Rechercher sur Ifri.org

À propos de l'Ifri

Recherches fréquentes

Suggestions

Russie

Description

La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.

Sujets liés

Image Taxonomie
Vladimir Poutine
Tout voir
Presse
Logo
lorient_du_jour.jpg

De prochains attentats en Russie ? Ce n’est qu’une « question de temps »...

30 mars 2016
Accroche

La présence de milliers de jihadistes russophones en Syrie et les conflits historiques entre Moscou et les entités autonomes du Caucase représentent une menace certaine pour le pays.

Image principale médiatique

"La Russie veut incarner la désoccidentalisation du monde"

22 mars 2016
Accroche

Pour Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, la Russie se referme sur elle-même, le nationalisme servant à renforcer la cohésion d'un pays dont le modèle économique est en crise depuis 2009.

Logo
logo_ouestfrance.jpg

« Jusqu’où ira l’escalade russo-turque ? »

11 mars 2016
Accroche

Dans cette tribune, Julien Nocetti analyse les points de crispation entre la Russie et la Turquie – en Syrie tout particulièrement. En défiant Ankara, Moscou vise également l’OTAN.

Logo
france_info.jpeg

Sous-marin russe au large de la France : une "démonstration" de Moscou

10 mars 2016
Accroche

Un sous-marin nucléaire russe a été repéré début janvier dans le Golfe de Gascogne, selon le magazine L'Obs. Il pourrait s'agir d'une opération pour tester les défenses françaises.

Logo
la_voix_du_nord.png

Deux bombardiers russes interceptés par l’Armée de l’air au large du Touquet

08 mars 2016
Accroche

Deux bombardiers lourds russes, TU-160, volant à moins de cent kilomètres du Touquet ont été interceptés, le 17 février, par deux chasseurs français et deux Typhoons anglais.

Logo
les_echos_logo.svg_.png
Image principale médiatique

« La Russie est en train de se livrer à une démonstration de force globale »

16 février 2016
Accroche

Thomas Gomart (Directeur de l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI).) Historien et spécialiste de la Russie, Thomas Gomart vient de publier un rapport pour l’Institut de l’Entreprise sur « Le retour du risque géopolitique : le triangle stratégique Russie, Chine, Etats-Unis ».


Que cherche à démontrer la Russie en Syrie ?

La Russie cherche à transformer le plus rapidement possible son intervention militaire en bénéfice diplomatique. Elle est intervenue depuis le mois de septembre, créant un effet de surprise, et modifie le rapport de force sur le terrain en remettant en selle le régime alaouite. Elle a réussi à relancer un processus diplomatique à Vienne à l’automne pour le Moyen-Orient et voudra reproduire cela dans les relations euro-atlantiques. Du point de vue russe, Syrie et Ukraine sont correllés de manière très étroite. Dans les deux cas, il s’agit d’un recours à la guerre limitée pour façonner l’ordre international. La diplomatie russe veut montrer que les Occidentaux se sont trompés.


Tous les moyens sont bons ?

A Paris, après les attentats du 13 novembre, on a pensé pouvoir s’entendre avec les Russes. Le problème est que la Russie est en train de se livrer à une démonstration de force globale qui s’observe en Syrie, en Ukraine, mais aussi dans le déploiement de forces navales et aériennes pour tester la solidité de l’Otan. La Russie veut exploiter le vide produit par le retrait américain d’Europe et du Moyen-Orient. Elle accentue le désarroi européen en soutenant des partis anti-establishment, comme le Front National en France, ou en renforçant les flux migratoires avec ses interventions. Un phénomène dont elle se sent elle-même victime, car elle a accueilli un million de personnes après les événements en Ukraine. Les Russes sont contre le multiculturalisme. Il pensent plus en termes de coexistence de civilisations qu’en termes de métissage.


La montée des tensions entre Ankara et Moscou devient très dangereuse ?

La situation est explosive entre la Russie et la Turquie et par voie de conséquence entre la Russie et l’Otan. La cohésion de l’Otan peut être en effet plus facilement testée avec la Turquie qu’avec les pays Baltes. Les leaderships d’Erdogan et de Poutine sont comparables et les deux régimes ont aussi leurs similitudes en termes d’organisation civilo-militaire. La Russie pointe les contradictions fondamentales de la Turquie, c’est à dire l’ambivalence du soutien d’Erdogan aux Frères musulmans comme le fait qu’il combat les Kurdes avant de combattre l’Etat Islamique. Les Russes sentent l’embarras très fort des capitales européennes et américaine vis-à-vis d'Erdogan.


Risque-t-on un conflit beaucoup plus étendu ?

L’histoire montre que les logiques d’alliances peuvent être un facteur déclenchant. C’est une situation très dangereuse. Nous sommes dans une fin de mandat américain, avec des leaders européens très en retrait, dont Angela Merkel affaiblie par la question des réfugiés. La crise en Syrie a permis à Moscou de se remettre dans un dialogue direct avec Washington, ce qui est l’obsession de Vladimir Poutine. La question est de faire redescendre la tension.


Dimitri Medvedev a reparlé de guerre froide. Est-ce approprié ?

La Russie renoue avec un travail d’influence et de propagande très systématique, qui est couplé à sa démonstration de force. Elle veut forger sa propre narration sur les affaires internationales. Ce n’est pas une nouvelle guerre froide dans le sens où il y a une volonté russe de s’intégrer dans l’économie mondiale et que la capacité d’entraînement de la Russie sur un bloc reste faible. Mais il y a des éléments de confrontation idéologique avec, par exemple, le rapprochement avec la Chine sur le concept de capitalisme d’Etat. Il y a une volonté d’accélérer la « désoccidentalisation » du monde. L’utilisation de cette formule par Medvedev traduit le durcissement idéologique de Moscou. Poutine fait le choix de la guerre limitée, quand son économie est en pleine récession. C’est un choix très russe de donner plus d’importance à sa dépense militaire que ne l’autorise son potentiel économique. L’empreinte de la Russie n’a cessé de se rétrécir sur la scène internationale depuis 40 ans, et c’est sans doute pourquoi elle est si démonstrative.

Virginie Robert

Logo
logo_la_croix.png
Image principale médiatique

«La Russie veut un dialogue exclusif avec Washington»

15 février 2016
Accroche

Selon Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (IFRI), Moscou exploite les faiblesses occidentales dans le dossier syrien.

 

Logo
logo_europe1.png
Image principale médiatique

"Cessation des hostilités" en Syrie : espoir ou leurre?

12 février 2016
Accroche

La "cessation des hostilités" en Syrie sur laquelle sont tombés d'accord les Etats-Unis et la Russie cette nuit est-elle crédible ? Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, estime qu'avec l'accord entre les États-Unis et la Russie concernant la Syrie, "la Russie parvient indiscutablement à ses buts et arrive à obtenir quelque chose en termes diplomatiques"... "Le conflit est polymorphe. Ce que permet la Syrie à la Russie, c'est de rétablir une relation presque spéciale avec Washington, alors même qu'elle a été isolée après l'annexion de la Crimée" poursuit Thomas Gomart. "On est à un moment très particulier où la Russie fait preuve d'une démonstration de force, non seulement en Syrie mais au delà"...

 

Voir la vidéo de l'émission

Logo
LOGO Connaissance des énergies

La Russie face à la chute des cours du pétrole

04 février 2016
Accroche

Le PIB de la Russie a baissé de 3,7% en 2015 sous l'effet de la chute des cours du pétrole et des sanctions économiques occidentales liées à la crise ukrainienne. « Le sujet de l'instabilité du marché pétrolier est vital pour l'économie russe », a confirmé cette semaine le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, réagissant à l’éventualité d’un dialogue entre la Russie et les pays membres de l’OPEP. Nous avons interrogé sur ce sujet Aurélie Bros, chercheur à l’Institut de l’énergie de la Higher School of Economics de Moscou et chercheur associé au centre Russie/NEI de l’IFRI.

Logo
france_inter.png
Image principale médiatique

Prix du pétrole : une chute historique... et des conséquences

16 janvier 2016
Accroche

Julien Nocetti analyse les conséquences pour la Russie de la baisse des cours des hydrocarbures.

La stratégie de Poutine et les Etats-Unis

04 mars 2014
Accroche

Poutine et Obama rejouent-ils un épisode de la Guerre froide?

Regarder l'émission

Ukraine: "Allô! Vladimir? Ici Angela..."

26 février 2014
Accroche

Il va falloir s'y habituer: la relation Est-Ouest ne se réduit plus seulement à un dialogue entre le Kremlin et la Maison-Blanche. L'Europe a aussi son mot à dire. A condition de parler allemand. Le 23 février dans la soirée, quelques heures après la chute de Viktor Ianoukovitch, le président russe Vladimir Poutine et la chancelière allemande Angela Merkel ont souligné, dans un entretien téléphonique, l'importance pour l'Ukraine de préserver son intégrité territoriale.

Lire la suite

Sotchi: le revers de la médaille

10 février 2014
Accroche

Depuis plusieurs semaines, les JO de Sotchi donnent lieu à une forte politisation, préjudiciable à notre compréhension de la Russie, et de sa place dans le monde. S'affrontent deux images caricaturales. D'un côté, celle d'un régime somptuaire, autoritaire et persécutant les minorités sexuelles. De l'autre, celle d'un grand pays ayant retrouvé prospérité, stabilité et prestige. Concentré médiatique, les JO de Sotchi marquent une étape symbolique de la trajectoire russe depuis dix ans, mais déforment les véritables enjeux. Ils s'ouvrent dans un contexte international tendu par la Syrie, l'Iran et l'Ukraine. Ils masquent plusieurs interrogations qui pèsent sur le cours de la politique étrangère russe.

Lire la suite

Internet, enjeu de pouvoir entre les Etats-Unis et les "grands émergents"

18 octobre 2013
Accroche

Les instances qui gouvernent Internet ont affiché, début octobre, lors d'une réunion à Montevideo (Uruguay), leur désaveu des méthodes américaines, dont le programme de surveillance est devenu un scandale mondial. Certaines de ces organisations, dont celle chargée de gérer les ressources du réseau (adresses IP et noms de domaine), l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) et sa composante l'IANA (Internet Assigned Numbers Authority), sont sous contrôle direct des Etats-Unis et souhaitent désormais s'en éloigner, pour devenir des instances réellement mondiales.

Lire la suite

Syrie: l'accord russo-américain difficile à mettre en œuvre

19 septembre 2013
Accroche

Les accords atteints par les chefs des diplomaties russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry sur le problème syrien sont difficiles à réaliser, estime Thomas Gomart, de l'Institut français des relations internationales (Ifri).

Lire la suite

Le projet russe ne règle rien mais rétablit un lien direct avec Washington

11 septembre 2013
Accroche

Force est de reconnaître au Kremlin un sens de la manoeuvre dont peu de diplomaties sont aujourd'hui capables. La proposition russe invitant Damas à placer son arsenal chimique sous contrôle international est avant tout dilatoire. Apparemment, le tandem Poutine-Lavrov, alliage d'expérience et de constance, aurait pris l'ascendant sur un tandem Obama-Kerry émotionnel et pusillanime.

Lire la suite

Obama-Poutine : "Prendre l'avantage sur l'autre sans l'humilier"

10 septembre 2013
Accroche

Comment analysez-vous cette proposition inattendue de Vladimir Poutine de placer sous contrôle international l’arsenal chimique syrien?
- Cette proposition intervient à point nommé après la tenue du G20 de St Pétersbourg, et juste avant un hypothétique vote du congrès américain. Plusieurs raisons permettent de l’expliquer. La principale correspond à une volonté de Moscou de temporiser : les dirigeants russes ont bien compris que chaque jour qui passe rend les frappes plus complexes. La Russie veut aussi montrer qu’il peut y avoir un règlement diplomatique de la crise.

Lire la suite

Image principale médiatique

"Les relations USA-Russie sont extrêmement dégradées"

07 septembre 2013
Accroche

Après les propos tenus par Barack Obama début août, qui parlait de "relents de guerre froide" entre les Etats-Unis et la Russie, où en est-on des relations entre Washington et Moscou ?
- Ces relations sont extrêmement dégradées. Elles avaient déjà connu une forte dégradation lors du deuxième mandat de George Bush en 2007-2008 au moment de la guerre de Géorgie. Lorsqu'Obama a été élu il a mis en place ce qu'on a appelé la politique du "reset" qui consistait à apaiser les relations avec Moscou.

Lire la suite

Syrie, Snowden, homophobie... à quoi joue Vladimir Poutine avant le G20?

05 septembre 2013
Accroche

À Saint-Pétersbourg, l'ambiance sera tendue pour la photo de famille du G20 qui s'ouvre ce jeudi 5 septembre. Les sorties du président russe ont effectivement le don d'irriter les autres pays, et en particulier les États-Unis, compte-tenu du lourd passif entre les deux nations. A tel point que Barack Obama a "sévi" début août: il a annulé sa rencontre avec Poutine, initialement prévue en marge du sommet. Du jamais vu depuis plusieurs dizaines d'années.

Lire la suite

A quoi joue Poutine ?

05 septembre 2013
Accroche

A quoi joue Poutine?

Avec: La journaliste Russe Ioulia Kapoustina; Thomas Gomart, directeur du centre Russie à l'Ifri (Institut français des relations internationales); Alain Frachon, directeur éditorial du "Monde"; et Ksenia Bolchakova, correspondante d’Europe 1 en Russe.

Ecouter l'émission

Soutenez une recherche française indépendante

L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.

Conférence Ramses 2024
Centres et programmes liés
Image principale
Russie, Eurasie, Carte
Centre Russie/Eurasie
Accroche centre

Fondé en 2005 au sein de l’Ifri, le Centre Russie/Eurasie produit de la recherche et organise des débats sur la Russie, l’Europe orientale, l’Asie centrale et le Caucase du Sud. Il a pour objectif de comprendre et d'anticiper l'évolution de cette zone géographique complexe en pleine mutation pour enrichir le débat public en France et en Europe, et pour aider à la décision stratégique, politique et économique.

Crédits image de la page
Vladimir Poutine
(c) Shutterstock