Russie - Eurasie
L’Eurasie connaît de profondes mutations. Si le passé soviétique a laissé une empreinte durable, la Russie et les pays d’Europe orientale, d’Asie centrale et du Caucase du Sud ont leur propre trajectoire.
Sujets liés

Ukraine : l'année de la paix incertaine - Politique étrangère, vol. 90, n° 1, printemps 2025

Lors de sa campagne électorale, Donald Trump a promis de régler la guerre en Ukraine en 24 heures. Alors que le président américain s'installe à la Maison-Blanche, différentes options se dessinent pour le futur de ce conflit. Certaines sont plus probables que d'autres, mais aucune ne peut être écartée. Les pays européens paraissent de plus en plus divisés à l'égard de la Russie, et l'Union européenne risque de payer le prix fort si elle ne parvient pas à faire émerger une stratégie commune solide.

Comment Vladimir Poutine maintient la pression sur la Pologne et les pays baltes
La Russie multiplie les provocations contre Varsovie. En début de semaine, un missile a survolé pendant quelques secondes l’espace aérien polonais. Le président russe est aussi coutumier des mises en garde à l’égard des dirigeants de l’Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie.
Attentat près de Moscou : « La population russe semble condamnée à subir la chasse aux menaces imaginaires du Kremlin »
En laissant entendre que l’Ukraine serait impliquée dans le massacre du Crocus City Hall, pourtant revendiqué par l’organisation État islamique, Vladimir Poutine perpétue la logique d’une élite politico-militaire qui accuse l’Occident de tous les maux, analyse Dimitri Minic, spécialiste de la pensée stratégique russe, dans une tribune au « Monde ».

Comment Poutine ignore l’EI pour mieux museler les critiques
Obnubilé par la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine refuse de commenter la revendication par Daesh de l’attaque au Crocus City Hall de Moscou, préférant instrumentaliser ce tragique événement pour charger Kiev.
Derrière l’attentat terroriste à Moscou, les failles de la sécurité russe
Concentrés sur l’Ukraine, les services de renseignement russes n’ont pas anticipé une l’attaque de l’Etat Islamique. Mais par défiance, le Kremlin aussi est resté aveugle face aux alertes américaines.
Les faits - L’attaque de vendredi soir est la plus meurtrière sur le territoire russe depuis le siège de l'école de Beslan en 2004, lorsque des militants islamistes avaient pris en otage plus de 1 000 personnes, dont des centaines d’enfants.
Vladimir Poutine n’a eu qu’une semaine pour savourer sa réélection. Lui qui, lors de sa victoire, remerciait le peuple russe de lui avoir fait à nouveau confiance, doit aujourd’hui faire face aux retombées d’un attentat terroriste. 137 personnes ont perdu la vie vendredi lors d’une fusillade, dans la salle de concert du Crocus près de Moscou. L’attaque a rapidement été revendiquée par l’Etat Islamique.
Julien Nocetti : « La Russie a fait de l’Ukraine un laboratoire expérimental de ses actions cyber »
Pour ce spécialiste des services secrets russes, le conflit en Ukraine démontre que les actions cyber sont désormais aussi importantes que les armements traditionnels.
« Moscou ne veut avoir qu’un réel ennemi : l’Occident »
Au lendemain de l’attentat dans la banlieue de Moscou, revendiqué par l’État islamique, le président russe a pointé la responsabilité de l’Ukraine. Pour le chercheur Dimitri Minic, de l’Ifri, Poutine pourrait en profiter pour « durcir encore la guerre contre l’Occident ».
Dans sa première intervention depuis le tragique attentat qui a fait 133 morts vendredi soir dans la banlieue de Moscou, le président russe, Vladimir Poutine, a insisté sur le fait que quatre auteurs de l’attaque ont été arrêtés alors qu’« ils se dirigeaient vers l’Ukraine où, selon des données préliminaires (des enquêteurs), une “fenêtre” avait été préparée pour qu’ils franchissent la frontière ».
Russia’s Ideological Construction in the Context of the War in Ukraine
Depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine le 24 février 2022, le gouvernement russe s’est activé dans le domaine idéologique pour faire accepter la guerre à la société russe dans la durée. Contrairement aux affirmations de nombreux observateurs occidentaux, cet article soutient que le régime russe a une idéologie, qui se traduit par un projet politique relativement cohérent pour la Russie et par la volonté de construire un nouvel ordre mondial.

Emmanuel Macron défie Vladimir Poutine dans l'adversité
Emmanuel Macron se présente de plus en plus comme le chef militaire de l'Europe. Le président français tente de prendre l'initiative et de combler le vide créé par le fait que l'Europe n'est plus assurée du soutien des États-Unis.
Quand le chef des renseignements extérieurs russes s'affiche en première ligne de la propagande
Le gouvernement français a tenu à réfuter les affirmations de Sergueï Narychkine, chef des renseignements extérieurs russes, qui avait évoqué l’envoi prochain de 2 000 soldats français en Ukraine. Un exemple typique de désinformation grossière ? Peut-être, mais cela ne veut pas dire que l’infox est forcément inefficace.

Réélu avec plus de 87 % des voix, Vladimir Poutine repart à l'offensive
Au pouvoir depuis 2000, le chef du Kremlin a remporté sa cinquième élection présidentielle avec des résultats battant tous les records, y compris de participation (75 %). Sa priorité : le conflit en Ukraine.
L'aide au développement : la percée chinoise au Tadjikistan et au Kirghizstan
Terrorisme islamiste en Grande Asie centrale : "Al-Qaïdisation du djihadisme ouzbek
Crise russo-géorgienne : les erreurs de Tbilissi
Si la Géorgie a plus que jamais besoin d'aide et de soutien stratégique, ses dirigeants devront intégrer que ni la coercition militaire ni l'irresponsabilité politique n'ont leur place en Europe.
Crise russo-géorgienne : les trois dilemmes des Occidentaux
Trois dilemmes majeurs s'imposent aux Occidentaux, qui concernent la compréhension et le traitement de cette crise.

Prigojine banni, Wagner conservé : c’est suspect ?
Tatiana Kastouéva-Jean était en première partie de l’émission Un Oeil sur le Monde du 26 mai 2023 pour discuter de la rébellion de Prigojine.

«Échec du Kremlin», «acte désespéré» : les premières réactions des experts de la Russie après le coup de force de Prigojine
L'ancien cuisinier de Vladimir Poutine, aujourd'hui à la tête du groupe Wagner et protagoniste de la guerre en Ukraine, a-t-il lancé une tentative de coup d'État en Russie ? «Prêt à mourir», Evguéni Prigojine affirme ce samedi être entré en Russie avec ses «25.000 hommes» pour «libérer le peuple russe». «Nous détruirons tout ce qui sera mis sur notre route.» «On continue, on ira jusqu'au bout», a lancé le chef milicien en menaçant de marcher sur Moscou si le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, et le général Valéri Guérassimov, chef d'état-major des Armées, ne viennent pas le rencontrer.
Dimitri Minic, spécialiste de l’armée russe : « La crédibilité du Kremlin est ébranlée »
Dans un entretien au « Monde », ce chercheur spécialiste de l’armée russe estime qu’un ralliement d’une partie des forces armées au fondateur du Groupe Wagner, Evgueni Prigojine, n’est plus à exclure.
Dimitri Minic : «Prigojine a symboliquement déposé Poutine»
Selon ce spécialiste de l'armée russe, « la tentative de coup d'Etat est un tournant majeur » pour un régime dont la crédibilité était déjà atteinte
Parler d’opinion publique "n’a aucun sens, on ne sait pas ce que pensent les Russes"
"On ne sait pas ce que pensent les Russes. Dans une dictature, ce qui est la définition du régime depuis plusieurs années, la notion même d’opinion personnelle n’existe plus”.
Thomas Gomart : « Les troupes russes sont dans une posture défensive en Ukraine. »
Contre-offensive ukrainienne, sommet de l'OTAN des 11 et 12 juillet 2023 à Vilnius, livraison de F-16 à l'Ukraine, Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, revient sur les principaux récents faits marquants de la guerre d'Ukraine.

Guerre en Ukraine : ce que l'on sait de l'opération de désinformation russe "Doppelgänger" qui a visé la France
Cette campagne s'inscrit dans la "guerre hybride" menée par Moscou, dont le but est d'influencer l'opinion publique dans les pays occidentaux.
Contre-offensive : ce que prépare Poutine
L’heure de la contre-offensive a bien sonné. Annoncée depuis des mois, démentie la semaine dernière, la contre-attaque ukrainienne pour reprendre les territoires occupés par la Russie a été confirmée par Volodymyr Zelensky. Selon le président ukrainien, « les combats sont difficiles, mais nous progressons, et c’est très important », a-t-il déclaré dans son adresse quotidienne lundi soir. « La météo n’est pas favorable - la pluie rend notre tâche plus difficile - mais la force de nos soldats donne de bons résultats », a-t-il ajouté, en saluant le retour du drapeau ukrainien dans des « territoires nouvellement libérés ».
Ukraine : destruction du barrage de Kakhovka. À qui profite le crime ?
Destruction du barrage de Kakhovka : à qui profite le crime ? Pour en parler, Dimitri Minic, docteur en histoire des relations internationales et chercheur au centre Russie/Eurasie de l'Ifri est l'invité d'Yves Calvi. Il publie Pensées et culture stratégiques russes. Du contournement de la lutte armée à la guerre en Ukraine (éditions de la Maison des sciences de l'homme, avril 2023).
Jusqu’où peut aller Prigojine ?
Evgueni Prigojine, cet ancien cuisinier de Poutine, est à la tête de Wagner, une armée privée qui fait beaucoup parler d’elle dans le Donbass. Il est aussi une présence constante dans les médias, à la fois parce qu’il s’y met en scène, mais aussi parce qu’il y vocifère contre l’État-major ou les oligarques russes. Que révèle Prigojine sur le fonctionnement de la Russie, du Kremlin, de l’armée ? Jusqu’où peut-il aller alors que s’accumulent des accusations de crime de guerre ? Dimitri Minic était l’invité de Philippe Gélie dans l’émission Le Club Le Figaro International pour en discuter.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
