Vers un troisième âge de la menace nucléaire ?
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes depuis mars 2022, est exposée à des bombardements réguliers depuis le début de la guerre en Ukraine. Entre samedi 19 et dimanche 20 novembre 2022, une dizaine de frappes ont ciblé les blocs énergétiques quatre et cinq et ont causé des dégâts près de bâtiments dits spéciales qui abritent des dépôts de combustibles frais et usés. Les deux belligérants s’accusent d’être à l’origine de ces tirs.
Washington-Téhéran : fin 2022, la réconciliation impossible ?
Les relations entre les Etats-Unis et la République islamique restent marquées par l’histoire. Côté iranien, le renversement du Premier ministre Mohammad Mossadegh en 1953 pèse lourdement dans la perception des Etats-Unis. Côté américain, les événements liés à la révolution islamique de 1979 sont encore un traumatisme après plus de quarante ans. La conclusion d’un accord encadrant le développement nucléaire iranien, dit Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) en juillet 2015 constituait la première étape d’une éventuelle réconciliation. Las, elle se trouva interrompue par le retrait des Etats-Unis de l’accord et l’application d’une politique de « pression maximale » par l’administration Trump en 2018.
Ukraine: faut-il craindre une attaque nucléaire ?
Héloïse Fayet, chercheur à l'IFRI spécialisée en dissuasion nucléaire essaie d'évaluer le risque d'attaque nucléaire de la Russie.
Kherson annexée : c'est quoi la suite ?
Avec: Anne-Sophie Warmont, envoyée spéciale de BFMTV à Kiev (Ukraine). Masha Kalina, conseillère en art ukrainienne. Le colonel Michel Goya, consultant défense pour BFMTV. Christian Makarian, éditorialiste au journal Le Point, spécialiste de politique internationale. Héloïse Fayet, chercheuse au centre des études de sécurité de l'Ifri, spécialiste du nucléaire. Et Sylvie Bermann, consultante diplomatie pour BFMTV, ancienne ambassadrice de France en Russie.
Guerre en Ukraine : des ingénieurs guident les frappes russes
Le média indépendant russe The Insider, le site Bellingcat et l’hebdomadaire allemand Der Spiegel ont enquêté pour savoir qui se cache derrière les frappes de missiles russes qui s’abattent sur des infrastructures civiles en Ukraine. Et ils ont réussi à identifier très précisément une cellule secrète d’une trentaine de personnes.
Macron excluant une riposte nucléaire en Ukraine : «C'est une chose de le penser, c'en est une autre de le dire à la télévision»
Pour Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri, la sortie d'Emmanuel Macron sur la riposte française en cas d'attaque nucléaire russe en Ukraine est «hasardeuse» mais ne marque pas pour autant un changement de doctrine.
Face aux menaces russes, quelle peut être la réponse nucléaire américaine?
Stock d'armes, doctrine, «Nuclear Posture Review»... Le point sur la stratégie de Washington. En réponse aux difficultés que ses troupes rencontrent en Ukraine (et au-delà des tirs de missiles sur des cibles civiles observés depuis lundi), le président Poutine a plusieurs fois brandi la menace nucléaire.
« L’usage d’armes nucléaires aurait des conséquences effroyables pour tous »
Si la probabilité d’un recours à l’arme nucléaire par Poutine est faible, le risque existe, estime Jean-Louis Lozier, conseiller de l’Institut français des relations internationales. Face à la « sanctuarisation agressive » en Ukraine, l’Europe doit réapprendre le langage de la puissance. Jean-Louis Lozier est conseiller du Centre des études de sécurité à l’Institut français des relations internationales (Ifri). Officier de marine durant 39 ans, promu général en 2012, il a été chef de la division Forces nucléaires de l’état-major des armées (2012-2014), puis vice-amiral d’escadre et commandant de la zone maritime Atlantique (2018-2020).
La question est : quand les Etats-Unis décideront-ils de la fin de la partie ?
Ukraine. Le président et fondateur de l’Institut Français des relations internationales livre son analyse sur les conséquences pour l’Europe de la guerre et de sa dépendance américaine mais aussi sur les risques mondiaux, entre prolifération nucléaire et tensions en Indo-Pacifique.
Sommes-nous entrés dans un nouvel âge de la menace nucléaire ?
Ce soir, Un jour dans le monde accueille Jean-Louis Lozier, conseiller du Centre des études de sécurité de l'Ifri. Cet ancien chef de la division « forces nucléaires » de l’état-major des armées, constate “un changement d’ère nucléaire” depuis quelques années, confirmé par le début de la guerre en Ukraine, le 24 février dernier.
Nucléaire : la Russie met en danger l’architecture de non-prolifération et de maîtrise des armements
Alors que Moscou a rejeté vendredi le document final rédigé lors de la 10e conférence de réexamen du Traité de non-prolifération, l’invasion de l’Ukraine fragilise les efforts pour le désarmement nucléaire international.
Iran : Téhéran exige de nouvelles concessions des Etats-Unis concernant l'accord nucléaire
Après d'intenses négociations à Vienne début août, une proposition de texte a été effectuée par l'Union européenne, mais l'Iran souhaite des garanties supplémentaires de la part des Etats-Unis.
Iran : où en sont les négociations de l'accord sur le nucléaire ?
Depuis 2021, l'Iran et les grandes puissances négocient à Vienne afin de ressusciter l'accord international de 2015. Après s'en être retiré en 2018 avec Donald Trump, Washington souhaite réintégrer l'accord. Un compromis «final» est en cours d’étude mais certains éléments font l'objet de vives négociations.
Traité New Start : la fin des inspections sur les sites militaires russes «est un symbole assez inquiétant»
La Russie a annoncé lundi 8 août 2022 la suspension des inspections américaines prévues sur ses sites militaires dans le cadre du traité New START en réponse aux entraves américaines aux inspections russes similaires aux États-Unis. Le traité New START est un accord clé du désarmement nucléaire entre les deux puissances renégocié en 2021. Les explications de Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l’Ifri et coordinatrice du programme Dissuasion et prolifération.
Les trois différends qui bloquent toujours les négociations sur le nucléaire iranien
Un accord sur le nucléaire iranien est imminent, quasiment une question d'heures... depuis novembre dernier. Les négociateurs annoncent régulièrement être très près du but, à savoir le rétablissement du traité dit JCPoA de 2015 par lequel l'Iran acceptait de geler de manière vérifiable son programme nucléaire en échange d'une réintégration internationale.
Mais les obstacles semblent toujours aussi insurmontables, malgré la remise par l'Union européenne il y a huit jours d'une énième proposition de compromis, et la réponse optimiste de Téhéran, lundi, qui évoque pourtant juste un accord sur... le calendrier des négociations.
La menace nucléaire « permet de faire parler de la Russie et de faire peur aux Européens »
Une nouvelle fois depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie agite le chiffon nucléaire. Samedi, lors d'une réunion au cours de laquelle il recevait le chef d’État bélarusse Alexandre Loukachenko, Vladimir Poutine a annoncé que son pays allait livrer « dans les prochains mois » à la Biélorussie des missiles capables de transporter des charges nucléaires.
Nucléaire iranien: vers le scénario du pire?
Les négociations sur le nucléaire iranien semblaient sur le point d'aboutir quand, soudainement, est réapparu le scénario du pire. Téhéran dispose de 40 kilos d'uranium enrichi à 60% et pourrait être en mesure de bricoler une bombe nucléaire rudimentaire, en attendant d'atteindre le seuil des 90% nécessaire à une éventuelle utilisation militaire.

Une nouvelle course aux armements nucléaires s'amorce
Le nombre d'ogives nucléaires dans le monde, divisé par cinq depuis la fin de la Guerre froide, devrait repartir à la hausse dans les années qui viennent sous l'effet du développement de l'arsenal chinois, selon le Sipri, institut de référence sur les questions d'armements. Washington et Pékin consacrent de plus en plus d'argent à la modernisation de leur arsenal.

La guerre en Ukraine risque d'inciter davantage de pays à se doter d'armes nucléaires
Nombre de pays pourraient juger nécessaire de se munir d'un arsenal de dissuasion nucléaire au vu de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. D'ores et déjà, la moitié de l'humanité vit dans des pays dotés de bombes atomiques.
Et si Poutine appuyait sur le bouton ?
Le risque que le Kremlin, voulant sauver la face au risque de devenir paria, lance une bombe nucléaire tactique sur l'Ukraine est faible mais non nul. Ce qui ferait basculer l'humanité dans une ère incontrôlable. La riposte occidentale requerrait beaucoup de sang-froid.
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