Golfe arabo-persique
Suivi de l’évolution des monarchies arabes du Golfe qui s’imposent comme pôle de puissance au Moyen-Orient et projettent leurs intérêts au-delà, comme en Afrique, tandis que l’Iran joue le rôle de perturbateur.
Face à la réponse d’Israël, l’Iran tenté par la dissuasion ultime du nucléaire
Téhéran possède aujourd’hui les capacités techniques de produire suffisamment de matière fissile pour fabriquer une arme atomique en deux semaines environ.
Quand le Congo rencontre le Moyen-Orient : la nouvelle diplomatie d’affaires de Kinshasa
Si la Chine a été le nouveau partenaire du régime congolais lors de la longue présidence de Joseph Kabila (2006-2018), le Moyen-Orient est le nouveau partenaire du premier mandat du président Tshisekedi.
Mer Rouge : « Ce n’est jamais une bonne idée de bombarder des pays avec qui l’on souhaite négocier »
Les houtistes du Yémen poursuivent leurs attaques sur les navires de commerce occidentaux transitant par la mer Rouge. Les Occidentaux répliquent à leur façon. Si les États-Unis bombardent les installations à terre, les Européens préfèrent, eux, une réponse défensive en mer. Héloïse Fayet est chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri.
2024, l’année de la bombe atomique pour l’Iran ?
En l’absence d’accord, la République islamique continue de développer son programme nucléaire, dépassant les seuils d’enrichissement autorisés. Jusqu’où ?
Iran : quelle stratégie pour les États-Unis à l’heure de l’embrasement proche-oriental ?
Le 15 octobre 2023, interrogé sur le risque de recrudescence des tensions à la frontière israélo-libanaise, Joe Biden en appelle à la raison : « Don’t ! Don’t ! Don’t ! ». Le propos intervient une semaine après une série d’attaques terroristes en territoire israélien coordonnées par le Hamas, qui cause la mort de 1 200 personnes.
Les accords d’Abraham à l’épreuve du conflit entre Israël et le Hamas
Comme les États-Unis, comme l’Europe et comme les pays arabes, les États du Golfe avaient cru qu’il était possible de vivre en ignorant la question palestinienne, un conflit de basse intensité.
Guerre Israël - Hamas: pour les pays arabes, l'endiguement de la question palestinienne ne peut plus durer
Ils sont prêts à sortir du statu quo. La World Policy Conference, qui vient de se tenir à Abu Dhabi, a fait entendre un langage nouveau de la part de certains acteurs du monde arabe. L'émotion causée par le massacre du 7 octobre, les prises d'otages et la crainte pour les Gazaouis qui subissent les représailles d'Israël contre le Hamas font bouger les lignes.
Alliés des Occidentaux, proches du Hamas: à quoi joue la Qatar à Gaza?
Hôte du bureau politique du Hamas, principal financier de Gaza, le Qatar joue un rôle fondamental d’intermédiaire entre le groupe terroriste et l’Occident. Allié fiable ou dangereux opportuniste ?
”La seule façon de trouver une solution pacifique à Gaza, c’est de garder les canaux de communication ouverts” insistait mercredi à Doha le cheikh Mohammed al-Thani. Le Premier ministre du Qatar sait précisément de quoi il parle et prêche au passage pour la chapelle de l’Émirat, car le principal canal de communication dans ce conflit, c’est lui.
Guerre Israël-Hamas : « L’influence d’Israël reste extrêmement faible en Afrique »
La guerre entre le Hamas et Israël a suscité des réactions contrastées en Afrique. Alors que le gouvernement israélien s’efforce depuis plusieurs années de raffermir ses liens avec le continent, une poignée de pays seulement lui a ouvertement manifesté son soutien.
Un « croissant chiite » en miettes ? L’évolution de l’influence régionale de l’Iran depuis 1979
Depuis son apparition en 2004, l’expression « croissant chiite » a rapidement gagné en popularité pour décrire l’influence iranienne au Moyen-Orient au travers des populations chiites. S’il permet certes de mieux comprendre l’importance du chiisme, autant comme religion que comme idéologie politique, en Irak ou au Liban, le terme ignore la diversité de cette influence, et sa fragilité grandissante. En effet, sur le plan stratégique, les milices chiites comme le Hezbollah ou l’organisation Badr apparaissent comme les principaux ciments de ce « croissant chiite », notamment pour constituer un corridor logistique de l’Iran à la Méditerranée. Cependant, les guerres successives contre Israël, les États-Unis ou Daech ont permis à ces milices de gagner en indépendance vis-à-vis de Téhéran, et remettent donc en question la pertinence du « croissant chiite ».
Les Émirats arabes unis et la compétition sino-américaine. Vers une politique de non-alignement ?
En un peu de moins de cinq ans, les Émirats arabes unis (EAU) ont accéléré leur rapprochement avec la Chine de Xi Jinping, au point de devenir le premier pays du Golfe à se retrouver au cœur de la rivalité entre Pékin et Washington. Bien que bénéficiant d’une large présence militaire américaine, les EAU ont fait de leur partenariat avec le régime chinois un nouvel axe de priorité qui va au-delà des échanges énergétiques et commerciaux.
Yémen : la Corne de l’Afrique en première ligne des prédations du Golfe
Depuis mars 2015, le Yémen est le théâtre d’affrontements entre le gouvernement yéménite, appuyé par une coalition régionale, et les Houthis. Générateur d’instabilité, le conflit yéménite a ranimé la connexion entre la péninsule arabique (Golfe) et la Corne de l’Afrique (Corne).
Géopolitique du dessalement d'eau de mer
Le dessalement d’eau s’impose progressivement comme la solution de premier plan pour faire face au stress hydrique croissant, c’est-à-dire au déséquilibre entre la demande en eau et la quantité disponible. Les Nations unies estiment qu’en 2025, les deux tiers de la population mondiale seront concernés par ces défis.
Le Qatar face à la rivalité sino-américaine : les dilemmes d'une monarchie du Golfe
Comme l’ensemble de ses voisins de la péninsule arabique, le Qatar se trouve de plus en plus confronté à une délicate équation : si l’avenir de son économie est tourné vers l’Est, et plus spécifiquement vers la Chine, la sécurité et la stabilité du pays restent fondées sur sa dépendance stratégique envers les États-Unis.
Les Émirats arabes unis en Afrique : les ambitions parfois contrariées d’un nouvel acteur régional
Les liens que les Émirats arabes unis (EAU) entretiennent avec les pays africains sont anciens, cependant la naissance d’une véritable politique africaine émirienne remonte seulement à une quinzaine d’années.
Washington-Téhéran : Les pourparlers de Vienne sur le JCPoA peuvent-ils aboutir ?
À la suite de la dénonciation de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPoA) de 2015 par l’administration Trump en mai 2018, l’Iran a progressivement remis en place des capacités d’enrichissement de l’uranium et multiplie les provocations en mer d’Oman.
L'éviction de l'Europe du Moyen-Orient
Le Moyen-Orient est en ébullition. Cette agitation se traduit par des accès de colère populaire, en Irak et au Liban, à travers lesquels les manifestants appellent à la relève de leurs dirigeants jugés corrompus et incapables. Elle se manifeste par des conflits sans perspective de règlement, en Syrie et au Yémen, qui ont favorisé l'intervention de la Turquie, de la Russie et de l'Iran.
L'Arabie Saoudite face au COVID-19 : l'ambition contrariée
Comptabilisant 59 854 cas officiels et 329 décès dus au COVID-19 en date du 20 mai 2020, l’Arabie Saoudite se place au troisième rang des plus grands foyers d’infection au Moyen-Orient après la Turquie et l’Iran. Comme ses voisins du Golfe, le Royaume enregistre cependant l’un des taux de mortalité les plus faibles de la région, malgré l’exposition du pays aux risques de contagion.
Turkish Airlines : Un outil stratégique turc à l'international
La Turquie connaît d’importantes transformations depuis l’arrivée du parti de la Justice et du Développement (AKP) au pouvoir en 2002, à l’image de la croissance notable de son secteur aérien.
Principale compagnie aérienne basée dans le pays, Turkish Airlines a étendu de façon spectaculaire son réseau de destinations au cours des quinze dernières années.
Emirates Airline, Etihad Airways et Qatar Airways : des compagnies aériennes d'envergure mondiale au service du rayonnement des émirats de Dubaï, d'Abu Dhabi et du Qatar
Les aéroports des émirats du Golfe constituent aujourd’hui des plateformes de transit majeures au sein des réseaux aériens mondiaux. Bien au-delà d’une localisation géographique présentée comme « avantageuse », un tel développement résulte avant tout des ambitions portées par des acteurs politiques soucieux de garantir leur maintien au pouvoir. Cela s’est tout particulièrement traduit par la création des « compagnies du Golfe », à savoir Emirates Airline (Dubaï), Etihad Airways (Abou Dabi) et Qatar Airways (Doha). Toutefois, les trois émirats ne mènent pas des stratégies identiques. Dans un contexte d’instabilité à l’échelle du Moyen-Orient, il convient de s’intéresser aux dynamiques de développement de ces mêmes compagnies qui symbolisent le rayonnement mondial de petites mais puissantes entités politiques sur la scène internationale.
Paris souhaite entretenir une relation très spéciale avec l’Arabie saoudite
Nouvelle visite à Paris pour une dizaine de jours du sulfureux prince héritier d’Arabie saoudite. Mohammed ben Salman (MBS) a commencé son séjour par un déjeuner de travail avec le président Emmanuel Macron hier, vendredi, au palais de l’Elysée.
Nucléaire : l’Iran entre coopération et défi
Ces derniers mois, l'Iran a augmenté son stock d'uranium enrichi sur son territoire. Théoriquement, selon un accord signé en 2015 entre l'Iran et les membres du Conseil de sécurité des Nations Unis, le taux d'enrichissement de l'uranium iranien ne devrait pas dépasser 3,6 %. Or l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) révèle qu'il est aujourd'hui enrichi à prêt de 84 %, à un rien des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Depuis mai 2018 et la sortie des Etats-Unis des accords de 2015 décidée par Donald Trump, les négociations avec Téhéran patinent et les Iraniens sont de plus en plus exigeants sur les contreparties à une limitation de leur activité nucléaire.
Moyen-Orient : les nouvelles influences
Au Moyen-Orient, la guerre de 2003 représente un tournant. L'État irakien, failli, peine à se reconstruire. L'interventionnisme américain se tempère. D'autres puissances montent : la Russie et la Chine notamment. Les acteurs régionaux, enfin, multiplient les partenariats à géométrie variable.
Nucléaire iranien : 5 minutes pour comprendre pourquoi l’Iran veut "tester la ligne rouge occidentale"
Jusqu’où ira l’Iran dans la poursuite de son programme nucléaire ? La question se pose une nouvelle fois alors que l’Agence internationale du nucléaire (AIEA) a détecté sur son sol des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Sous pression, Téhéran a évoqué des « fluctuations involontaires », continuant de nier toute volonté de produire une telle arme. Cette position sera-t-elle tenable sur le long terme ? Le Parisien fait le point.
Nucléaire : "C'est très important que l'Iran ne devienne pas une nouvelle Corée du Nord"
Pour Héloïse Fayet, de l'Institut français des relations internationales, si l'Iran pouvait fabriquer suffisamment de matière fissile en douze jours, le processus pour acquérir une bombe nucléaire prendrait encore un ou deux ans.
Iran : Bientôt capable de fabriquer une arme nucléaire ?
Jusqu'où l'Iran va-t-il poursuivre son programme nucléaire ? La République islamique a franchi un stade jamais atteint selon l'AIEA. Le gendarme du nucléaire a détecté des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, c'est-à-dire juste en-dessous du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.
La Russie, hégémon indétrônable de l’Asie centrale ?
En 1991, l’effondrement de l’Union soviétique donne naissance en Asie centrale à cinq États indépendants : le Kirghizstan (31 août), l’Ouzbékistan (1er septembre), le Tadjikistan (9 septembre), le Turkménistan (27 octobre), et le Kazakhstan (16 décembre). Certains tentent de s’émanciper de la Russie, qui demeure la puissance incontournable dans la région. Sur quoi repose cette suprématie russe ? Est-elle concurrencée ?
L’Iran au seuil de ses ambitions nucléaires
Téhéran a de nouveau progressé dans son programme nucléaire : la République islamique enrichit désormais de l’uranium à 60% dans un deuxième site, celui de Fordo, qui a la particularité d’être profondément enfoui sous terre. Cette accélération survient alors qu’il n’y a plus de négociations pour un nouvel accord nucléaire. Et alors que l’isolement de l’Iran s’accroît en raison de la répression du mouvement de contestation qui dure depuis le mois de septembre.
Nucléaire iranien : Avec un uranium enrichi à 60 %, l'accord pourrait « être mort »
Le gendarme du nucléaire sermonne, l’Iran riposte. Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran entre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Téhéran. Face aux critiques sur « son manque de coopération », cette dernière a annoncé avoir commencé, ce mardi, la production d’uranium à 60 % et qu’elle allait limiter les visites des inspecteurs de l’agence onusienne sur son territoire. La décision del a République islamique inquiète la communauté internationale, qui n’a pas manqué de réagir. Mais alors qu’il fait face aux révoltes internes dues aux manifestations liées à la mort de Mahsa Amini, l’Iran semble déterminé à avancer sur le nucléaire. 20 Minutes fait le point avec Héloïse Fayet, chercheuse spécialiste des doctrines de prolifération nucléaire.
Femme, vie, liberté : révolution à l’iranienne
480 morts et 16 800 arrestations en deux mois. Tandis que le slogan "Femmes, Vie, Liberté" résonne dans l'hémicycle à quelques jours de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, Téhéran passe un nouveau cap vers l’arme nucléaire annonçant produire de l’uranium enrichi à 60 %.
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