La guerre informationnelle psychologique dans la pensée militaire russe et ses applications en Ukraine et en Syrie
De nombreux chercheurs s’accordent à dire que les stratégies informationnelles russes en Ukraine et en Syrie ont obtenu des résultats importants aux niveaux opérationnel, stratégique et politique. Pourtant, le concept de « guerre informationnelle » a longtemps connu une forme de rejet dans la littérature militaire russe, les militaires lui attribuant au moins deux défauts : son origine américaine et son incompatibilité avec la science militaire.
Paul Kagame: des propos qui suscitent l’indignation en RDC
Trois jours après l’interview du président rwandais sur RFI, l’émotion reste forte en République démocratique du Congo. Lundi (17 mai 2021), Paul Kagame a affirmé qu’« il n’y a pas eu de crimes, absolument pas », commis par des soldats étrangers dans l’est de la RDC. Dans cette région où jusqu’à neuf armées étrangères sont intervenues entre 1993 et 2003, et où de graves violations des droits de l’homme ont été pointées dans un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies.
« La guerre de vingt ans », de Marc Hecker et Élie Tenenbaum
Marc Hecker et Élie Tenenbaum, deux chercheurs à l'Institut français des relations internationales signent La guerre de vingt ans aux éditions Robert Laffont. Ces spécialistes des questions de défense et de terrorisme font la rétrospective de deux décennies de lutte contre le terrorisme.
Mer de Chine et droit de la mer : le paradoxe chinois
La mer de Chine méridionale est non seulement le théâtre de différends maritimes et territoriaux entre les pays riverains mais aussi le lieu d’une remise en cause du droit international de la mer.
La cyberguerre, une nouvelle forme de conflit entre Russie et États-Unis
Si la question des droits humains a largement motivé les échanges houleux entre Biden et Poutine, un autre sujet tend considérablement les relations russo-américaines: celui des attaques informatiques.

Joe Biden parviendra-t-il à abolir la peine de mort aux États-Unis?
«Éliminer la peine de mort», c'est l'une des promesses de campagne du président des États-Unis, Joe Biden. Mais la complexité du système américain pourrait toutefois restreindre ses ambitions.
Hackers, sous-traitants de la cyber-guerre
Le cyberespace est, depuis quelques années déjà, considéré comme un nouvel espace d’affrontement entre Nations. Pour autant, si la menace est grande, les attaques d’ampleur sont rares. Les piratages récents d'institutions fédérales aux Etats-Unis représentent-ils un tournant en la matière ?
SolarWinds : plus une opération d'espionnage qu'une cyberattaque
Les États-Unis accusent la Russie d'être derrière la gigantesque cyberattaque qui les a frappés, et qui touche plusieurs continents par richochet.
Les assassinats ciblés, l’autre arme des guerres hybrides
Sergueï Skripal, Kim Jong-nam, Jamal Khashoggi, Qassem Soleimani, Mohsen Fakhrizadeh… Cette liste internationale récente de victimes d’assassinats et de tentatives d’assassinats ciblés n’est pas exhaustive. D’autres noms sont probablement inconnus. Mais elle illustre un recours décomplexé à ce mode opératoire dans les conflits hybrides que mènent les États, démocratiques ou autoritaires, pour défendre leurs intérêts en dehors des temps de guerre.
Circulation et commercialisation de chloroquine en Afrique de l’Ouest : une géopolitique du médicament à la lumière du COVID-19
La publication le 25 février 2020 d’une vidéo montrant le professeur français Didier Raoult présentant en des termes laudateurs le résultat d’une étude chinoise sur l’effet de la chloroquine sur le coronavirus (SARS-CoV-2)[1] a jeté une lumière nouvelle sur cet ancien médicament. L’annonce, suivie par la mise en place du spécialiste des maladies infectieuses d’un protocole associant l’hydroxychloroquine[2] à un antibiotique, a depuis suscité de nombreuses réactions, des essais complémentaires et des scandales liés au processus de vérification des articles scientifiques.
Elie Tenenbaum, lauréat du prix Emile Perreau-Saussine 2019
L'auteur Elie Tenenbaum, chercheur à l'Ifri, a été récompensé pour Partisans et centurions, paru en octobre chez Perrin.

Ces « flibustiers des affaires » qui prospèrent en Centrafrique
L’ex-joueur de tennis Boris Becker s’est récemment prévalu d’un statut de diplomate centrafricain. Bangui a aussitôt démenti, mais le pays demeure un terrain de jeu pour les escrocs.

États-Unis : la NRA, les armes et les enfants
Y aura-t-il un sursaut et une mobilisation véritables aux États-Unis contre les armes à feu et le lobby de la NRA ?
Les Américains et les armes à feu: entre tradition et lobbying
Dix jours après la fusillade meurtrière de Las Vegas, Laurence Nardon revient sur l'histoire du contrôle des armes à feu aux Etats-Unis.

Que sait-on sur la fusillade de Las Vegas ?
Laurence Nardon revient sur le drame de Las Vegas qui constitue la fusillade la plus meutrière de l'histoire des Etats-Unis.
Quand la Russie "trolle" les démocratie
Que dire des supposées tentatives de déstabilisations politiques venues de Russie ? Le Kremlin a-t-il trouvé dans cette nouvelle stratégie, un moyen pour peser sur le destin du monde ? Que veut la Russie et d'où lui viennent ses moyens techniques lui permettant d'effectuer ces attaques?

Quelles règles pour la cyberguerre froide ?
Les diplomates occidentaux se mobilisent pour réguler les conflits dans le cyberespace. Avant qu’un Etat ou une organisation terroriste ne paralyse tout Internet.
Nouvelles menaces, nouveau métier. La montée en puissance des attaques sur le Net, dont le point culminant fut en 2016 l'ingérence d'hackers russes dans la présidentielle américaine, fait émerger la profession de cyberdiplomate, c'est-à-dire de diplomate chargé des négociations internationales sur la cybersécurité. Dans l'ombre, ces spécialistes s'activent pour tenter de réguler les cyberguerres désormais clairement ouvertes - mais jamais officiellement déclarées - entre les Etats-Unis, l'Europe, la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord... Un de leurs objectifs prioritaires est de sanctuariser les « registrars », les annuaires d'adresses dont dépend le bon fonctionnement du Net.
Si ces serveurs étaient attaqués, tout l'Internet s'arrêterait, provoquant un effondrement de la plupart des activités humaines sur terre, mais aussi en mer et dans l'espace... « Notre objectif est tout simplement de faire en sorte que l'humanité puisse continuer à tirer bénéfice du cyberespace, malgré les menaces qui pèsent sur lui », résume Gustav Lindstrom, chargé du programme « nouveaux défis de sécurité » au GCSP (Geneva Centre for Security Policy), un think tank helvétique. « Internet est un bien commun de l'humanité, tout comme la haute mer, les régions polaires, l'atmosphère, l'espace..., rappelle un haut fonctionnaire européen. Il doit être géré et réglementé d'une façon particulière. »
« La Russie perçoit nos faiblesses en matière informationnelle »
Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri, explique qu’Européens et Américains ont négligé les avancées de Moscou en ce qui concerne la «guerre de l’information» : le Kremlin a parfaitement saisi comment influer sur les opinions publiques occidentales pour «paralyser la prise de décision de l’adversaire».
Les démocraties doivent-elles craindre les hackers russes ?
Barack Obama a récemment qualifié la Russie de "petit pays" à qui "personne ne veut rien acheter" et "qui n’innove pas". Nouvel épisode dans l’affrontement diplomatique qui accompagne la cyberguerre que se livrent les deux pays. La tentative russe, avérée selon les services secrets américains, de déstabiliser le processus électoral américain oblige à s’interroger sur cette stratégie : "Les démocraties doivent-elles craindre les hackers russes ?"

Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
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