Entre ambitions industrielles et contribution à l'OTAN, les défis de la European Sky Shield Initiative
La guerre en Ukraine et la reconnaissance de la Russie comme principale menace pour la sécurité européenne poussent les Alliés à réinvestir dans leur défense sol-air et antibalistique.
Guerre en Ukraine : Sergueï Sourovikine, un dur connu pour sa brutalité, à la tête de l’offensive russe
Samedi, Moscou a officialisé la nomination de Sergueï Sourovikine à la tête de « l’opération militaire spéciale ». Depuis juin, celui qui est réputé pour sa cruauté commandait les forces « Sud » en Ukraine.
Guerre en Ukraine : les stocks de missiles de la Russie en question, après les bombardements massifs en Ukraine
Vladimir Poutine a lui-même évoqué des « frappes massives ». Lundi 10 octobre, la Russie a lancé 84 missiles et 24 drones suicides sur l’Ukraine, selon un décompte établi par le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Au total, 23 villes ont été touchées, parmi lesquelles Lviv, Kharkiv, Odessa, Dnipro ou encore Zaporijia. Plusieurs cités, situées dans l’ouest du pays, loin des combats, n’avaient pas connu un tel déluge depuis le début du conflit. La capitale, Kiev, où plusieurs projectiles se sont abattus, n’avait plus été visée depuis le 26 juin. A titre de comparaison, la Russie avait tiré 168 missiles, le 24 février, lors du déclenchement de son attaque sur l’Ukraine. [...]
La question est : quand les Etats-Unis décideront-ils de la fin de la partie ?
Ukraine. Le président et fondateur de l’Institut Français des relations internationales livre son analyse sur les conséquences pour l’Europe de la guerre et de sa dépendance américaine mais aussi sur les risques mondiaux, entre prolifération nucléaire et tensions en Indo-Pacifique.
Sommes-nous entrés dans un nouvel âge de la menace nucléaire ?
Ce soir, Un jour dans le monde accueille Jean-Louis Lozier, conseiller du Centre des études de sécurité de l'Ifri. Cet ancien chef de la division « forces nucléaires » de l’état-major des armées, constate “un changement d’ère nucléaire” depuis quelques années, confirmé par le début de la guerre en Ukraine, le 24 février dernier.
Guerre en Ukraine : Sergueï Sourovikine, un exécuteur sans états d'âme à la tête des forces russes
Ce vétéran de la deuxième guerre de Tchétchénie, ancien commandant de l'opération russe en Syrie, se trouve promu à la tête de l'«opération militaire spéciale» en Ukraine après une série de défaites dans l'Est et le Sud.
Ukraine : ce que l’on sait des drones iraniens utilisés par Moscou
Symboles d’une faiblesse russe, des drones kamikazes fournis par l’Iran ont participé ce lundi aux frappes massives qui ont visé l’Ukraine.
La Russie est-elle plus isolée après les annexions en Ukraine ?
La Russie bénéficie-t-elle toujours des mêmes soutiens, après l’annexion de quatre provinces ukrainiennes ? Pékin semble conserver sa timide neutralité à l’égard de Moscou tout en demandant à la fin du mois de septembre la facilitation des « négociations de paix » entre l’Ukraine et la Russie. La réunion d’urgence des 193 Etats membres de l’ONU sur la question des annexions, ce lundi, fera-t-elle bouger les lignes des pays alliés de la Russie ?
Guerre en Ukraine : pourquoi l'élite russe admet-elle soudainement les défaites de son armée
Alors que l'armée ukrainienne reprend du terrain, des proches du Kremlin dénoncent et critiquent publiquement les stratégies militaires russes. Dissidence ou manipulation ?
Comment la guerre de la Russie en Ukraine modifie le monde
Avec Thierry de Montbrial, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, fondateur et président de l’Institut Français des Relations Internationales.
Que ferait l'OTAN en cas d'attaque nucléaire ?
Héloïse Fayet répond à une question portant sur les possibilités d'un recours à l'arme nucléaire par la Russie.
Dans le Caucase et l'Asie centrale, la Russie en perte d'influence
Les tensions se sont multipliées ces derniers jours dans le Caucase et en Asie centrale, où la puissance tutélaire de Moscou apparaît affaiblie par les difficultés militaires qu'elle rencontre en Ukraine. ors du récent sommet de l'Organisation de la coopération de Shanghai à Samarcande, en Ouzbékistan, le président russe Vladimir Poutine s'est retrouvé sous la pression de ses partenaires, notamment chinois et indien, qui ont fait part de leurs inquiétudes ou de leurs doutes sur la guerre en Ukraine. Plusieurs pays d'Asie centrale ont du reste autorisé des manifestations de soutien à l'Ukraine.
Nations unies : mobilisation générale face à la Russie ?
L'assemblée générale des nations unies, ouverte depuis le 20 septembre, est l'occasion pour le monde de voir ce qu'il en est du cas russe. Si certains ont fait profil bas, à l'instar de Vladimir Poutine et de Xi jinping, ne se présentant pas au sommet, d'autres ont dénoncé la Russie avec véhémence.
Guerre en Ukraine : la nouvelle géopolitique des blocs
Les alliances qui se reconstituent autour du conflit russo-ukrainien recoupent en partie celles de la guerre froide, mais sont beaucoup plus mouvantes. L’agression russe contre l’Ukraine marque la fin de l’après-guerre froide et du rêve, déjà bien mal en point depuis l’annexion par Moscou de la Crimée en 2014, d’un vaste ensemble européen auquel la Russie serait, d’une manière ou d’une autre, associée.
Guerre en Ukraine : entre la Russie et l’Occident, le poids d’un large groupe de pays « neutres »
Lors du G20, prévu à la mi-novembre à Bali, en Indonésie, pourrait se cristalliser la bataille d’influence entre le président russe et les chefs d’Etat occidentaux, en présence de Xi Jinping et des dirigeants « neutres » ou « non alignés ».
Poutine : et maintenant la contestation des Russes…
Manifestations, départs à l’étranger… La mobilisation de 300 000 réservistes décrétée hier par Vladimir Poutine pour aller se battre sur le front ukrainien semble avoir eu l’effet d’un électrochoc en Russie.
Poutine défie le monde
Le président russe a annoncé ce mercredi matin la mobilisation de centaines de milliers de réservistes, tout en essayant d’intimider l’Occident par le chantage nucléaire.
Mobilisation partielle par Poutine : "Le Kremlin est en situation de panique totale"
Face aux succès de la contre-offensive ukrainienne, Vladimir Poutine a choisi l'escalade. Le président russe a annoncé ce mercredi 21 septembre la "mobilisation partielle" des réservistes de son armée, au lendemain de l'annonce de "référendums" d'annexion dans les régions contrôlées par Moscou en Ukraine, du 23 au 27 septembre. Il a également procédé à un nouveau chantage nucléaire, en précisant être prêt à utiliser "tous les moyens". Décryptage avec Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/NEI de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Guerre en Ukraine : Quelle stratégie militaire derrière les référendums dans les régions occupées par la Russie ?
- Le Kremlin a annoncé la tenue de référendums d’annexion des territoires ukrainiens occupés par les Russes du 23 au 27 septembre.
- Alors qu’ils étaient prévus pour le mois de novembre, ces scrutins qualifiés de « parodie » par Emmanuel Macron et organisés dans l’urgence marquent un tournant dans le conflit qui oppose Moscou à Kiev.
- Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/NEI à l’Ifri, Michel Goya, ancien colonel des troupes de marine, historien et stratégiste et Cédric Mas, historien militaire, observateur du conflit et président de l’institut Action Résilience, décryptent pour « 20 Minutes » la stratégie militaire qui se cache derrière ces scrutins.
Caucase, Asie centrale, Moyen-Orient : la guerre en Ukraine fragilise-t-elle les zones d’influence russe ?
Alors que l’armée de Vladimir Poutine est monopolisée par le conflit en Ukraine, des violences resurgissent en Asie centrale, dans le Caucase mais aussi au Moyen-Orient.
Menace nucléaire : Vladimir Poutine au stade de l’escalade
Le président russe a de nouveau agité le spectre de l’arme atomique avec des menaces situées «un cran au-dessus» lors son allocution télévisée de mercredi matin, selon des spécialistes de la dissuasion.
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