Afrique du Nord et Moyen-Orient
Analyse de l’évolution des dynamiques dans la région Afrique du Nord/Moyen-Orient dans un contexte de multiplication des crises sécuritaires et de leurs conséquences politiques, économiques et énergétiques.
Sujets liés
En Europe comme à l’International, un parcours semé d’embûches pour le duo franco-allemand
En 2019, Madame von der Leyen dévoilait le projet de la nouvelle Commission pour 2019/2024. Elle affirmait que l’Union européenne (UE) devait désormais devenir un acteur géopolitique, signifiant la volonté et la capacité de se positionner sur les grands enjeux internationaux, singulièrement dans les rapports de puissance. Entreprises stratégiques, question climatique, etc... un abandon en somme de la naïveté du simple laisser-faire ! Le contexte actuel de bouleversement de l’ordre mondial en précipite le désir initial.
Cent instantanés de la Turquie
Par le biais d'une centaine de questions qui couvrent aussi bien l'histoire que la géopolitique, la culture et la société, la religion, la politique ou encore l'économie, Dorothée Schmid nous donne l'essentiel dans des réponses qui tiennent en trois pages au maximum. Du trivial au grave, aucun aspect de la Turquie contemporaine ne lui échappe. Est-ce qu'on peut comparer Erdogan à Poutine ? Pourquoi les séries turques s'exportent-elles si bien ? Comment se fait-il que les Turcs ne reconnaissent pas le génocide arménien ?
Erdogan, l'ivresse du pouvoir
À la veille d'un référendum susceptible de concentrer tous les pouvoirs entre ses mains, Recep Tayyip Erdogan est-il en passe d'installer un régime dictatorial en Turquie? En début d'émission, la diffusion du documentaire "Erdogan, l'ivressse du pouvoir" permet de mieux comprendre la trajectoire politique de l'homme fort du pays. De jeune leader d'un parti islamiste à maire d'Istanbul, Erdogan réussit à créer son parti et, marche après marche, assoit un pouvoir sans partage en Turquie.
Où va la Turquie d'Erdogan ?
Dorothée Schmid revient sur la Turquie et la politique étrangère à géométrie variable. Entre l'escalade des tensions Ankara-Berlin, un "je t'aime moi non plus" avec l'Europe, et les relations avec la Russie, à un mois du référendum pour renforcer les pouvoirs présidentiels, à quelle recomposition assiste-t-on au delà du Bosphore?
Égypte : les conséquences sociales et politiques d’une économie très dégradée.
On parle à juste titre de la politique intérieure égyptienne, on ne traite pas assez des conséquences de la politique du « tout-répression » contre les Frères musulmans (qui réserve sans doute des surprises dans les prochaines années), on n’évoque guère l’état de l’économie.
Entre Paris et les pays du Golfe, "il s'agit d'intérêts mutuels"
Enjeux pétroliers, contrats d'armement, lutte contre le terrorisme... Les relations entre la France et les pays du golfe Arabo-Persique sont aussi sensibles que cruciales. Ancien diplomate, conseiller pour le Moyen- Orient à l'Ifri, Denis Bauchard dépeint ces amitiés si particulières.
Turquie : du kémalisme au néo-ottomanisme
La Turquie semble vivre une révolution. L'AKP (Adalet ve Kalkinma Partisi, Parti pour la justice et le développement), parti islamiste vainqueur des élections de 2002 et qui s'est maintenu au pouvoir depuis, s'emploie à renouveler de fond en comble la culture et la pratique politique turque, jusqu'à purger le pays de l'idéologie kémaliste dérivée et un peu désuète dans laquelle il baignait depuis les années 1920.
« François Hollande constate la difficulté de la reconquête de Mossoul »
Le président français en visite à Erbil a estimé que la bataille de Mossoul pourrait s’achever « au printemps, en tout cas avant l’été ».
“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”
Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.
Proche-Orient. Quels scénarios possibles, un an après le début du processus de paix ?
Syrie : il y a presque un an, le 18 décembre 2015, la résolution 2254 des Nations unies, adoptée à l’unanimité, annonçait le début d’un processus de paix. On est bien loin du compte aujourd’hui.
Syrie : "Il y a à la fois une victoire et un affaiblissement de Bachar el-Assad"
Le régime de Bachar el-Assad est sur le point de reprendre la ville d'Alep, quelles en seront les conséquences ? Pour analyser la situation, Denis Bauchard, conseiller pour le Moyen-Orient à l'Ifri était invité de l'émission "On va plus loin", présentée par Sonia Mabrouk sur Public Sénat.
Les doubles nationaux, enquête sur les nouveaux entrepreneurs au Maroc
A partir d'une enquête de terrain réalisée au printemps 2010, cette étude part d'un constat empirique : des Marocains vivant dans un pays du Nord (France, Suède, États-Unis, Canada) et qui, pour certains, y sont nés et y ont toujours vécu, décident de s'installer définitivement au Maroc pour créer leur propre structure entrepreneuriale ou y exercer une activité salariée.
Les partis politiques russophones en Israël : quelle capacité de lobbying ?
Depuis 2009, le parti communautaire (d'immigrés russophones) Israël Beiteinou a acquis une certaine influence sur la politique étrangère et de sécurité israélienne. Il a remporté 15 sièges aux élections législatives de 2009 et son responsable, Avigdor Lieberman, est devenu chef de la diplomatie israélienne.
Syrie : le meilleur atout de la Russie au Moyen-Orient
En règle générale, la politique de la Russie à l'égard de la Syrie et du Grand Moyen-Orient est destinée principalement à promouvoir les intérêts politiques et économiques russes dans la région et à protéger les frontières méridionales du pays.
Migrations, transferts et développement - Expériences comparées du Mexique et des pays du Maghreb
La synergie éventuelle entre développement et migration est devenue un aspect important du discours sur les migrations internationales. Or, cette relation ne va pas de soi.
La présence économique chinoise et indienne au Maghreb
L'un des faits saillants des deux dernières décennies a été la montée en puissance de la Chine et de l'Inde dans le monde, reflétée en particulier par une présence économique toujours plus importante, que ce soit sous forme de flux commerciaux ou à travers des investissements directs à l'étranger.
Restée pendant longtemps la "chasse gardée" des anciennes puissances coloniales, l'Afrique n'échappe pas non plus au mouvement et la présence chinoise et indienne s'y intensifie, faisant naître des inquiétudes, surtout chez les partenaires traditionnels de l'Afrique.
Les relations des Touaregs aux Etats : le cas de l'Algérie et de la Libye
Stratégie et présence économiques des Etats-Unis au Maghreb
Avant les attentats du 11 septembre, les rapports entre les Etats-Unis et le Maghreb tendaient à se renforcer. Après avoir longtemps cédé le champ au partenaire "naturel" européen, l'action américaine au Maghreb s'inscrivait alors dans une dynamique déclenchée deux ans plus tôt par un membre de l'administration Clinton, Stuart Eizenstat, en vue de réduire les obstacles intrarégionaux et stimuler les investissements américains vers une région où ils sont peu représentés. Washington donnait ainsi l'impression de s'impliquer davantage pour promouvoir l'émergence d'un marché maghrébin fort, complémentaire et intégré à l'économie mondiale.
La projection économique des pays du Maghreb sur l'Afrique subsaharienne
Largement interrompues dès les prémisses de la période coloniale, les relations commerciales entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne prennent un nouvel essor avec l’ère des indépendances. Toutefois, la stratégie de projection économique des trois pays du petit Maghreb reste, jusqu’à la fin des années 1990, très fortement marquée par la politique africaine du pays.
Le Maroc et sa "nouvelle frontière" : lecture critique du versant économique de la stratégie africaine du Maroc
Depuis l'arrivée de Mohamed VI au pouvoir, la politique africaine du Maroc a connu un certain nombre d'évolutions notables par rapport à la période de son prédécesseur. Il n'y a pas, à proprement parler, de rupture, mais à la fois une continuité, une accélération et une diversification.
Le Conseil de Coopération du Golfe au Maghreb : échange et stratégies d'investissement
Cette étude se focalise premièrement sur la présence économique des pays du Golfe au Maghreb arabe. Une analyse des principaux investissements et projets établis ou projetés dans les pays de la région est effectuée.
La deuxième partie présente la stratégie et la présence économique des pays du Golfe au Maroc. Ce cas peut être considéré comme un baromètre qui permet de conforter ou de nuancer les traits stratégiques des pays du CCG (Conseil de coopération du Golfe) au Maghreb, préalablement identifiés dans la première partie de ce document.
Attentats en Turquie : un but politique intérieur derrière cette attaque
Quatre-vingt-six morts et plus de deux-cents blessés, le bilan des deux explosions survenues à Ankara est lourd. À trois semaines d'élections législatives cruciales dans le pays, cet attentat semble clairement avoir un but politique intérieur. Pour Dorothée Schmid, responsable du programme "Turquie contemporaine" à l'IFRI, "on est en train de revenir aux moments les plus opaques de la politique turque".
Le plan secret de Poutine en Syrie
"Malgré les tonnes d'armement livré par les Russes, la Syrie de Hafez el-Assad a continué à mener sa propre partition dans la région", selon Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie-NEI de l'Ifri. "De la même manière, depuis le début de la guerre civile syrienne, les Russes étaient frustrés quant à leur influence limitée sur Bachar el-Assad. Ils cherchaient à avoir une emprise plus forte sur lui."
Attentat en Turquie : trois suspects nommés par le gouvernement
Quatre-vingt-six morts et plus de deux-cents blessés, le bilan des deux explosions survenues à Ankara est lourd. Cet attentat n'a toujours pas été revendiqué, mais le gouvernement turc évoque l'État islamique, le gouvernement d'extrême gauche turc, et le PKK comme principaux suspects. Dorothée Schmid, responsable du programme "Turquie contemporaine" à l'IFRI, "le président de la République se garde bien de désigner son propre camp comme pouvant éventuellement être responsable des attaques".
« Les attentats d’Ankara vont sans doute désenclaver la question kurde »
Deux jours après le double attentat qui a tué quatre-vingt-dix-sept personnes, samedi 10 octobre à Ankara, les autorités turques ont désigné l’organisation Etat islamique comme « suspect numéro un » de cette attaque et ont démenti toute défaillance des services de sécurité. Elles ont également confirmé la tenue des élections législatives le 1er novembre.
Dorothée Schmid, chercheuse et directrice du programme Turquie contemporaine à l’Institut français des relations internationales (IFRI), revient sur les conséquences de cet attentat pour la Turquie.
Pour la Russie, il faut frapper ceux qui menacent Bachar al-Assad
Thomas Gomart est l'invité de Thomas Sotto pour parler du rôle de chaque pays engagé en Syrie.
Quelle est la stratégie militaire de la Russie en Syrie ?
A l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, le président russe a annoncé que la Russie appelait l’ensemble de la communauté internationale à le rejoindre dans la lutte contre le terrorisme qu’il entend mener en Syrie. Alors que les avions russes ont déjà lancé leurs premières frappes - laissant planer un doute sur les cibles : des zones djihadistes ou des quartiers de l’armée syrienne libre ? Le colonel Michel Goya, stratégiste, professeur associé à Sciences-po et Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (Ifri) répondent à la question.
Syrie : la puissance russe en question
Alors que se tient la 70e session de l’Assemblée générale de l’ONU, Vladimir Poutine, a proposé, dimanche 27 septembre, une nouvelle coalition pour combattre l’Etat islamique en Syrie, intégrant son allié le président Bachar al-Assad.
«L’Europe ne pouvait se faire à cette incongruité patente que la Russie fût une grande puissance», commentait la comtesse de Nesselrode dans les mémoires de son mari, chancelier du tsar au cœur du XIXe siècle. Tout mouvement diplomatique russe est encore vu comme une expansion, au Moyen-Orient surtout. Mais que nous dit vraiment l’engagement de Moscou dans le conflit syrien, réaffirmé ces dernières semaines ?
Sommes-nous trop proches de l'Arabie Saoudite ?
L'Arabie saoudite prévoit d'exécuter un opposant chiite de 21 ans, dont le corps devrait être crucifié et «exposé publiquement jusqu'au pourrissement de ses chairs». Le royaume vient pourtant de prendre ses fonctions au sein du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Alors que la France a conclu en juin un accord économique avec l'Arabie saoudite, jusqu'où les réalités économiques peuvent-elles prendre le pas sur la défense des droits de l'Homme ?
Pour en débattre, nous donnons la parole à Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du Ministère de la Défense, Jack Lang, président de l'Institut du monde arabe et Mansouria Mokhefi, conseillère spéciale pour le monde arabe à l'Institut français des relations internationales.
L'engagement russe en Syrie : Comme un air de déjà vu ?
L'engagement russe en Syrie ne fait plus aucun doute, à la fois pour sauver le régime d'Assad en difficulté, mais aussi pour asseoir un leadership sur la région au moment où les Etats-unis multiplient les signes de faiblesses et d'errements.
En Algérie, une mutation politique qui prépare l’« après-Bouteflika »
Après vingt-cinq ans passés à la tête des services de renseignements algériens, le général Toufik a été remplacé dimanche 13 septembre par son numéro deux, Athmane Tartag. Le président Abdelaziz Bouteflika assure ainsi son pouvoir.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.