Organisations internationales et multilatéralisme
La rhétorique sur la crise du multilatéralisme est fréquente. Les organisations internationales (ONU, OMC, etc.) n'en demeurent pas moins importantes, tandis que d'autres forums (G20, BRICS, etc.) s'affirment.
Sujets liés

La France dans l’OTAN : de l’allié difficile au contributeur essentiel
Dégradation rapide du contexte sécuritaire et retrait chaotique d’Afghanistan, différends internes éclatant au grand jour, questionnements sur son périmètre de responsabilité en matière de sécurité, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) semblait en fâcheuse posture jusqu’à ce que l’invasion de l’Ukraine le 24 février 2022 vienne la remettre pleinement en selle.
Lutte d’influence pour la place de la France dans l’Otan
Deux modèles de « génération de forces » sont en discussion entre États membres: l’un pour augmenter les moyens pré-positionnés à l’Est, l’autre qui mise sur un renforcement de la réactivité des armées.
Turquie, les ambitions bridées
La Turquie, à travers les élections de ce printemps, s’est encore montrée emblématique du temps. Un temps où nombre de régimes politiques oscillent entre formes démocratiques et concentration autoritaire du pouvoir. Où l’inflation et la récession succèdent à d’impressionnantes périodes de croissance. Où le dérèglement international ouvre les voies de diplomaties tous azimuts, balançant entre fidélités politiques variées. Face à la guerre d’Ukraine, Ankara joue toutes ses cartes en élargissant ses espaces de présence et d’intervention. Elle est plus nécessaire que jamais à tous ses partenaires, quel que soit son destin intérieur.
L’Iran, grand gagnant de la politique chinoise au Moyen-Orient ?
Le 10 mars dernier, la révélation d’un accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran obtenu via une médiation chinoise prend par surprise les observateurs et diplomates occidentaux. Sans précédent, l’intervention de Pékin dans le contentieux opposant Riyad et Téhéran confirme ses ambitions grandissantes à l’égard de la région.
Nucléaire : l’Iran entre coopération et défi
Ces derniers mois, l'Iran a augmenté son stock d'uranium enrichi sur son territoire. Théoriquement, selon un accord signé en 2015 entre l'Iran et les membres du Conseil de sécurité des Nations Unis, le taux d'enrichissement de l'uranium iranien ne devrait pas dépasser 3,6 %. Or l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) révèle qu'il est aujourd'hui enrichi à prêt de 84 %, à un rien des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Depuis mai 2018 et la sortie des Etats-Unis des accords de 2015 décidée par Donald Trump, les négociations avec Téhéran patinent et les Iraniens sont de plus en plus exigeants sur les contreparties à une limitation de leur activité nucléaire.
Guerre en Ukraine : la position du Japon vis-à-vis des armes nucléaires peut-elle évoluer ?
Dans le contexte de la guerre en Ukraine menée par la Russie, l'Union européenne a dû revoir sa politique de défense et de sécurité. Comment la France, seul membre de l'Union européenne possédant l'arme nucléaire, perçoit-elle les efforts en termes de désarmement ?
Le Royaume-Uni de Charles III et l’Afrique : une tentation de repli
Le 6 mai 2023, le roi Charles III sera couronné à l'abbaye londonienne de Westminster. Ce briefing prend le pouls des relations entre le Royaume-Uni et le continent africain sur fond de discours du souverain sur le Global Britain.

le "Green Deal", une mobilisation sans précédent en Europe
Face au déréglement climatique, l'Union Européenne (UE) adoptait en décembre 2019 son "Green Deal". Ce "Pacte vert" prévoit une réduction juridiquement contraignante d'au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030 et l'atteinte de la neutralité carbone au niveau de l'UE d'ici 2050.
Chine/États-Unis : l’Europe en déséquilibre
En amont de la visite d'Emmanuel Macron et d'Ursula von der Leyen en Chine, une vingtaine de chercheurs de l'Ifri décryptent les enjeux du triangle stratégique États-Unis/Chine/Europe.

La guerre en Ukraine dope l’OTAN, pas la défense européenne
Le président français juge urgent de bâtir une défense collective sur le continent. Mais la crise ukrainienne a surtout renforcé l'Alliance atlantique et le poids de la Pologne.
RAMSES 2021. Le grand basculement ?
Pour sa 38e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2021. Santé/Climat : COVID-19, et maintenant ? : Le virus est emblématique de la mondialisation : nul ne contrôle ni ne maîtrise sa circulation. Qui gouverne ? Il n'y a pas de gouvernance spécifique du "transversal", des questions mondialisées : santé, environnement, techniques informationnelles... Europe : se refaire ou se défaire : Comme toujours, le bilan européen est en demi-teinte : pâle et décisif, inévitable. Se refaire ou se défaire, se penser comme projet politique ou vivoter comme simple filet de sécurité : voilà l’option qui est devant la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Monde arabe : 10 ans après le faux printemps : La décennie post-printemps et la crise du coronavirus vont dans le même sens : renforcement du contrôle sur les sociétés, aggravation du poids des régimes autoritaires, situation économique catastrophique, division profonde de sociétés en révolte.
La France et la modernisation de l'union douanière UE-Turquie : intérêts et obstacles
Ce rapport fait partie d'une initiative du Centre d'études appliquées sur la Turquie (CATS) de la Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP), avec l'Institut royal Elcano (ELCANO, Madrid), l'Institut polonais des affaires internationales (PISM, Varsovie), l'Istituto Affari Internazionali (IAI, Rome) et la Fondation hellénique pour la politique européenne et étrangère (ELIAMEP, Athènes), pour ouvrir des perspectives de modernisation de l'Union douanière Union européenne-Turquie (CU UE-Turquie).
Conséquences et leçons d’un virus
Les Européens s’apprêtent à prendre leurs vacances à un moment où la pandémie de COVID-19 semble s’éloigner d’eux, malgré les clusters qui apparaissent ici ou là. Pour autant, nous ne sommes pas à l’abri d’une prochaine vague. Après tant de discours imprudents, plus personne n’ose d’ailleurs émettre des prévisions trop précises.
COVID-19 : choc sanitaire et géopolitique
La crise du COVID-19 a durement frappé les pays membres de l’Union européenne. Analysant ses premiers effets sur les grands équilibres mondiaux, Josep Borrell, son Haut Représentant pour la politique étrangère, propose six grands choix politiques pour conforter la résilience de l’Union et la doter d’une véritable autonomie stratégique.
Le bien public mondial, au-delà des mots
Au moment où j’écris ces lignes, l’évolution de la pandémie de COVID-19 semble donner raison à ceux des épidémiologistes ou virologues qui nous annoncent depuis un certain temps que la vague est en train de passer.
La stratégie économico-sécuritaire russe au Mozambique
Depuis le retour de Moscou sur le continent africain - timidement entamé au début des années 2000 et s’accélérant depuis 2014 -, la stratégie russe cible principalement les pays riches en minéraux en utilisant la stratégie suivante pour séduire les régimes africains : fournir des services de sécurité et de communication en échange de ressources naturelles et/ou d’un soutien lors des votes au Conseil de sécurité des Nations unies.
L'économie et la diplomatie : les deux défis de la Chine dans le monde post-COVID-19
Pour tenter d'envisager quelle sera la place de la Chine dans "le monde d'après", deux domaines essentiels - fortement touchés par le COVID-19 - sont à suivre de près dans les mois à venir : l'économie nationale et la diplomatie chinoises. Les conséquences qui se profilent dans ces deux domaines apparaissent durables et pourraient affaiblir la capacité de la Chine à sortir renforcée de la crise, comme on peut le lire ici et là.
Le déconfinement : quelques enjeux
Après mon premier édito il y a un mois (une éternité !), je reviens vers vous, sous la forme de quelques remarques concises.
COVID-19 : le monde d’après est déjà là
Josep Borrell, Haut Représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, analyse les conséquences de la crise du COVID-19.
L’Asie de l’Est et le COVID-19 : le spectre du retour de la pauvreté
« Quand la Chine tousse, le reste de l’Asie s’enrhume. » Jamais cette boutade n’aura été aussi appropriée. La crise du COVID-19 a révélé l’ampleur de la dépendance de l’ensemble des pays d’Asie orientale à l’égard de la Chine, avec des implications profondes sur l’ensemble de la région, et un probable retour de la pauvreté.

« La guerre russe en Ukraine est entrée dans une nouvelle phase, militaire, idéologique et géopolitique »
La stratégie de Moscou en Ukraine marque un tournant. Les négociations sont dans l’impasse, l’offensive militaire se concentre sur le Donbass et le Sud-Est. L’acte II de la guerre s’annonce plus dur encore et les Européens n’ont d’autre choix que de s’y impliquer davantage, observe dans sa chronique Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde ».
Antiaméricanisme revendiqué ou atlantisme discret: ce que les candidats à la présidentielle française pensent des États-Unis
La guerre russe en Ukraine a renforcé les lignes de fracture.

Centrafrique : fin d'un dialogue de réconciliation sans avancées concrètes
Le dialogue de réconciliation nationale en Centrafrique, pays en guerre civile depuis 2013, s'est conclu, dimanche 27 mars, sans avancées concrètes. Une semaine de débat à laquelle les groupes armés n'étaient pas conviés et que l’opposition a boycotté.
L'info s'éclaire sur France Info : édition spéciale guerre en Ukraine
Problèmes logistiques, sous-estimation de la part des firces russes dès le début du conflit ; autant de facteurs qui inscrivent le conflit ukrainien dans la durée et éloignent de plus en plus le Kremlin de son intention initiale de guerre éclair.

Guerre en Ukraine : la stratégie bien rodée de Volodymyr Zelensky devant les Parlements occidentaux

La Russie aura bien du mal à se remettre de cette guerre, quelle qu'en soit l'issue
En lançant son offensive contre le gouvernement de Volodymyr Zelensky et le peuple ukrainien, Vladimir Poutine s'est mis au ban de la communauté internationale.

Contre la menace russe, six femmes face à Vladimir Poutine
Moldavie, Géorgie, Estonie, Lituanie, Finlande, Suède… Six pays géographiquement et historiquement inquiets de la Russie. Par coïncidence, ces États sont aujourd’hui dirigés par des femmes, toutes sur une ligne dure vis-à-vis de Poutine.

Pourquoi Macron et Poutine se parlent autant
Durant les dix premiers jours de la guerre d'Ukraine, Emmanuel Macron a été le principal interlocuteur étranger de Vladimir Poutine.

Europe : la guerre pour avoir la paix
Alors que Volodymyr Zelensky a lancé un énième appel de détresse à l’Europe, l’Ukraine a plongé dans une guerre totale. Devant le parlement européen, le chef d’Etat ukrainien demande aux européens de faire preuve de courage en ne se détournant pas du conflit et en assumant la défense de nos valeurs y compris par la guerre. C’est une rupture totale avec l’idéal de paix qui s’était forgé depuis 70 ans, brutalement fracassé au rythme de l’invasion russe.
De Téhéran à Pyongyang : négocier l’atome
Alors que l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien semblait voué à l'échec après le retrait américain décidé par Donald Trump, un nouveau compromis entre les pays signataires serait sur le point d'être trouvé. L'accord limitant le programme nucléaire iranien peut-il encore être sauvé ?
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