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Guerre en Ukraine : la flotte de chars russes à la peine

Interventions médiatiques |

cité par Paul Véronique dans

  L'Express
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Depuis le lancement de l’invasion, la Russie a perdu plus de 1900 chars. Pour compenser, elle en est réduite à racler ses fonds de stock.

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Après plus d’un an de guerre en Ukraine, la flotte de blindés russes commence à donner de sérieux signes de fatigue. Largement mise à contribution depuis le début de l’invasion, elle aurait franchi le 27 mars le cap vertigineux des 1900 chars perdus au combat, selon le décompte tenu par le site spécialisé Oryx. "C’est tout simplement énorme !", commente, un brin médusé, le général Dominique Trinquand, expert militaire et ancien chef de la mission française à l'ONU. Sachant qu’il ne s’agit là que du nombre de pertes avec une confirmation visuelle, le chiffre réel pourrait s’approcher des 2500."

Capacités offensives en berne

Avec leurs 36 tonnes d’acier et leur canon de 100 mm, ces engins peuvent-ils malgré tout se révéler utiles sur le champ de bataille ? "Ces vieux chars vont faire de la masse, mais ils seront aussi beaucoup plus faciles à détruire, pointe Léo Péria-Peigné, chercheur en armement et prospective à l’Institut français des relations internationales. Leur blindage en acier ancien sera vulnérable face à des armes antichars plus basiques que celles utilisées contre des engins modernes."

Se pose aussi la question du nombre de blindés que la Russie peut encore espérer retirer de ses larges stocks hérités de l’ère soviétique. Le Military Balance 2022, une évaluation annuelle des capacités militaires de chaque pays, mentionne quelque 10 200 chars en réserve. Auxquels s’ajouteraient, selon une base de données plus ancienne, un peu plus de 7000 autres blindés construits entre les années 1950 et 1960. 

"Les chiffres théoriques sont très importants, mais dans la pratique très peu de chars sont réellement réparables, et encore moins immédiatement opérationnels, souligne Léo Péria-Peigné. Une grande majorité de ces blindés a été stockée à l’extérieur et prend la rouille depuis des décennies, ou a déjà servi de réservoir de pièces pour réparer d’autres chars."

> Lire l'intégralité de l'article sur le site de L'Express

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Léo PÉRIA-PEIGNÉ

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