« A l’évidence, les événements syriens sont le signe d’une nette défaite de l’approche russe »
Alors qu’en 2015, l’intervention militaire en Syrie avait signé un retour inédit de l’influence russe au Proche-Orient, la chute de Bachar Al-Assad illustre la faiblesse de l’offre sécuritaire russe, analyse le chercheur en relations internationales Julien Nocetti, dans une tribune au « Monde ».
Chute de Bachar el-Assad : Vladimir Poutine, le nouveau parrain boiteux
La chute de Bachar el-Assad met en avant les faiblesses de la Russie de protéger ses Etats-clients. Si en 2015, l'aide russe au dirigeant syrien se voulait attractive pour d'autres Etats du Sud Global, aujourd'hui la stratégie russe en Afrique risque d'être freiner par la perte de ses deux bases militaires. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de la chute de Bachar el-Assad pour la stratégie de Vladimir Poutine auprès de ses Etats-clients.
Guerre en Ukraine : « L’affrontement sanglant doit prendre fin »
Des anciens diplomates français et des spécialistes des relations internationales, parmi lesquels Dominique David ou Michel Foucher, expliquent, dans une tribune au « Monde », que, pour sauver l’Ukraine, il faut prendre l’initiative d’une véritable conférence internationale à Genève qui commencerait par un cessez-le-feu immédiat sur le terrain.
La chute de Bachar Al-Assad, un revers d'ampleur pour la Russie de Vladimir Poutine
Le président syrien a trouvé refuge à Moscou. En 2015, le soutien du Kremlin lui avait permis de reprendre le contrôle d’une grande partie du pays. Cette fois-ci, l’armée russe, qui concentre ses moyens sur le front ukrainien, n’est pratiquement pas intervenue face aux rebelles islamistes. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de la situation en Syrie pour le Kremlin.
Offensive en Syrie: le jeu trouble de la Turquie
Alors que des groupes djihadistes ont lancé une offensive contre les forces du régime d'Assad, la Turquie, qui entretient des relations tumultueuses avec la Syrie depuis 2011, est soupçonnée d'avoir joué un rôle dans le déclenchement de l'offensive.
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ?
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ? Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, répond à cette question.
Armée : Moscou n'a plus aucune limite financière ?
L'annonce de l'augmentation du budget de défense russe questionne : Moscou n'a plus de limite financière ?
Le missile ORECHNIK : un missile "inarrêtable", vraiment ?
La dissuasion nucléaire est-elle encore un rempart efficace ? Chercheuse au Centre des Etudes de Sécurité de l'IFRI, Héloïse FAYET apporte un éclairage suite à l'introduction d'un nouveau missile par la Russie : le missile ORECHNIK
« Ce n’est pas la première fois que les Russes testent un missile sur le champ de bataille avant de le déclarer opérationnel. Ils l’avaient fait, par exemple, pour le missile de croisière hypersonique Zircon, en 2021, en Syrie, mais cela n’avait jamais été vu avec un missile IRBM, » explique Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri.
citée par Chloé Hoorman, Benjamin Quénelle et Elise Vincent dans Le Monde
Nucléaire, sabotages en mer : quelle est la vraie menace russe ?
Intervention de Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie à l'Ifri et spécialiste de la pensée stratégie russe, dans l'émission de 28 minutes sur Arte le 21 novembre 2024 concernant la menace russe dans la Mer Baltique.
Dissuasion nucléaire russe : état des lieux et perspectives
Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse la dissuasion nucléaire russe en présentant un état des lieux et les perspectives de celles-ci. Apportant un recul historique, il amène une compréhension de l'utilisation par le Kremlin de cette dissuasion depuis le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine en février 2022 et la dernière publication de la doctrine nucléaire russe.
Recension : The Russian Way of Deterrence: Strategic Culture, Coercion and War (D. Adamsky)
Dans l'ouvrage "The Russian Way of Deterrence: Strategic Culture, Coercion, ans War", Dmitry Adamsky offre une compréhension de la "dissuasion à la russe". Il s'appuie sur la littérature militaire russe et sur une approche mêlant théorie et culture stratégique.
La guerre en Ukraine : quelles alternatives à la "guerre d'usure" ?
Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse le contexte de la guerre en Ukraine en novembre 2024 avec l'arrivée au pouvoir aux Etats-Unis de Donald Trump mais aussi les résiliences et les fragilités de la Russie et de l'Ukraine.
Transparence du champ de bataille : retrouver les clés de la manœuvre
Fin 2023, le général Zalouzhny évoquait les raisons du blocage tactique expérimenté en Ukraine, décrivant sans la nommer la situation de "transparence" du champ de batailler dans laquelle "nous voyons tout ce que fait l'ennemi et lui voit tout ce que nous faisons".
Les commandants russes de la guerre en Ukraine : purges, remaniements et mécontentements
Les remaniements du haut commandement militaire russe au cours de la guerre en Ukraine ont eu lieu de manière inégale, aussi bien dans le temps que dans les structures des forces armées. Les motifs et le calendrier des décisions prises par Vladimir Poutine concernant les cadres de l’armée défient souvent toute logique.
Les effectifs de l'armée russe après deux ans et demi de guerre en Ukraine
En plus d’une victoire militaire en Ukraine, les dirigeants russes souhaitent constituer d’importants effectifs militaires en vue d’un éventuel conflit avec l’OTAN dans l’espace Baltique et la péninsule de Kola. Les prévisions actuelles comptent sur une augmentation des effectifs militaires russes d’environ 350 000 hommes, pour atteindre un total de 1,5 million de soldats et d’officiers. Dans le contexte du conflit qui se déroule actuellement en Ukraine, cet objectif ne peut être atteint sans une nouvelle vague de mobilisation massive.
La relation russo-iranienne à l'épreuve de l'escalade militaire au Moyen-Orient
Les relations entre Téhéran et Moscou ont connu un nouvel élan depuis le début de la guerre en Ukraine, passant d'une relation transactionnelle et asymétrique depuis 1991 à la construction d'un véritable partenariat stratégique. Néanmoins, malgré l’approfondissement des coopérations militaire, spatiale, cyber, policière et nucléaire civile, Moscou se montre réticent à s’engager directement aux côtés de Téhéran contre les États-Unis et leurs alliés au Moyen-Orient. Des différences de statut et d’approches freinent ainsi toujours la construction d’une alliance anti-occidentale entre la Russie et l’Iran.
La Russie a-t-elle des alliés ? Chine, Iran, Corée du Nord
Depuis son agression en Ukraine, la Russie développe ses liens avec trois États qui l’accompagnent dans sa contestation de l’ordre occidental. Le partenariat avec la Chine, inégal, est cependant destiné à durer. Avec l’Iran fonctionne une solidarité de sanctionnés. Et la relation avec Pyongyang est essentiellement opportuniste.
Moldova’s Foreign Policy after 2024 Presidential Elections: Staying on the EU Path, Moving Eastwards or Becoming Multi-vector?
L'avenir de la politique étrangère de la Moldavie sera mis à l'épreuve lors des prochaines élections présidentielles du 20 octobre 2024.
Un Moyen-Orient entre guerres et recomposition
Dans un Moyen-Orient chaotique, la date du 7 octobre 2023 marque un tournant majeur qui peut conduire à un embrasement de toute la zone. La guerre à Gaza intervient dans une situation déjà en pleine évolution caractérisée par l’affirmation de l’autonomie stratégique de plusieurs puissances régionales de même que par un basculement géopolitique au profit de la Russie et de la Chine.
« A l’évidence, les événements syriens sont le signe d’une nette défaite de l’approche russe »
Alors qu’en 2015, l’intervention militaire en Syrie avait signé un retour inédit de l’influence russe au Proche-Orient, la chute de Bachar Al-Assad illustre la faiblesse de l’offre sécuritaire russe, analyse le chercheur en relations internationales Julien Nocetti, dans une tribune au « Monde ».
Chute de Bachar el-Assad : Vladimir Poutine, le nouveau parrain boiteux
La chute de Bachar el-Assad met en avant les faiblesses de la Russie de protéger ses Etats-clients. Si en 2015, l'aide russe au dirigeant syrien se voulait attractive pour d'autres Etats du Sud Global, aujourd'hui la stratégie russe en Afrique risque d'être freiner par la perte de ses deux bases militaires. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de la chute de Bachar el-Assad pour la stratégie de Vladimir Poutine auprès de ses Etats-clients.
Guerre en Ukraine : « L’affrontement sanglant doit prendre fin »
Des anciens diplomates français et des spécialistes des relations internationales, parmi lesquels Dominique David ou Michel Foucher, expliquent, dans une tribune au « Monde », que, pour sauver l’Ukraine, il faut prendre l’initiative d’une véritable conférence internationale à Genève qui commencerait par un cessez-le-feu immédiat sur le terrain.
La chute de Bachar Al-Assad, un revers d'ampleur pour la Russie de Vladimir Poutine
Le président syrien a trouvé refuge à Moscou. En 2015, le soutien du Kremlin lui avait permis de reprendre le contrôle d’une grande partie du pays. Cette fois-ci, l’armée russe, qui concentre ses moyens sur le front ukrainien, n’est pratiquement pas intervenue face aux rebelles islamistes. Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, analyse les conséquences de la situation en Syrie pour le Kremlin.
Offensive en Syrie: le jeu trouble de la Turquie
Alors que des groupes djihadistes ont lancé une offensive contre les forces du régime d'Assad, la Turquie, qui entretient des relations tumultueuses avec la Syrie depuis 2011, est soupçonnée d'avoir joué un rôle dans le déclenchement de l'offensive.
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ?
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ? Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, répond à cette question.
Armée : Moscou n'a plus aucune limite financière ?
L'annonce de l'augmentation du budget de défense russe questionne : Moscou n'a plus de limite financière ?
Nucléaire, sabotages en mer : quelle est la vraie menace russe ?
Intervention de Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie à l'Ifri et spécialiste de la pensée stratégie russe, dans l'émission de 28 minutes sur Arte le 21 novembre 2024 concernant la menace russe dans la Mer Baltique.
Trump - Poutine : vont-ils s'entendre ?
Tous les regards se portent sur l'Ukraine depuis la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle. Les conséquences de son retour à la Maison blanche devraient en effet être grandes. Durant sa campagne, le milliardaire a affirmé que la guerre, avec lui, serait « réglée en 24h ». Trump a notamment menacé de supprimer l'aide financière et militaire de Washington à l’Ukraine.
Élection de Donald Trump : « Il est peu probable que la Russie abandonne l’axe anti-occidental qu’elle cherche à construire »
Si tous les faisceaux semblent indiquer que le nouveau président américain voudra rapidement sceller le sort de l’Ukraine, son imprévisibilité pourrait l’empêcher d’atteindre ses objectifs avec Moscou, explique Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie de l'Ifri dans une tribune au « Monde ».
Offensive en Syrie: le jeu trouble de la Turquie
Alors que des groupes djihadistes ont lancé une offensive contre les forces du régime d'Assad, la Turquie, qui entretient des relations tumultueuses avec la Syrie depuis 2011, est soupçonnée d'avoir joué un rôle dans le déclenchement de l'offensive.
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ?
La guerre en Ukraine affaiblit-elle ou renforce-t-elle la puissance russe ? Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du Centre Russie/Eurasie à l'Ifri, répond à cette question.
Armée : Moscou n'a plus aucune limite financière ?
L'annonce de l'augmentation du budget de défense russe questionne : Moscou n'a plus de limite financière ?
Le missile ORECHNIK : un missile "inarrêtable", vraiment ?
La dissuasion nucléaire est-elle encore un rempart efficace ? Chercheuse au Centre des Etudes de Sécurité de l'IFRI, Héloïse FAYET apporte un éclairage suite à l'introduction d'un nouveau missile par la Russie : le missile ORECHNIK
Nucléaire, sabotages en mer : quelle est la vraie menace russe ?
Intervention de Dimitri Minic, chercheur au Centre Russie/Eurasie à l'Ifri et spécialiste de la pensée stratégie russe, dans l'émission de 28 minutes sur Arte le 21 novembre 2024 concernant la menace russe dans la Mer Baltique.
Scholz exhorte Poutine à négocier avec l'Ukraine lors de leur premier entretien depuis deux ans
Le chancelier allemand Olaf Scholz a eu vendredi 15 novembre un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine, le premier depuis près de deux ans, au cours duquel il a exhorté le président russe à retirer ses troupes d'Ukraine et à négocier avec Kiev. Vladimir Poutine a lui réaffirmé que tout accord devrait refléter les « nouvelles réalités territoriales », selon le Kremlin qui a qualifié l’échange de « franc et détaillé ».
Sommet des BRICS: Poutine et le Sud global
A l'aune du sommet des BRICS prévu fin octobre à Kazan en Russie, quelles tendances se dessinent aujourd'hui dans l'ordre géopolitique mondial? Quelles alliances et quelles asymétries entre les différents pays en présence?
Okéan 24, le méga exercice naval russe qui interroge
DECRYPTAGE, Dimitri Minic, chercheur au centre Russie/Eurasie à l'Ifri, explique l'exercice naval russe Okean 24. Spécialiste de la pensée stratégique russe et chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri), Dimitri Minic vient de publier un article sur "Russian Strategic Thinking and Culture Before and After February 24, 2022: Political-Strategic Aspects".
Thomas Gomart, directeur de l'Ifri | les Mardis de l'ESSEC / LCP
L'invité des « Les Mardis de l’ESSEC » / LCP de ce 17 septembre est Thomas Gomart, directeur de l'Institut Français des Relations internationales (Ifri). LCP poursuit le partenariat avec l’association étudiante « Les Mardis de l’ESSEC », afin d'offrir un public plus large à ces débats vivifiants au cœur de l’actualité politique, économique ou sociétale, menés par la plus ancienne tribune étudiante de France.
Ukraine – Israël/Gaza : quelles sorties de guerre ?
Que nous dit la guerre d'Ukraine sur l'évolution possible des grands rapports internationaux ? Quelles perspectives de ce conflit dans les prochains mois ? Quelle sortie de guerre ?
Burkina Faso : des paramilitaires russes ont quitté le pays
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient aux questions des auditeurs sur le départ de paramilitaires russes du Burkina Faso.
Affaire Telegram : libertariens de tous les pays...
Quel est ce courant Libertarien qu'incarne très bien Pavel Durov, le patron de Telegram interpellé samedi à sa descente d’avion à l’aéroport du Bourget. C'est quoi ? Est-ce que c'est un projet de gouvernement ?
Gaz russe : peut-on s'en passer ?
Peut-on se passer du gaz russe ? La guerre en Ukraine lancée par la Russie de Vladimir Poutine bouleverse les approvisionnements énergétiques européens et menace l'industrie européenne. Le gaz manque en Europe, ne passant plus par les pipeline en Ukraine ou en Pologne. Le GNL peut-il s'y substituer ? L'industrie européenne est-elle menacée ?
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.