Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

Un Moyen-Orient entre guerres et recomposition

Publications extérieures Articles
|
Date de publication
|
Image de couverture de la publication
Couverture D.Bauchard Diplomatie
Accroche

Dans un Moyen-Orient chaotique, la date du 7 octobre 2023 marque un tournant majeur qui peut conduire à un embrasement de toute la zone. La guerre à Gaza intervient dans une situation déjà en pleine évolution caractérisée par l’affirmation de l’autonomie stratégique de plusieurs puissances régionales de même que par un basculement géopolitique au profit de la Russie et de la Chine.

Image principale
denis-bauchard.jpg
Table des matières
Table des matières
body

Dix mois après l’attaque terroriste du 7  octobre, la « guerre totale » déclarée par Benyamin Netanyahou présente un bilan provisoire des plus inquiétant. Le bilan humain et matériel est particulièrement lourd  : du côté israélien, aux 1 200 victimes de l’attaque initiale s’ajoute la mort de 39 otages et de 689 combattants de Tsahal. Du côté palestinien, on compte, selon le Hamas, près de 40 000 morts à Gaza, en majorité des civils, les chiffres exacts faisant l’objet d’une controverse notamment sur le nombre de femmes et d’enfants. Par ailleurs, les bombardements massifs menés par Tsahal auraient déjà détruit près des deux tiers des logements et l’essentiel des infrastructures, qu’il s’agisse du réseau d’eau potable, des hôpitaux ou des établissements scolaires. Or, aucune solution politique ou militaire n’est en vue. Bien au contraire, cette guerre révèle la gravité du clivage à l’intérieur de la société israélienne, la menace croissante qui pèse sur sa sécurité et la mort de la solution à deux États. 

 

L'article est issu de la revue Diplomatie, n°129, Le Moyen-Orient durablement déstabilisé, Areion Group, Septembre-Octobre 2024. 


À lire en intégralité avec le lien de téléchargement ci-dessous. 

Texte citation
Netanyahou, toujours appuyé par l’extrême droite religieuse, joue la pérennisation de la guerre pour conserver le pouvoir alors que plus des deux tiers de la population souhaitent son départ.

Photo
les_jeudis_de_lifri_4.png
Denis BAUCHARD
Intitulé du poste

Conseiller, Programme Turquie/Moyen-Orient de l'Ifri

Texte citation
La Russie est de retour dans la région, et ne fait que confirmer une tradition plus que centenaire justifiée à l’origine par la protection des chrétiens orthodoxes et la « poussée vers les mers chaudes ».

Photo
les_jeudis_de_lifri_4.png
Denis BAUCHARD
Intitulé du poste

Conseiller, Programme Turquie/Moyen-Orient de l'Ifri

Decoration

Contenu aussi disponible en :

Partager

Téléchargez l'analyse complète

Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.

Un Moyen-Orient entre guerres et recomposition

Decoration
Auteur(s)
Photo
les_jeudis_de_lifri_4.png

Denis BAUCHARD

Intitulé du poste

Conseiller, Programme Turquie/Moyen-Orient de l'Ifri

Image principale
Mosquée Süleymaniye, Istanbul, Turquie
Programme Turquie/Moyen-Orient
Accroche centre

Le programme Turquie/Moyen-Orient de l’Ifri fournit une expertise sur l’évolution des systèmes politiques, des sociétés et des économies de la région. Il se focalise d’une part sur les évolutions en Turquie et au Levant (influences turque et iranienne, risque de morcellement des États de la région, recompositions diplomatiques), et également au Maghreb (insertion du Maghreb dans les circuits mondiaux, relations politiques et économiques avec l’Europe et avec l’Afrique sub-saharienne…).

Turquie-Afrique : une Pax Ottomana entre l’Éthiopie et la Somalie ?

Date de publication
14 octobre 2024
Accroche

Avec plusieurs objectifs en vue, dont celui de devenir un acteur diplomatique incontournable sur la scène régionale et internationale, Ankara tente de rapprocher Hargeisa et Addis Abeba qui s’opposent sur un accord entre ce dernier et le Somaliland. Si la troisième réunion prévue mi-septembre a été repoussée, l’initiative a permis de préserver un canal de discussion... Et les nombreux intérêts turcs dans la région.

Image principale

Iran et Israël : meilleurs ennemis

Date de publication
07 juillet 2024
Accroche

L’attaque de missiles iraniens sur le sol israélien le 13 avril 2024, suivie par une riposte d’Israël visant une base militaire proche d’un des principaux sites nucléaires iraniens, fut le point d’orgue d’une guerre multiforme qui oppose les deux pays depuis plusieurs décennies. Alors qu’Israël entretenait les meilleures relations, diplomatiques et même militaires, avec l’Iran du Shah Mohammad Reza Pahlavi, il est apparu très vite qu’il n’en serait pas de même avec la République islamique.

Image principale

La France a-t-elle encore une politique arabe?

Date de publication
03 mai 2024
Accroche

Dès la fin de la guerre d’Algérie, la France a systématiquement repris contact avec les pays arabes qui avaient rompu les relations diplomatiques au moment de la malheureuse expédition de Suez de 1956. Ainsi se sont renouées ou nouées des relations actives et souvent confiantes, y compris avec des pays où elle était absente, comme les émirats du Golfe. Le président Chirac a voulu formaliser et conforter cette orientation lorsque le 6 mars 1996, à l’université du Caire, il a évoqué la « politique arabe et méditerranéenne » de la France. Par-delà quelques principes communs, il s’agissait naturellement d’une politique à géométrie variable selon les pays, avec la volonté d’être présent dans cet ensemble de pays qui sont nos voisins proches, situés dans une zone stratégique et dont d’importantes communautés vivent en France. Très tôt attachée à contribuer à la paix entre Israël et les pays arabes, la France prône une politique équilibrée entre le maintien de la sécurité d’Israël et le soutien du processus de paix israélo-palestinien qui donnerait le droit à l’autodétermination des Palestiniens et à la création d’un État. À cet égard, l’année 2007 représente une rupture due à l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy qui sur ce plan, comme sur d’autres, a pris le contre-pied de son prédécesseur. Depuis lors, la politique de la France dans cette région n’a plus la même priorité, réagit plus qu’elle n’agit et semble flotter entre une volonté de maintenir ses liens avec les pays arabes et une certaine complaisance à l’égard d’Israël.

Image principale

France/Maghreb : une relation tumultueuse

Date de publication
03 mai 2024
Accroche

Les relations avec le Maghreb, anciennes et marquées du sceau de la colonisation, restent difficiles alors qu’il s’agit pour la France d’une région prioritaire pour sa politique étrangère, où elle continue d’avoir une place majeure dans les domaines politique, économique et culturel, même si celle-ci est en déclin relatif. Le ministère des Affaires étrangères envoie des diplomates confirmés dans ces pays, dont la diaspora installée en France reste très proche. La relation se complique dès lors que le Maroc, l’Algérie et dans une moindre mesure la Tunisie, entrent en conflit. L’objectif de notre politique est d’avoir des relations étroites et confiantes avec ces trois pays, d’où la pression migratoire est forte. La question des visas demeure d’ailleurs un dossier très sensible, comme l’ont montré les vives réactions à la décision française prise en septembre 2021 d’en réduire le nombre de 50 %.

Comment citer cette étude ?

Image de couverture de la publication
Couverture D.Bauchard Diplomatie
Un Moyen-Orient entre guerres et recomposition, de L'Ifri par
Copier
Image de couverture de la publication
Couverture D.Bauchard Diplomatie

Un Moyen-Orient entre guerres et recomposition