « père de la bombe atomique » Robert Oppenheimer et de ses collaborateurs, les artisans de l’IA sont aujourd’hui confrontés aux implications morales de leurs recherches, et de leurs possibles usages destructeurs. Extraits choisis.
« Sur le champ de bataille, l’IA dépasse les attentes des militaires »
« Entretiens de l’IA ». Pour Laure de Roucy-Rochegonde, autrice de « La Guerre à l’ère de l’intelligence artificielle », l’apparition d’armes plus autonomes peut remettre en cause le contrôle de l’usage de la force.
Guerre robotisée : quel cerveau pour commander l’usage de la force ? L’humain ou l’artificiel ?
Les armes dotées de fonctionnalités autonomes se multiplient et rendent de plus en plus complexes le « contrôle de la force » par les États. Reste que l’outil de l’intelligence artificielle peut permettre de mieux discerner les cibles et d’économiser les pertes humaines. Mais à force de déléguer des compétences à la machine et à l’IA, les États ne perdent-ils pas la main ? « Le livre très complet de l’experte Laure de Roucy-Rochegonde (PUF), « La guerre à l’ère de l’Intelligence artificielle », est pour le moins pessimiste.
Des drones tueurs aux bombes à sous-munitions, les guerres en Ukraine et à Gaza déplacent les lignes éthiques
Certaines armes autrefois considérées comme inacceptables sur le plan éthique, voire interdites par des dizaines de pays, sont désormais largement employées, parfois guidées par des algorithmes. Sans que cela semble causer d’émoi planétaire.
M&A : les Européens financent dix fois moins d'opérations que les Américains dans les secteurs sensibles en Chine
Vent debout contre le projet de la Commission, les entreprises européennes considèrent que Bruxelles rate sa cible. Selon une étude de l'Ifri, les Européens financent moins de 1 % des transactions dans les technologies de pointe en Chine.
Une guerre sans hommes ? L’ethos guerrier à l’ère des armes autonomes
TRIBUNE. Responsable du Centre géopolitique des technologies de l'Ifri, la docteure Laure de Roucy-Rochegonde explique les résistances du monde militaire au sujet de l'usage des armes autonomes.
Haute technologie : les États-Unis et l’UE ont-ils aidé la Chine à décoller ?
Est-il trop tard pour se « séparer » de la Chine ? Dans au moins quatre domaines de haute technologie, à travers des projets d'investissement qui se chevauchent, l'Union européenne et les États-Unis se sont « liés » trop étroitement à la Chine. Comment se fait-il qu'avec seulement 12 % d'investissements dans la haute technologie chinoise, les entreprises européennes et américaines aient aidé un « rival » à décoller, de sorte que les États-Unis ne sont plus au centre des préoccupations mondiales en matière de technologie de pointe ? L’Europe est-elle complètement faible dans la course ?
Pourquoi certains investissements américains dans la technologie chinoise posent problème
Les Etats-Unis s’apprêtent à limiter les investissements américains dans la technologie chinoise, et invitent l'Europe à faire de même. En cause, certains financements qui serviraient à développer le secteur militaire chinois, révèle une étude de Mathilde Velliet, chercheuse au Centre géopolitique des technologies à l’Institut français des relations internationales (Ifri), publiée le 3 juillet.
Révolution numérique, IA et régulation : conversation avec Aiman Ezzat, DG de Capgemini - World Policy Conference 2024
Samedi 14 décembre 2024 - 17ᵉ édition de la World Policy Conference à Abou Dhabi, Émirats arabes unis. Une conversation entre Aiman Ezzat, directeur général du Groupe Capgemini, et Thierry de Montbrial, fondateur et président exécutif de l'Ifri et de la WPC. Parmi les sujets abordés figurent la révolution numérique et l'essor de l’intelligence artificielle dans ce contexte.
Laure de Roucy-Rochegonde - Le robot est-il un adversaire comme un autre ?
Cette année, la thématique abordée par le 36e Forum Philo Le Monde - Le Mans est à la fois universelle et peut paraître provocatrice : « Jamais sans mon ennemi ? ». Dans un monde marqué par des transitions écologiques, technologiques et sociétales majeures, des tensions internationales, des conflits, des guerres où la négation de l’autre est souvent mise en avant, ainsi que par des mouvements migratoires sans précédent, cette réflexion s’inscrit pleinement dans les enjeux du moment.
Laure de Roucy-Rochegonde, docteure en Sciences Politiques
Ce mardi 19 novembre, l’invitée de 8h15 était Laure de Roucy-Rochegonde, docteure en Science politique, directrice du Centre géopolitique des technologies de l'Ifri, chercheuse associée au Centre de recherches internationales (CERI, Sciences Po/CNRS), auteure de « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle : quand les machines prennent les armes », aux Presses Universitaires de France.
Laure de Roucy-Rochegonde et la guerre à l'ère de l'intelligence artificielle
Laure de Roucy-Rochegonde est docteur en sciences politiques. Elle signe un ouvrage qui pose des questions vertigineuses ; « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle », ou comment les armes sont en train de devenir autonomes, ce qui pourrait avoir un impact majeur sur les conflits futurs.
La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle, selon Laure de Roucy-Rochegonde
Les images du drone ayant identifié Yahya Sinouar le 16 octobre 2024 ont fait le tour du monde. Comment l'usage de nouvelles technologies à des fins bellicistes reconfigure-t-il le contrôle de la force, désormais réparti entre l'humain et l'IA ? Comment l'IA bouleverse le droit de la guerre ?
Intelligence artificielle, guerre et robots tueurs
Interrogée par Stéphane Jourdain dans l'émission « La tech la première » sur France Inter, Laure de Roucy-Rochegonde revient sur les usages actuels de l'intelligence artificielle dans le cadre des conflits armés en Ukraine et à Gaza.
La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle
Dans son récent ouvrage « La guerre à l'ère de l'intelligence artificielle » paru en octobre, Laure de Roucy-Rochegonde s'interroge sur la façon dont l'intelligence artificielle et les armes autonomes peuvent remettre en cause le contrôle humain, politique et juridique, de l'usage de la force.
Replay - Géopolitique de l'IA - Conférence de l'Ifri à La Sorbonne
À l’occasion de la publication du dossier spécial de Politique étrangère sur l'Intelligence artificielle, l'Ifri a organisé une conférence à la Sorbonne en présence de trois des auteurs de ce dossier.
L'IA s'en va-t-en guerre
Quelles sont les principales innovations apportées par l'IA dans les guerres qui se déroulent en Ukraine et à Gaza ? Quels risques ces développements posent-ils pour les guerres du futur ? Quelle place pour le droit international face à l'essor des armes autonomes ?
L’Europe dans la rivalité technologique entre la Chine et les États-Unis
À l'occasion des Rencontres du Grand Continent au Sénat, le 15 février 2023, Alice Pannier, responsable du Programme Géopolitique des technologies de l'Ifri, exposait son analyse du positionnement de l'Europe dans la rivalité technologique entre la Chine et les États-Unis.
Cédric Villani - La France et l'Europe ont-elles une stratégie pour l'intelligence artificielle ?
Interview de Cédric Villani, député de l'Essonne et président de l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, par François Saltiel, journaliste à France Culture et auteur de La société du sans contact, Selfie d'un monde en chute, Flammarion, 2020.
Le numérique affole-t-il le monde ?
Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, est l'invité de la Bibliothèque publique d'information du centre Pompidou dans le cadre du débat « Le monde est-il devenu fou ? » proposé en décembre 2019 à la Bibliothèque publique d'information et co-organisé avec l'Ifri. Il revient sur l'importance du numérique, un des dix facteurs de déstabilisation géopolitique présentés dans son livre L'Affolement du Monde.
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