Belgorod : bataille rangée sur le sol russe
Tatiana Kastouéva-Jean était en première partie de l’émission Un Oeil sur le Monde du 22 mai 2023 pour discuter de l'attaque de la ville russe de Belgorod, de la prise de Bakhmout en Ukraine par les forces de Prigojine, et des récents empoisonnements parmi les élites russes.
Dimitri Minic : « La décision d’envahir l’Ukraine était fondée sur un mirage typique des élites politico-militaires russes »
Selon le chercheur, l’enlisement de l’armée russe en Ukraine résulte de la mise en œuvre d’une théorie qui s’est imposée à partir des années 2000. Celle-ci accorde une place centrale à la guerre « psychologico-informationnelle » et aux ingérences plutôt qu’à la lutte armée.
À la recherche de marchés, la Russie mise sur ses partenaires dans le monde islamique
La Russie organise les 18 et 19 mai à Kazan un forum consacré à sa coopération économique avec les pays du "monde islamique". Engagé dès le premier mandat de Vladimir Poutine, ce rapprochement présente aujourd’hui une importance stratégique accrue dans un contexte de rupture avec l’Occident.
Dimitri Minic : « La guerre d’Ukraine est le contraire de la réflexion militaire russe post-soviétique »
Dimitri Minic est chercheur au centre Russie-Eurasie de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Il vient de publier Pensée et culture stratégique russe. Du contournement de la lutte armée à la guerre d’Ukraine (Editions de la Maison des sciences de l’homme, avril 2023). Fruit de sa thèse universitaire, pour laquelle il s’est plongé dans la littérature militaire russe depuis trente ans, cet ouvrage éclaire l’impasse de ce que l’on a appelé en Occident, la « guerre hybride », du fait des présupposés idéologiques anti-occidentaux qui dominent en Russie. La guerre russe d’Ukraine est l’exact contraire de ce que pensaient pouvoir faire les généraux russes.
Guerre en Ukraine : « Le Kremlin a demandé l’impossible a son outil militaire »
Dans une étude précise et documentée, le chercheur Dimitri Minic révèle que Moscou a d’abord cherché à provoquer « l’effondrement de l’Ukraine de l’intérieur ». L’invasion est l’échec de la doctrine militaire russe.
Dimitri Minic : « En Ukraine, les Russes ont voulu contourner la lutte armée, mais ce fut un fiasco total »
Dimitri Minic est chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri, docteur en histoire des relations internationales de Sorbonne Université et spécialiste de la culture politico-stratégique russe. Il publie aux Éditions de la Maison des sciences de l'homme Pensée et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine. Dans un livre déjà de référence, Dimitri Minic analyse comment les théoriciens militaires russes ont pensé les caractéristiques d'une guerre de moins en moins centrée sur la lutte armée. Et les conséquences de cette méthode en Ukraine.
Drones en Ukraine et en Russie : "Il y a une démocratisation de cette technologie"
La Russie accuse Kiev d'avoir voulu assassiner Vladimir Poutine dans une attaque de drones sur le Kremlin mercredi 3 mai. Léo Péria-Peigné, chercheur au Centre des études de sécurité de l’Ifri et spécialiste de l’emploi des systèmes d’armes, était l'invité du 6h20 de France Inter ce jeudi 4 mai.
Chine-Russie : quelle vision du monde?
On ne cesse de s’interroger sur la relation qu’entretiennent la Chine et la Russie… particulièrement depuis le début de la guerre d’Ukraine. Les déclarations récentes de l’ambassadeur de Chine en France ont ajouté au trouble, alors que Lu Shaye contestait devant nos confrères de LCI la légitimité et l’existence des pays issus de l’effondrement de l’Union Soviétique, dont l’Ukraine.
La réorientation stratégique des flux de gaz naturel liquéfié : conséquences sur les routes et nœuds commerciaux
L'année 2022 a été le théâtre privilégié de la militarisation de l'énergie. Suite à son effondrement géopolitique, la Russie a entrepris sa propre amputation gazière. Le pays est passé du statut de superpuissance énergétique à celle de puissance affaiblie, avec des perspectives incertaines et ne disposant que d'options limitées.
Qu'est-ce que la guerre ? L'évolution de la pensée stratégique russe post-soviétique
Le Collimateur analyse la pensée stratégique russe avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/Eurasie de l’IFRI, à l'occasion de la sortie de son ouvrage Pensée et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine (Maison des sciences de l’Homme).
La Russie : entre la géopolitique et l’émergence
La crise ukrainienne semble faire redécouvrir à l’Europe la géopolitique, avec la prise des territoires, les rivalités entre les grandes puissances et le partage des sphères d’influence. La Russie est pointée du doigt comme la principale initiatrice de ce retour à la géopolitique, elle, qui pourtant faisait de l’émergence une carte majeure de son retour sur la scène internationale.
La Russie : une transition inachevée ?
Huitième puissance économique mondiale, la Russie opère une transition politique et économique depuis l’effondrement de l’URSS en 1991. L’économie russe, fortement dépendante de ses exportations d’hydrocarbures, est confrontée à d’importants problèmes structurels (faible diversification, réformes inachevées) auxquels s’ajoutent depuis quelques mois une série de des difficultés conjoncturelles (baisse du prix des matières premières, chute du rouble, sanctions occidentales).
Les nouvelles alliances énergétiques russes : mythes et réalités
Cet article analyse les « nouveaux » partenariats énergétiques de la Russie avec la Chine et la Turquie – un partenariat que le Kremlin présente comme une alternative aux relations énergétiques avec l'Occident.
The Nexus Between the Conflicts in the Mideast and Ukraine
"Two simultaneous conflicts in Europe and the Middle East have brought the international order into flux. Russia’s annexation of Crimea and destabilization of eastern Ukraine have deeply undermined European security. Meanwhile, the self-declared Islamic State’s proclamation of a caliphate in western Iraq and eastern Syria has unsettled the Middle East. While it may be tempting for foreign policymakers to consider "Syraq" and "Rukraine" as unrelated crises, the tensions in Eastern Europe have strong implications for the situation in the Middle East, and vice versa. Indeed one of the greatest challenges to global governance is the combination of an assertive and declining Russia, and a disintegrating Middle East."
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The Council of Councils is a CFR initiative connecting leading foreign policy institutes from around the world in a common conversation on issues of global governance and multilateral cooperation. The Council of Councils draws on the best thinking from around the world to find common ground on shared threats, build support for innovative ideas, and introduce remedies into the public debate and policymaking processes of member countries. The membership of the Council of Councils includes leading institutions from twenty-five countries, roughly tracking the composition of the Group of Twenty (G20). The network facilitates candid, not-for-attribution dialogue and consensus building among influential opinion leaders from established and emerging nations. A list of member organizations is available on the Council of Councils roster page. |
Le système Poutine : bâti pour durer ?
L’annexion de la Crimée et la crise ukrainienne ont permis à Vladimir Poutine d’incarner de nouveau une Russie dominante, autour de valeurs conservatrices rassemblant la nation.
La logique non économique de Vladimir Poutine
La crise économique russe ne découle pas des décisions occidentales suite au conflit russo-ukrainien. Cette crise était prévue et annoncée.
Russie : de la « grande stratégie » à la « guerre limitée »
Au service d’une « grande stratégie », Moscou dispose d’abord de l’arme énergétique : mais l’effondrement des cours du pétrole et le conflit avec l’Ukraine la relativisent fortement. La dimension militaire, traditionnelle, est aujourd’hui limitée à la capacité de mener de « petites guerres » localisées. Reste la volonté d’ériger la Russie en puissance de valeurs contestant la primauté occidentale. Moscou joue ses cartes, mais il s’agit des cartes d’une puissance faible.
La Russie, une puissance révisionniste ?
Du raid sur Pristina (1999) à l’annexion de la Crimée (2014), Moscou entend montrer qu’elle ne se résigne pas à être une puissance de second rang se ralliant à des règles définies par d’autres.
La Russie, une puissance faible ? / Climat : avant la Conférence de Paris
Comprendre la Russie d’aujourd’hui, c’est savoir qu’elle se définit d’abord dans l’action extérieure – ce qui peut être dangereux. Qu’elle a les moyens d’agir – énergie, armes… –, mais que ces moyens sont limités. Qu’elle connaît des difficultés économiques bien antérieures aux sanctions, que le régime se refuse à traiter… économiquement. Et que le raidissement du régime poutinien ne saurait garantir sa propre durée.
C’est autour de ces éléments de réflexion que s’organise le dossier de ce numéro de Politique étrangère, éléments fondamentaux pour identifier la nature même d’une Russie qui n’est ni le grand méchant loup, ni la douloureuse incomprise qu’on nous décrit ici ou là.
Ce même numéro s’interroge sur les chances de succès de la prochaine COP 21. Pourra-t-elle éviter de donner enfin son prix au carbone ? Et les pays du nord reconnaîtront-ils enfin leur responsabilité historique dans les émissions de gaz à effet de serre ? À ces seules conditions un accord général deviendrait possible, qui pourrait garantir le développement des pays du sud.
Cette livraison de Politique étrangère s’attache également aux multiples abcès d’un Sud en feu : Syrie, Irak, Soudan du Sud, Nigéria – toutes géographies où c’est l’idée même d’État, au sens de la pensée occidentale, qui semble remise en cause.
Les facteurs intérieurs de la politique étrangère russe
Dans la crise ukrainienne, l’Occident s’est fait surprendre par la brutalité de la réaction russe, mais aussi par le soutien massif à la politique de Vladimir Poutine des élites et de la population (à 88 %), malgré l’impact des sanctions et des contre-mesures qui contribuent à la dégradation de la situation économique.
Après neuf mois de guerre, où en est-on sur le front ?
Tandis que le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a accusé la Russie de se servir de l’hiver comme d’une « arme de guerre », un drone attribué à Kyiv a été abattu au-dessus de Sébastopol jeudi 8 décembre. En Crimée et à Bakhmout, les affrontements redoublent d'intensité.
À quoi ressemble la vie quotidienne en Russie ?
Comment vit la société russe depuis le début de la guerre en Ukraine ? On en parle avec l'écrivain Boris Akounine qui a quitté la Russie depuis l'invasion de la Crimée, il raconte ce qu'il pense de Poutine et comment il arrive à entrer en contact avec ses compatriotes.
Zelensky dans le viseur de la télé russe
L'une des images du jour, Volodymyr Zelensky auprès de ses troupes dans le Donbass, comme pour mieux défier Poutine. Le président ukrainien se voit déjà en Crimée. Les attaques ukrainiennes se poursuivent sur les bases russes. À la télévision de Poutine, Volodymyr Zelensky est traité d'Antéchrist avec l'appui de son église.
Zelensky nargue Poutine
Vladimir Poutine a été filmé lundi au volant d'une voiture sur le pont de Crimée, partiellement détruit en octobre. Il s'agit de sa première visite dans la péninsule annexée depuis le début de l'offensive contre l'Ukraine.
La Russie a-t-elle encore les moyens de sa guerre ?
Tandis que le Président Biden réaffirmait ces jours-ci son soutien indéfectible à l'Ukraine, Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan s’exprimait lui en début de semaine pour dénoncer la nouvelle stratégie russe consistant à bombarder les infrastructures civiles vitales des ukrainiens. 40% du système énergétique ukrainien est en effet actuellement hors d’état de servir selon les opérateurs locaux.
Ukraine: faut-il craindre une attaque nucléaire ?
Héloïse Fayet, chercheur à l'IFRI spécialisée en dissuasion nucléaire essaie d'évaluer le risque d'attaque nucléaire de la Russie.
Kherson : la défaite qui change tout ?
Une victoire jugée "importante". Le ministre ukrainien des affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a salué cette après-midi la reprise de Kherson, ville du sud de l'Ukraine. Le drapeau bleu et jaune a même été hissé après le départ des troupes russes depuis mercredi. Un nouveau revers pour Moscou. Kherson était la seule capitale régionale a avoir été conquise depuis le début du conflit.
Vladimir Poutine, la guerre du froid et de l'eau ? Les déboires de l'armée russe
Cela fait plus de huit mois que la Russie a envahi l'Ukraine. Les soldats mais aussi la population sont affectés par la guerre. Côté Ukrainiens, il faut faire face à des coupures d'électricité, d'eau et de chauffage. Côté Russes, l'armée semble mal préparée et angoissée.
Kherson annexée : c'est quoi la suite ?
Avec: Anne-Sophie Warmont, envoyée spéciale de BFMTV à Kiev (Ukraine). Masha Kalina, conseillère en art ukrainienne. Le colonel Michel Goya, consultant défense pour BFMTV. Christian Makarian, éditorialiste au journal Le Point, spécialiste de politique internationale. Héloïse Fayet, chercheuse au centre des études de sécurité de l'Ifri, spécialiste du nucléaire. Et Sylvie Bermann, consultante diplomatie pour BFMTV, ancienne ambassadrice de France en Russie.
L'expert russe Pavel Baev : "Les jours de Poutine sont comptés"
Pour l'analyste russo-norvégien du prestigieux Institut de recherche pour la paix d'Oslo, l'érosion du pouvoir du maître du Kremlin a atteint un point de non-retour. La semaine dernière, le professeur russo-norvégien Pavel Baev a fêté le 30e anniversaire de son déménagement en Norvège, où il travaille au sein du prestigieux Institut de recherche pour la paix d'Oslo.
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