Sécurité - Défense
Sous l’effet de la compétition stratégique mondiale, les enjeux de sécurité et de défense sont marqués par le retour des guerres majeures et de la dissuasion nucléaire, la transformation du terrorisme et la course aux technologies militaires.
Sujets liés
Les mots, armes d'une nouvelle guerre ?
Les Mots armes d’une nouvelle guerre rappelle une vérité souvent oubliée : les mots tuent. Ils préparent l’action militaire et lui donnent un sens. Alors que chaque événement retentit désormais dans le monde entier, répercuté de smartphone en smartphone ou d’ordinateur en ordinateur, tout acte de guerre tend à devenir un acte de communication, et inversement. Les états-majors l’ont aujourd’hui bien compris et se saisissent de cette guerre des récits faite d’armes immatérielles pour intimider des ennemis, rassurer ou galvaniser des opinions publiques chauffées à blanc par le flot d’images reçues sur les réseaux sociaux.
Peut-on remplacer la dissuasion nucléaire par une dissuasion spatiale ?
Jean-Luc Mélenchon veut suppléer la dissuasion nucléaire d'une dissuasion spatiale, en raison des risques de détection des forces nucléaires classiques grâce à des innovations technologiques. Un risque surestimé, selon les experts, alors que le droit spatial interdit strictement d’armer des satellites.
Guerre en Ukraine: le retour du nucléaire dans le discours géopolitique
Depuis le début de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine brandit la menace de l’arme nucléaire.
Guerre de haute-intensité : la France a-t-elle suffisamment de munitions ?
Selon plusieurs élus, la guerre en Ukraine a permis de dévoiler les faiblesses structurelles de l’armée française en cas de conflit avec un autre Etat. Le faible niveau de munitions est régulièrement pointé du doigt. Pour Raphaël Briant, la France doit adapter sa filière munitions aux impératifs « d’une logique de stock. »
Vers une guerre des normes ? Du lawfare aux opérations juridiques
Quelle campagne aérienne au-dessus de l’Ukraine ? Premiers éléments de réflexion
La campagne aérienne russe dans la guerre en Ukraine est relativement faible et désordonnée. Quelles sont les raisons derrière l’absence de supériorité aérienne russe ? Ce briefing livre les premiers éléments d’analyse.
Munitions : la France doit stocker pour « amortir le choc initial » d’une guerre
Les réserves de certains missiles et obus sont limitées, comme le signalaient des militaires dans un rapport de juin 2021. Entretien avec l'un des auteurs.
Guerre en Ukraine : pourquoi la Russie perd tant de hauts gradés sur le front ?
Problèmes de communication, unités dépendantes de leurs supérieurs... Plusieurs raisons pourraient expliquer pourquoi le bilan est si lourd chez les haut-gradés.
Essai d’un missile nucléaire français: «Crise ou pas, c’est important de montrer que le système fonctionne»
Jean-Louis Lozier, ancien chef de la division «forces nucléaires» de l’état-major des armées, analyse pour «Libération» le tir que vient d’effectuer la France, au moment où Vladimir Poutine ne cesse de brandir la menace du feu nucléaire.
Guerre en Ukraine : de l’offensive ratée au carnage, un mois de guerre de l’armée russe
Les fronts sont figés, quatre semaines après l’invasion lancée par Moscou le 24 février. Revers tactiques et pauses volontaires des troupes s’entremêlent et l’hypothèse d’un échec militaire devient envisageable.
Guerre en Ukraine : comment les missiles hypersoniques russes font basculer l'intensité du conflit
La Russie a utilisé par deux fois ses missiles hypersoniques Kinjal. Samedi, contre un entrepôt souterrain d'armements et dimanche une réserve de carburant. Ces missiles hypervéloces et manoeuvrables défient les défenses anti-aériennes les plus perfectionnées.
Montrer la guerre asymétrique? L'exemple de la communication israélienne (2000-2009)
Entente or Oblivion : Prospects and Pitfalls of Franco-British Co-operation on Defence
Contre-insurrection et action psychologique: tradition et modernité
Les conflits d’aujourd’hui se déroulent dans un environnement technologique bien plus sophistiqué que pendant la période de la décolonisation.
L'engagement militaire allemand en Afghanistan : Conditions, évaluation, perspectives
Depuis le début de l’année 2010, les autorités allemandes ont pris conscience que l’engagement de la Bundeswehr en Afghanistan ne peut pas continuer à être maintenu contre la volonté de la majorité de la population allemande. Il est clairement sous-entendu que le gouvernement fédéral et le Bundestag s’aligneront sur le calendrier du président Obama pour retirer progressivement d’Afghanistan les contingents nationaux de l’ISAF à partir de l'été 2011 et remettre aux autorités afghanes la responsabilité de la sécurité du pays.
La coopération civile en Afghanistan : Une coûteuse illusion ?
L'auteur de ce Focus stratégique vient de passer un an en Kapisa et Surobi en qualité de chef de projet au sein de la Cellule Interministérielle Afghanistan Pakistan. De retour en France et s'exprimant à titre personnel, il tire les leçons de son expérience.
Les armées britanniques : Un modèle en crise
Le Royaume-Uni est entré dans l'ère de l'après 11 septembre avec un modèle d'armée repensé à la fin des années 1990 en fonction de deux grands axes de réflexion.
La France dans l'OTAN : La culture militaire française et l'identité stratégique en question
Plus de quarante ans après la décision unilatérale du général De Gaulle de retirer les forces armées françaises du commandement intégré de l’OTAN, le président Sarkozy a décidé de faire reprendre à la France sa " participation pleine et entière " dans la structure militaire de l’Alliance atlantique. Avalisée par le Parlement, cette décision, aboutissement d’un processus de " normalisation " vis-à-vis de l’OTAN entamé dans les années 1990, a suscité peu de débats en France.
Vers la fin de la projection de forces ? II. Parades opérationnelles et perspectives politiques
L'émergence de capacités permettant de perturber ou d'empêcher les opérations de projection de forces est soulignée par un nombre croissant d'experts de défense et de publications officielles, en particulier aux Etats-Unis. Tandis que la plupart des textes publiés à ce sujet se focalisent sur les aspects militaires de la menace, cet article s'efforce de replacer celle-ci dans une double perspective.
Vers la fin de la projection de forces ? I. La menace du déni d'accès
La projection de forces est devenue depuis plusieurs décennies une posture générale et une dimension fondamentale de l’influence que l’Occident tente d’exercer sur le monde.
Jihadisme et contre-terrorisme (2) : Vingt ans de guerre, et après ?
Le Collimateur se penche à nouveau sur la guerre contre le terrorisme depuis deux décennies pour la seconde partie de l’entretien avec Marc Hecker et Elie Tenenbaum autour de leur ouvrage « La Guerre de Vingt Ans » (Robert Laffont).
« La guerre de vingt ans », de Marc Hecker et Élie Tenenbaum
Marc Hecker et Élie Tenenbaum, deux chercheurs à l'Institut français des relations internationales signent La guerre de vingt ans aux éditions Robert Laffont. Ces spécialistes des questions de défense et de terrorisme font la rétrospective de deux décennies de lutte contre le terrorisme.
Lutte anti-terroriste : une guerre sans fin ?
Chercheurs à l’Ifri, Marc Hecker et Elie Tenenbaum analysent les succès et échecs de la lutte contre le jihadisme. De la guerre en Irak à l’Etat islamique.
20 ans de guerre globale contre le terrorisme. Grand angle
2021 marque les 20 ans de l'attentat du World Trade Center. Autant d'années de lutte contre le terrorisme islamiste, décryptées dans un livre qui vient de paraître : "La Guerre de 20 ans".
De l’Afghanistan à l’Irak, les renoncements américains
Le 11 septembre 2021, le retrait des troupes américaines sera achevé en Afghanistan. Un soulagement pour l'opinion publique, mais leur départ risque de créer un vide favorable aux réseaux terroristes. Quel bilan pour ces guerres contre le terrorisme lancées suite aux attaques du World Trade Center ?
Afghanistan : 20 ans de guerre pour rien ?
Les États-Unis ont entamé le retrait de leurs derniers soldats d’Afghanistan, sonnant ainsi la fin d’une longue guerre pour Washington. Qui a gagné cette guerre ? Est-elle réellement terminée ? Que reste-t-il d’al-Qaïda ?
La guerre contre le terrorisme islamiste
Dix après la mort de Ben Laden, vingt après les attentats de New York, on commence à faire le bilan de la guerre contre le terrorisme islamiste. Et il apparaît contrasté.
Dix ans après la mort de Ben Laden, « le djihadisme international a beaucoup évolué »
Le 2 mai 2011, le leader d'al-Qaïda était tué par l'armée américaine, laissant espérer un affaiblissement du terrorisme islamiste. Mais une décennie plus tard, la menace n'a pas disparu et la lutte contre le djihadisme a pris d'autres formes, explique le chercheur Marc Hecker.
Que reste-t-il d’Al Qaïda dix ans après la mort de Oussama Ben Laden ?
Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité de l’Ifri, revient sur la trajectoire d'Al Qaïda depuis la mort d'Oussama Ben Laden, il y a dix ans.
Dix ans après la mort de Ben Laden : « La fin de la guerre contre le terrorisme ne se décrète pas »
ENTRETIEN - Malgré des défaites certaines, la menace des groupes djihadistes est toujours vivace. Le chercheur Marc Hecker dresse le bilan de vingt ans de lutte contre le terrorisme.
Événements à venir
OTAN : 75 ans de solidarité stratégique
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.