Guerre en Ukraine : Kiev prépare une nouvelle contre-offensive
Le pays a reçu cette semaine une vingtaine de chars Leopard 2, fournis par l’Allemagne. Livraisons de matériels, intensification de la formation et du renseignement… les forces ukrainiennes s’organisent en vue de manœuvres d’envergure.
Dimitri Minic - Pensée et culture stratégiques russes
Interview de Dimitri Minic, dans le cadre de la sortie de son ouvrage Pensée et culture stratégiques russes : du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine, en librairie le 20 avril 2023.
L'armée chinoise a-t-elle dépassé l'armée russe ?
A Moscou, Xi Jinping et Vladimir Poutine ont signé un accord ouvrant «une nouvelle ère» dans leurs relations qui, sur le plan militaire, connaissent une inversion croissante des rapports de force. La «nouvelle ère» des relations russo-chinoise débute sur un franc déséquilibre sur le plan militaire et technologique. L'avantage historique du Kremlin s'amenuise au fur et à mesure des investissements colossaux consentis par Pékin dans son industrie de défense.
La nouvelle puissance médiatrice chinoise ?
Guerre en Ukraine : le Kazakhstan se cherche un équilibre entre Moscou entre Kiev
Les électeurs kazakhs renouvellent leur Parlement ce dimanche alors que le pays tente en pleine guerre d’Ukraine de s’émanciper de Moscou.
L'encombrant héritage de la politique du SPD à l'égard de la Russie de Vladimir Poutine
Le parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) est fier de l’histoire de l’Ostpolitik, qui, selon lui, a ouvert la voie à la réunification allemande. Avec la ferme volonté de poursuivre cette politique à l’Est même après la fin de la Guerre froide, les responsables politique du SPD de ces 20 dernières années ont misé, dans le cadre de leurs responsabilités gouvernementales, sur un partenariat avec la Russie qui avait pour but de démocratiser la Russie par le biais du commerce bilatéral et de l’interdépendance économique et énergétique.
Russie-Chine : l’alliance qui défie l’Occident ?
Xi Jinping rencontre Vladimir Poutine : que recouvre la nouvelle "amitié" entre Moscou et Pékin ? Comment les démocraties libérales doivent-elles réagir ? On en débat avec nos invités.
Xi Jinping à Moscou, l'axe anti-Occident ?
Xi Jinping effectue une visite d'Etat à Moscou, un an après le début de l'agression de l'Ukraine par la Russie et quelques jours après l'émission d'un mandat d'arrêt à l'encontre de Vladimir Poutine par la Cour pénale internationale. Que peut-on attendre de cette visite ?
Guerre en Ukraine : « La Chine n'a fait aucun acte dans le sens d'une médiation » avec la Russie
Le président chinois Xi Jinping est arrivé lundi en Russie pour un sommet avec Vladimir Poutine. Marc Julienne, responsable des activités Chine de l’Institut français des relations internationales (Ifri), analyse les enjeux de cette rencontre pour la suite de la guerre en Ukraine.
Xi Jinping, médiateur No 1 du conflit en Ukraine? Diplomatie chinoiseXi Jinping, médiateur No 1 du conflit en Ukraine?
L'Union européenne au secours de l'Ukraine
Les relations entre l’Ukraine et l’Union européenne se sont resserrées à l’occasion des récents événements.
Entre contrôle étatique et développement d'un marché. Le financement de l'enseignement supérieur en Russie
"Le financement de l'enseignement supérieur en Russie", Revue internationale d'éducation n° 65
Dossier: le financement de l'éducation, CIEP, Sèvres, avril 2014, p.69-77
ISBN : 978-2-85420-603-6
Editeur : Centre International d'Études Pédagogiques (CIEP)
Russie: quelle lecture de la crise syrienne ?
Les raisons du positionnement de Moscou sur le conflit syrien sont protéiformes. Les hiérarchiser permet d'appréhender avec davantage de nuances l'intransigeance de la diplomatie russe quant à la question syrienne. Avant toute chose, Moscou reste obsédée par sa quête paritaire avec les États-Unis. Les élites russes demeurent profondèment anti-américaines. Craignant plus que tout une érosion de son statut de grande puissance, la Russie s'appuie sur la carte syrienne pour tenter d'opérer un retour stratégique au Moyen-Orient, sur fond de confrontation entre les Occidentaux et l'Iran. Sur cet échiquier, Moscou joue avec de multiples pions : le contentieux nucleaire, le bouclier antimissile de l'OTAN et les routes de l'énergie pour l'Europe.
Internet en Russie : une forte croissance
Depuis 2008, le numérique est pleinement associé à la politique de « modernisation » voulue par Dmitri Medvedev. Avant tout, internet est considèré par les autorités comme un levier substantiel pour porter la croissance et la diversification de l'économie russe L'objectif est double: d'une part, rendre la Russie moins dépendante de la rente énergetique, dont l'Etat féderal extrait près de la moitié de ses revenus. D'autre part, faire d'internet un « produit » russe, en d'autres termes, ne plus le considérer comme une importation occidentale pour des raisons de prestige, de sécurité nationale et de rattrapage technologique.
Crise en Ukraine : un regard intérieur
Fin 2013, les nombreuses erreurs commises par le régime de Viktor Ianoukovitch ont abouti à l'aggravation de la crise systémique ukrainienne. Les racines de cette crise se trouvent dans le décalage entre les espoirs soulevés par l'indépendance de 1991 et les déceptions générées par l'organisation politique et sociale de type postsoviétique.
Europe - Russie : l'interdépendance énergétique est-elle une fatalité ?
2006, 2009 et 2014. Trois années clés pour la politique gazière de l’Union européenne (UE), qui rappellent que l’énergie reste un élément déterminant des relations politiques entre l’Union et la Russie. L’UE importe près de 70% du gaz qu’elle consomme, dont 27% en provenance de Russie. La Russie exporte vers l’UE 55% de son pétrole, 85% de son gaz. L’interdépendance énergétique entre la Russie et l’UE reste une évidence.
L'université Goubkine : réservoir de cadres pour le secteur pétrolier et gazier
Cette monographie s'inscrit dans le cadre du projet de recherche "Zoom sur les universités russes" qui vise à analyser une série d'établissements d'enseignement supérieur russe (EES). Elle est consacrée à l'Université du pétrole et du gaz Goubkine, située à Moscou.
Caucase du Nord, "l'homme malade" de la Russie
La crise au Caucase du Nord exerce une influence négative sur la Russie.
Poutine : l'annexion... "pour toujours" ?
C’est désormais officiel. Le président russe Vladimir Poutine a proclamé l’annexion des quatre régions ukrainiennes de Donetsk, Lougansk, Zaporijia et Kherson contrôlées, en partie ou en totalité, par l’armée russe. Le Kremlin organisait cet après-midi une cérémonie pour célébrer l’événement. Vladimir Poutine a tenu un discours offensif. S’il a affirmé que son pays "n’aspire pas" à restaurer l’URSS, l’autocrate a indiqué que les habitants des régions ukrainiennes annexées seront des "citoyens pour toujours". Il a également appelé l'Ukraine à "cesser immédiatement les hostilités". Des festivités pour célébrer l'annexion doivent se dérouler cet après-midi sur la très symbolique place Rouge, qui jouxte le Kremlin.
L’exode et la révolte anti-guerre dans la Russie de Poutine
Mercredi 21 septembre, Vladimir Poutine annonçait la mobilisation partielle. Depuis des milliers de jeunes russes ont fui et nombre de manifestants ont été arrêtés. En parallèle, Poutine a annexé 4 régions après de prétendus référendum. Jusqu'où ira Poutine ? Jusqu'où la population le soutiendra ?
« Le projet impérial russe s’est construit au fil des échecs de Moscou à imposer sa vision du monde »
Alors que la Russie entérine vendredi l’annexion de territoires ukrainiens, la professeure Marlène Laruelle, spécialiste du monde slave, analyse comment le projet impérial russe – et sa vision historique sur le long terme – s’est imposé peu à peu dans l’esprit de Vladimir Poutine. L’invasion russe en Ukraine a relancé les débats sur la nature impériale de la Russie. Mais les discussions sont souvent teintées de « présentisme » (relire les événements du passé à la lumière du présent) et mettent sous le tapis des nuances qui sont pourtant fondamentales pour comprendre ce que le Kremlin espère atteindre avec la guerre en Ukraine.
Annexion de quatre régions administratives d’Ukraine : elles "feront partie de la Fédération de Russie, c'est irréversible"
Les territoires ukrainiens de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia, reconnus indépendants par la Russie après des référendums seront "sanctuarisés, y compris jusqu'à la protection par l'arme nucléaire russe", prévient vendredi 30 septembre sur franceinfo Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie-Nouveaux Etats indépendants à l’IFRI (l’Institut français des relations internationales). Le président russe Vladimir Poutine doit présider ce vendredi une cérémonie de signature de rattachement à la Russie des quatre territoires.
Poutine et le nucléaire : les raisons de ne pas paniquer
Pour la première fois, un pays, la Russie, brandit la menace nucléaire non pour défendre son existence mais pour appuyer l'annexion d'un territoire. Vladimir Poutine prend ainsi des libertés avec des règles en vigueur depuis trois quarts de siècle. Bluffe-t-il ? C'est sans doute le scénario le plus terrifiant qu'on puisse concevoir actuellement.Acculé, Vladimir Poutine lancerait des missiles nucléaires sur l'Ukraine. Ouvrant la boîte de Pandore d'une utilisation de ces armes apocalyptiques verrouillée depuis soixante-dix-sept ans. Avec un risque réel de riposte, conventionnelle, de l'Otan, et ensuite d'escalade nucléaire de part et d'autre.
« La guerre de Poutine contre l’Ukraine est entrée dans une nouvelle phase, encore plus dangereuse »
Avec l’organisation, par Moscou, de référendums locaux et de la mobilisation partielle, assortie de menaces nucléaires, Vladimir Poutine poursuit sa fuite en avant, affirme, dans une tribune au « Monde », la chercheuse spécialiste de la Russie Tatiana Kastouéva-Jean. « Poutine ne commencera pas la guerre contre l’Ukraine : les risques sont trop élevés et il y a plus à y perdre qu’à gagner », entendait-on en Europe avant le conflit. Il l’a pourtant fait.
Vladimir Poutine: face aux défections
La mobilisation décidée en date du mercredi 21 septembre 2022 a provoqué une fuite massive des russes mobilisables aux frontières géorgiennes et kazakhstanaises notamment. Ces scènes, surréalistes, interrogent sur la pérennité du régime du Kremlin, et sur la crise de confiance que traverse actuellement l’armée russe. Car si le début de "l'opération militaire spéciale" en Ukraine a laissé la majeur partie de la population russe dans l'indifférence, la mobilisation semble être annonciatrice d'une toute autre réaction.
La guerre en Ukraine ravive les débats sur la dissuasion nucléaire
La menace sans cesse agitée par Vladimir Poutine d’employer l’arme nucléaire, notamment des armes « tactiques », inquiète, même si beaucoup d’experts continuent de relativiser ce risque.
À quel point Poutine est-il fragilisé?
Sept mois après le début de la guerre en Ukraine, la Russie traverse une mauvaise passe. Sur le terrain, l’Ukraine ne cesse de reconquérir des territoires, et sur le plan diplomatique, le mouvement d’opposition se consolide particulièrement après l’appel à la mobilisation partielle, lancé la semaine dernière par le président russe.
Jusqu’où ira Poutine ?
Avec la mobilisation des réservistes et les référendums dans les régions occupées par la Russie, la guerre en Ukraine prend une nouvelle dimension. Tatiana Kastouéva-Jean revient sur l'escalade et la fuite en avant de Vladimir Poutine.
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