
Attaque terroriste à Moscou : une onde de choc mondiale ?
Vendredi 22 mars, une attaque terroriste a eu lieu au Crocus City Hall, une salle de concert à Krasnogorsk, en banlieue de Moscou. Bilan actuel 133 morts. Une attaque revendiquée par l’organisation État islamique. Qui sont les combattants de l'EI-K ? Quel lien avec les autres conflits ?
Derrière l’attentat terroriste à Moscou, les failles de la sécurité russe
Concentrés sur l’Ukraine, les services de renseignement russes n’ont pas anticipé une l’attaque de l’Etat Islamique. Mais par défiance, le Kremlin aussi est resté aveugle face aux alertes américaines.
Les faits - L’attaque de vendredi soir est la plus meurtrière sur le territoire russe depuis le siège de l'école de Beslan en 2004, lorsque des militants islamistes avaient pris en otage plus de 1 000 personnes, dont des centaines d’enfants.
Vladimir Poutine n’a eu qu’une semaine pour savourer sa réélection. Lui qui, lors de sa victoire, remerciait le peuple russe de lui avoir fait à nouveau confiance, doit aujourd’hui faire face aux retombées d’un attentat terroriste. 137 personnes ont perdu la vie vendredi lors d’une fusillade, dans la salle de concert du Crocus près de Moscou. L’attaque a rapidement été revendiquée par l’Etat Islamique.
« Moscou ne veut avoir qu’un réel ennemi : l’Occident »
Au lendemain de l’attentat dans la banlieue de Moscou, revendiqué par l’État islamique, le président russe a pointé la responsabilité de l’Ukraine. Pour le chercheur Dimitri Minic, de l’Ifri, Poutine pourrait en profiter pour « durcir encore la guerre contre l’Occident ».
Dans sa première intervention depuis le tragique attentat qui a fait 133 morts vendredi soir dans la banlieue de Moscou, le président russe, Vladimir Poutine, a insisté sur le fait que quatre auteurs de l’attaque ont été arrêtés alors qu’« ils se dirigeaient vers l’Ukraine où, selon des données préliminaires (des enquêteurs), une “fenêtre” avait été préparée pour qu’ils franchissent la frontière ».
Guerre Israël/Hamas : entretien avec l'historien et ancien ambassadeur Élie Barnavi
À l'occasion d'un déjeuner-débat présidé par Thierry de Montbrial le vendredi 22 mars 2024 au Cercle de l'Union Interalliée, l'Ifri a interrogé Élie Barnavi au sujet de la guerre d'Israël contre le Hamas à Gaza ainsi que sur l'avenir politique du pays, à l'heure où le leadership de Benyamin Netanyahou semble de plus en plus contesté.
Les femmes sont-elles des djihadistes comme les autres ?
En juillet 2023, la France a rapatrié dix femmes et vingt-cinq enfants qui vivaient depuis plusieurs années dans les camps de prisonniers de Daech gérés par l’administration kurde du Nord-Est syrien. Ce rapatriement est le quatrième depuis le changement de politique décidé par le gouvernement français à la mi-2022.
Les nouveaux défis de la politique africaine de la France
Auditionné le 13 décembre 2023 par la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, le directeur du Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri, Alain Antil, s’inquiète de l’expansion des foyers djihadistes implantés dans le Sahel central ainsi que de l’affaiblissement des pouvoirs civils dans la région. Dans cet entretien, il revient sur les succès et échecs de la politique française au Sahel et des changements géopolitiques qui y ont lieu, parmi lesquels la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

Le monde au prisme de l'Ukraine - Politique étrangère, vol. 89, n° 1, printemps 2024
Trois dimensions d’une actualité conflictuelle brûlante pour ce numéro de Politique étrangère.

Retour de Finlande / Sahel : la spirale de la violence
Au Sahel, la menace jihadiste perdure, nourrissant les cycles de violences qui endeuillent la région.
Guerre Hamas-Israël : Pourquoi les pressions internationales n'ont-elles pas plus d'effet ?
Dans le cadre de la guerre entre le Hamas et Israël, Benyamin Nétanyahou a rappelé récemment son refus d'appliquer des solutions imposées par la communauté internationale. Alors que les demandes de "cessez-le-feu" abondent, quel poids a la société internationale dans la résolution de ce conflit ?

Contre Kiev et ses alliés, Moscou intensifie les opérations de guerre « hybride »
Dirigée par un proche de Vladimir Poutine, la lutte informationnelle russe, produite à peu de frais comparée aux moyens engagés sur le terrain en Ukraine, alimente les tensions. Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, c’est la face silencieuse du front, loin des morts au combat, des tirs d’artillerie et de la boue des tranchées.
La Guerre de vingt ans. Djihadisme et contre-terrorisme au XXIe siècle
La Guerre de vingt ans a obtenu le Prix du livre de géopolitique 2021, le Prix Albert Thibaudet et le Prix Louis Marin.
Djihadistes un jour, djihadistes toujours ? Un programme de déradicalisation vu de l'intérieur
Cette étude est le fruit d'une enquête de terrain exceptionnelle au sein du Programme d'accompagnement individualisé et de réaffiliation sociale (PAIRS), dédié notamment à la réinsertion de djihadistes sortant de prison. Elle offre une vision nuancée de la déradicalisation et de la problématique de la récidive terroriste.
Boko Haram et les limites du tout-répressif au Nigeria : de nouvelles perspectives ?
En dépit de la mise en place en 2015 d’une coalition antiterroriste avec le Niger, le Tchad et le Cameroun, le Nigeria n’a pas réussi à venir à bout du groupe djihadiste appelé Boko Haram. Cette note revient en conséquence sur les impasses de la réponse militaire à une insurrection qualifiée de « terroriste », d’une part, et sur les multiples raisons qui expliquent la résilience des rebelles, d’autre part. Quelques alternatives au tout-répressif sont aussi explorées.
L’Iran et ses “proxys” au Moyen-Orient. Les défis de la guerre par procuration
Si l’Iran occupe aujourd’hui une place aussi centrale au Moyen-Orient c’est en partie du fait de l’action d’un réseau de groupes armés qu’il utilise comme « proxys ».
Les violences armées au Sahara. Du djihadisme aux insurrections ?
Le djihadisme vit des mutations qui s’opèrent sous nos yeux. Ces mutations nécessitent de sortir d’une lecture instantanée des évènements et de prendre une distance raisonnable avec la « djihadologie ».
Le terrorisme d’extrême droite en Allemagne. Une menace sous-estimée ?
En 2018, l'Office fédéral de la protection de la Constitution a classé 24 100 personnes en Allemagne comme extrémistes de droite, dont plus de la moitié est considérée comme « violente ». Ces chiffres traduisent un niveau de risque élevé pour l'État constitutionnel allemand, qui s'est déjà manifesté sous la forme de diverses attaques terroristes contre des étrangers, des communautés religieuses et, plus récemment, des politiciens en Allemagne.
Qui sont les djihadistes de France ?
En novembre 2018, Marc Hecker a participé aux premiers "états généraux psy sur la radicalisation". L'ouvrage Etats de la radicalisation (Seuil, 2019) regroupe les contributions des différents intervenants.
Sahel : soubassements d’un désastre
Économies atones peu créatrices d’emplois, croissances démographiques vigoureuses, aides internationales souvent considérées comme des rentes, appareils de sécurité incapables de sécuriser les espaces nationaux, et surtout de protéger les populations : les États du Sahel sont-ils en train de perdre la main sur leurs propres espaces intérieurs ?
L'épineuse question du retour des djihadistes en Europe
Le nombre d’Européens ayant rejoint la zone syro-irakienne oscille entre 5 000 et 6 000. Parmi ceux-là, entre 1 500 et 1 800 seraient revenus. Trois pays européens dépassent le seuil des 300 "revenants" : le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne.
Le tournant conservateur de l'Islam indonésien: implications pour les présidentielles de 2019
Si l’Indonésie a la réputation d’être un pays d’islam modéré, l’influence du conservatisme religieux a considérablement grandi ces dernières années et constitue un enjeu important des élections présidentielles d’avril 2019.
Guerre Hamas-Israël : Pourquoi les pressions internationales n'ont-elles pas plus d'effet ?
Dans le cadre de la guerre entre le Hamas et Israël, Benyamin Nétanyahou a rappelé récemment son refus d'appliquer des solutions imposées par la communauté internationale. Alors que les demandes de "cessez-le-feu" abondent, quel poids a la société internationale dans la résolution de ce conflit ?

Contre Kiev et ses alliés, Moscou intensifie les opérations de guerre « hybride »
Dirigée par un proche de Vladimir Poutine, la lutte informationnelle russe, produite à peu de frais comparée aux moyens engagés sur le terrain en Ukraine, alimente les tensions. Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, en février 2022, c’est la face silencieuse du front, loin des morts au combat, des tirs d’artillerie et de la boue des tranchées.
Israël - Hamas, 4 mois après, le conflit dans l'impasse ?
Le 7 octobre, le Hamas déclenchait une attaque contre Israël, entrainant la mort de 1 200 personnes. En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive qui a fait 27 708 morts. Doit-on craindre une régionalisation du conflit ? Comment réagit la communauté internationale ?
Mort du numéro 2 du Hamas à Beyrouth : « Israël prend le risque d'une escalade avec le Hezbollah »
ENTRETIEN - La mort du numéro deux du Hamas à Beyrouth marque une nouvelle étape dans le conflit, alors que l’État hébreu renoue avec la politique d’assassinats ciblés, analyse la chercheur Amélie Férey.
« Pallywood » : en plein carnage à Gaza, le mythe des fausses morts palestiniennes
De comptes institutionnels hébreux à Christian Estrosi, plusieurs voix pro-israéliennes accusent le Hamas de mises en scène sordides. Une assertion rarement étayée, qui tend à déréaliser le bilan humain de la guerre à Gaza.
Guerre Israël-Hamas : Gaza livrée à l'indifférence internationale
Alors que l’ONU se désespère de ne pas voir émerger un consensus pour un cessez-le-feu, l’indignation exprimée par certains États à l’égard des pertes et dommages civils dans la bande de Gaza ne trouve pas d’écho concret.
De Gaza a Moscou
Le 7 octobre 2023 a brisé un peu plus ce qu’il restait du système international mis en place en 1945. Fondé par les vainqueurs, au premier rang desquels figuraient les États-Unis, garants de son fonctionnement, ce système s’est construit sur un principe fondamental : la reconnaissance du caractère unique de la Shoah. En 1948, la création de l’État d’Israël fut une réponse collective et politique à la « solution finale » mise en œuvre par l’Allemagne nazie pour annihiler le peuple juif.
Éthique de la guerre asymétrique à l’ère de l’intelligence artificielle
Guerre Hamas-Israël : récit de deux mois de désinformation
Quelle va être l'incidence de l'IA dans la guerre ?
C'est peut-être la première fois que l'intelligence artificielle est utilisée à une telle échelle dans une guerre ; ça se passe depuis deux mois à Gaza.
Clefs d’analyse des mutations religieuses et de la stabilité de l’Afrique sahélienne
La couverture du Charlie Hebdo post-attentat a choqué certains segments des opinions des pays musulmans. Plusieurs pays du Sahel ont connu des manifestations : au Niger, où elles furent particulièrement violentes, des églises ont été détruites, comme des débits de boisson alcoolisées, ou le Centre culturel français de Zinder.
Antiterrorisme : faut-il réformer le système ?
Après les attentats de Paris et Montrouge, le Premier ministre Manuel Valls a évoqué l'existence de "failles" dans le système antiterroriste français. Faut-il pour autant remettre en cause ce système et le modifier profondément ? Marc Hecker, chercheur au Centre des études de sécurité de l'Ifri, donne des éléments de réponse.
L'Ifri met cette vidéo à votre disposition si vous souhaitez la reprendre pour illustrer un de vos articles.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
