Les relations entre l'Inde et la Russie en période difficile : stables mais stagnantes
Cette note examine la trajectoire des relations entre l’Inde et la Russie après février 2022. La guerre en Ukraine est apparue comme un défi important pour les liens bilatéraux, présentant de nouveaux obstacles pour les relations politiques et diplomatiques, et intensifiant les difficultés antérieures dans le développement de la coopération économique.
«Le revirement de Macron sur la Russie s'explique par son projet européen»
DECRYPTAGE. Dimitri Minic, chercheur à l’Ifri, explique les évolutions du chef de l’Etat français vis-à-vis du Kremlin par la priorité accordée à la construction européenne.
Spécialiste de la Russie et chercheur à l’Institut français des relations internationales (Ifri), Dimitri Minic vient de publier une note sur « La politique russe d’Emmanuel Macron : étapes et racines d’une nouvelle approche 2017-2024 ».
Analyse de la politique russe d'Emmanuel Macron (2017-2024)
Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie de l'Ifri, analyse la politique russe d'Emmanuel Macron, depuis le début de son mandat en 2017.
L’actualité en Europe vue par les journaux du continent
La guerre en Ukraine inquiète les Européens, comme a pu le souligner récemment le président français lors de son discours sur l’Europe (25 avril).
« Emmanuel Macron a compris que seul le rapport de force compterait pour faire reculer la Russie »
De la main tendue au bras de fer, Dimitri Minic revient sur l’évolution de la politique russe du président français. Une analyse qui met en perspective son discours sur l’Europe prononcé ce jeudi à la Sorbonne.
La politique russe d’Emmanuel Macron : étapes et racines d’une nouvelle approche, 2017-2024
La France tient vis-à-vis de la Russie une position ambivalente depuis des décennies, une position en partie fondée sur des mythes, des projections et des ambitions peu réalistes.
Les armes nucléaires sont dissuasives : la Russie tente de semer la peur en Occident
La crainte que la Russie n'utilise des armes nucléaires - si ce n'est pas dans le cadre de la guerre en Ukraine, mais dans un éventuel conflit contre l'OTAN - paralyse l'Occident. C'est pourquoi un certain nombre de pays européens s'empressent de souligner qu'ils n'enverront pas de troupes en Ukraine et que l'Ukraine ne deviendra pas membre de l'Alliance, car cela conduirait à une guerre nucléaire. Mais cette indécision occidentale ne nuit-elle pas à la dissuasion nucléaire ?
Comment Vladimir Poutine maintient la pression sur la Pologne et les pays baltes
La Russie multiplie les provocations contre Varsovie. En début de semaine, un missile a survolé pendant quelques secondes l’espace aérien polonais. Le président russe est aussi coutumier des mises en garde à l’égard des dirigeants de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie.
Russie : des élites sous contrôle ?
Le pouvoir russe ne se réduit pas à la personne de Vladimir Poutine. Autour de lui, des élites économiques et politiques s’activent pour leurs propres intérêts. Premier volet de notre série d’entretiens vidéo consacrés à la Russie, en partenariat avec l’EHESS.
Entre Washington et Moscou, des canaux de communications inattendus
La Maison-Blanche assure avoir partagé des informations sur un possible attentat en Russie avant l'attaque du 22 mars. Le vendredi 22 mars, Moscou a été frappée par un attentat revendiqué par l'organisation État islamique. Début mars, les États-Unis avaient prévenu les services russes: de «grands rassemblements» étaient susceptibles d'être pris pour cible dans la capitale russe, «y compris des concerts». Une alerte qui aurait été ignorée.
La Russie face à un triple défi : réforme constitutionnelle, chute du prix du pétrole et COVID-19
Le printemps 2020 devait offrir deux points d’orgue à Vladimir Poutine. Le 22 avril, un vote populaire était censé couronner la procédure de révision constitutionnelle, ouvrant le chemin au maintien du président russe au pouvoir jusqu’en 2036.
Washington-Moscou : la réconciliation attend toujours
Le 50ème numéro des Grands Dossiers de Diplomatie est consacré à la géopolitique des Etats-Unis. Laurence Nardon y publie un entretien sur les relations entre Washington et Moscou. Il y est notamment question de l'ingérence russe dans la vie politique américaine.
RAMSES 2019. Les chocs du futur
Pour sa 36e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2019. Démographie : vieillissement, urbanisation, migrations, réchauffement climatique : comment faire vivre ensemble 9 milliards d'humains ? Chine : puissance économique, diplomatique, militaire, énergétique, technologique : quelles sont les forces et les limites de ce nouveau Grand ? Iran/Arabie Saoudite : ouvert sur de multiples fronts, le conflit entre ces deux Grands du Moyen-Orient peut-il dégénérer ?
Russie : au seuil des présidentielles
Les succès de politique étrangère, la résilience de l’économie et les dernières législatives gagnées par le parti Russie unie semblent préparer un terrain favorable à la réélection de Vladimir Poutine. Mais les foyers de protestation se multiplient et le peu d’intérêt de la population pour des élections verrouillées comporte des risques. Au-delà de l’épreuve électorale, la question du contenu du prochain mandat est ouverte.
La Russie de Poutine en 100 questions
Pourquoi Vladimir Poutine est-il si populaire ? A-t-il un projet pour la Russie ? Y a-t-il une vraie opposition politique ? La Russie est-elle un pays développé ? Qui sont les alliés de la Russie ? La Tchétchénie vit-elle selon ses propres lois ? Quelles sont les raisons de l’intervention russe en Syrie ? En quoi croit la jeunesse russe ? Quel sera l’« après-Poutine » ?
Dossier RAMSES 2018 : Où va la Russie ?
Que nous dit le spectaculaire « retour » diplomatique russe sur le poids à venir de Moscou ? Ses relations avec son environnement proche sont loin d'être stabilisées ; son rôle dans les affaires globales du monde reste mal défini ; et les difficultés internes pourraient refaire leur apparition dans une année préélectorale.
RAMSES 2018. La guerre de l'information aura-t-elle lieu ?
Pour sa 35e édition, trois questions majeures au coeur du RAMSES 2018. Le désordre visible du monde prélude-t-il à une dangereuse décomposition, ou à une réorganisation qui articulerait jeu des puissances et interdépendance ? Que pèse réellement, que pèsera demain la Russie, symbole du come back de la puissance sur la scène conflictuelle ? Enfin : l’information n’est-elle pas le nouveau référentiel des relations internationales, définissant une nouvelle scène, de nouveaux enjeux, de nouveaux moyens d’affrontement ?
Le kadyrovisme : un rigorisme islamique au service du système Poutine ?
Cette note analyse le kadyrovisme au sens d’une idéologie relativement bien structurée, dotée de sa propre logique interne, de ses outils de propagande, et reflétant la réalité du pouvoir de Ramzan Kadyrov, fondé sur la soumission à Vladimir Poutine mais également mâtiné de provocations à l’encontre de la figure paternelle du président russe.
Décompositions démocratiques / Que faire avec la Russie ?
De l’élection de Donald Trump aux dérives politiques de plusieurs régimes d’Europe de l’Est, en passant par les débats de Nuit debout et les critiques du déficit démocratique européen : les régimes démocratiques paraissent aujourd’hui moins légitimes, leur pérennité moins assurée.
Pourquoi la société russe soutient-elle la politique actuelle du Kremlin ?
La récession a ralenti en Russie en 2016, grâce à l'adaptation de l'économie à une conjoncture défavorable, mais elle perdure. Les revenus réels de la population ont chuté depuis trois ans et la pauvreté s'est considérablement accrue. Paradoxalement, cette situation ne semble pas avoir entamé la faveur dont jouit Vladimir Poutine, qui recueillait presque 90% de soutiens à l'automne 2015, et dont la popularité a légèrement fléchi depuis un an mais demeure très élevée.
« Emmanuel Macron a compris que seul le rapport de force compterait pour faire reculer la Russie »
De la main tendue au bras de fer, Dimitri Minic revient sur l’évolution de la politique russe du président français. Une analyse qui met en perspective son discours sur l’Europe prononcé ce jeudi à la Sorbonne.
Les armes nucléaires sont dissuasives : la Russie tente de semer la peur en Occident
La crainte que la Russie n'utilise des armes nucléaires - si ce n'est pas dans le cadre de la guerre en Ukraine, mais dans un éventuel conflit contre l'OTAN - paralyse l'Occident. C'est pourquoi un certain nombre de pays européens s'empressent de souligner qu'ils n'enverront pas de troupes en Ukraine et que l'Ukraine ne deviendra pas membre de l'Alliance, car cela conduirait à une guerre nucléaire. Mais cette indécision occidentale ne nuit-elle pas à la dissuasion nucléaire ?
Comment Vladimir Poutine maintient la pression sur la Pologne et les pays baltes
La Russie multiplie les provocations contre Varsovie. En début de semaine, un missile a survolé pendant quelques secondes l’espace aérien polonais. Le président russe est aussi coutumier des mises en garde à l’égard des dirigeants de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie.
Russie : des élites sous contrôle ?
Le pouvoir russe ne se réduit pas à la personne de Vladimir Poutine. Autour de lui, des élites économiques et politiques s’activent pour leurs propres intérêts. Premier volet de notre série d’entretiens vidéo consacrés à la Russie, en partenariat avec l’EHESS.
Entre Washington et Moscou, des canaux de communications inattendus
La Maison-Blanche assure avoir partagé des informations sur un possible attentat en Russie avant l'attaque du 22 mars. Le vendredi 22 mars, Moscou a été frappée par un attentat revendiqué par l'organisation État islamique. Début mars, les États-Unis avaient prévenu les services russes: de «grands rassemblements» étaient susceptibles d'être pris pour cible dans la capitale russe, «y compris des concerts». Une alerte qui aurait été ignorée.
Attentat près de Moscou : « La population russe semble condamnée à subir la chasse aux menaces imaginaires du Kremlin »
En laissant entendre que l’Ukraine serait impliquée dans le massacre du Crocus City Hall, pourtant revendiqué par l’organisation État islamique, Vladimir Poutine perpétue la logique d’une élite politico-militaire qui accuse l’Occident de tous les maux, analyse Dimitri Minic, spécialiste de la pensée stratégique russe, dans une tribune au « Monde ».
Comment Poutine ignore l’EI pour mieux museler les critiques
Obnubilé par la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine refuse de commenter la revendication par Daesh de l’attaque au Crocus City Hall de Moscou, préférant instrumentaliser ce tragique événement pour charger Kiev.
Derrière l’attentat terroriste à Moscou, les failles de la sécurité russe
Concentrés sur l’Ukraine, les services de renseignement russes n’ont pas anticipé une l’attaque de l’Etat Islamique. Mais par défiance, le Kremlin aussi est resté aveugle face aux alertes américaines.
Les faits - L’attaque de vendredi soir est la plus meurtrière sur le territoire russe depuis le siège de l'école de Beslan en 2004, lorsque des militants islamistes avaient pris en otage plus de 1 000 personnes, dont des centaines d’enfants.
Vladimir Poutine n’a eu qu’une semaine pour savourer sa réélection. Lui qui, lors de sa victoire, remerciait le peuple russe de lui avoir fait à nouveau confiance, doit aujourd’hui faire face aux retombées d’un attentat terroriste. 137 personnes ont perdu la vie vendredi lors d’une fusillade, dans la salle de concert du Crocus près de Moscou. L’attaque a rapidement été revendiquée par l’Etat Islamique.
« Moscou ne veut avoir qu’un réel ennemi : l’Occident »
Au lendemain de l’attentat dans la banlieue de Moscou, revendiqué par l’État islamique, le président russe a pointé la responsabilité de l’Ukraine. Pour le chercheur Dimitri Minic, de l’Ifri, Poutine pourrait en profiter pour « durcir encore la guerre contre l’Occident ».
Dans sa première intervention depuis le tragique attentat qui a fait 133 morts vendredi soir dans la banlieue de Moscou, le président russe, Vladimir Poutine, a insisté sur le fait que quatre auteurs de l’attaque ont été arrêtés alors qu’« ils se dirigeaient vers l’Ukraine où, selon des données préliminaires (des enquêteurs), une “fenêtre” avait été préparée pour qu’ils franchissent la frontière ».
Emmanuel Macron défie Vladimir Poutine
Emmanuel Macron se positionne de plus en plus comme le chef militaire de l’Europe. Le président français tente de prendre l'initiative et de combler le vide de pouvoir qui se dessine maintenant que l'Europe n'est plus sûre du soutien américain.
Les Nouvelles routes de la soie chinoises : quelle place pour la Russie ?
Comment la Russie perçoit-elle le projet chinois des Nouvelles routes de la soie ?
Quelle place pour la Russie au sein des Nouvelles routes de la soie chinoises ?
Comment le projet chinois des Nouvelles routes de la soie est-il perçu en Russie ? Quelles en sont les similarités avec le "Greater Eurasian Project" russe ? Quelle coopération entre la Russie et la Chine peut-on envisager en Asie centrale ?
Débat : Le monde post-guerre froide se défait. Quel monde nouveau ? (Thierry de Montbrial et Marc Semo)
Quelle nouvelle scène internationale peut émerger du désordre d'aujourd'hui ?
Russie : au seuil des présidentielles - RAMSES 2018 (Tatiana Kastouéva-Jean)
Tatiana KASTOUEVA-JEAN, directrice du Centre Russie/NEI de l'Ifri, s'interroge sur la société politique russe à l'approche des prochaines présidentielles. Les succès de politique étrangère ne cachent-ils pas des faiblesses persistantes ?
RAMSES 2018 : perspectives de Thierry de Montbrial
Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'Ifri, s'entretient avec Dominique David sur les enjeux actuels de la scène mondiale : dans les crises actuelles, voit-on poindre un désordre généralisé, ou une adaptation à venir de la mondialisation ?
Russie - Thomas Gomart et Tatiana Kastouéva-Jean auditionnés par le Sénat
La Russie : élément de stabilisation ou de déstabilisation du système international ?
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