Afrique subsaharienne
L'Afrique subsaharienne n'est pas monolithique. Si les crises au Sahel ont beaucoup retenu l'attention, les autres régions doivent aussi être suivies, et pas uniquement à travers le prisme de la sécurité.
Sujets liés
Afrique subsaharienne : perspectives géopolitiques
L’Afrique subsaharienne a connu des progrès économiques, mais sa croissance démographique, notamment dans les villes, déborde ses capacités d’accompagnement humain, ce qui entraîne une frustration des populations. La fragilité de nombreux régimes actuels, les tensions internationales et la course à certains matériaux critiques devraient malheureusement y favoriser, à court et moyen termes, une projection des rivalités des puissances dans la zone, selon des modalités de moins en moins aimables.
La politique africaine de la Tunisie : entre opportunisme et opportunités non exploitées
La Tunisie jouit, tous comme les autres pays du Maghreb, d’une position géographique favorable en Afrique qui pourrait théoriquement lui permettre d'être un sas entre l'Europe et l'Afrique subsaharienne (ASS), et de commercer avec son Sud.
République démocratique du Congo : la cohabitation insolite
Les dernières élections ont donné lieu à une situation exceptionnelle dans l’histoire congolaise : la cohabitation. Cette cohabitation se traduit par un rapport de force asymétrique entre le nouveau président (Félix Tshisekedi) et l’ancien pouvoir (le clan Kabila).
Les évolutions paradoxales de la démocratie mauritanienne
Le système politique mauritanien présente des aspects démocratiques qui satisfont partiellement aux normes internationales.
La démocratisation « post-conflit » en Afrique centrale : les causes d'un échec
La rédaction de Constitutions démocratiques et l'organisation d'élections ne garantissent pas un changement politique scellant une réelle fin de conflit.
Vers un retour de l'autoritarisme en Afrique ?
Des élections sont organisées régulièrement dans différents pays d'Afrique.
Dakar : y a-t-il un pilote dans la ville ? Tensions entre la municipalité et l’État central sénégalais pour la gestion de la vente de rue
Dans le contexte sénégalais, gouverner la capitale garantit une notoriété et peut s’avérer être un marchepied vers une carrière nationale. Avoir de l’influence localement peut par conséquent représenter une menace pour le pouvoir central.
Les reconfigurations de l'autoritarisme en Tanzanie
Dans une région d’Afrique de l’Est et des Grands Lacs troublée, la Tanzanie est perçue comme un pôle de stabilité : le pays est généralement décrit comme une démocratie en voie de consolidation sous les auspices du Chama Cha Mapinduzi (CCM), plus vieux parti africain au pouvoir.
Afrique du Sud : enjeux politiques et économiques de la réforme agraire et foncière
Longtemps reléguée au rang des préoccupations politiques de second plan, la réforme agraire et foncière en Afrique du Sud fait aujourd’hui l’objet de vifs débats et s’impose comme un des thèmes majeurs des élections de 2019 tant elle en est venue à symboliser la pérennité des inégalités raciales et socio-économiques héritées du passé.
Les orientations libérales d'Abiy Ahmed, sauvetage économique ou tournant idéologique ?
Depuis son arrivée à la tête du gouvernement éthiopien en avril 2018, Abiy Ahmed a multiplié les gestes d’ouverture : levée de l’état d’urgence, libération de prisonniers politiques, décriminalisation des opposants politiques, rapprochement historique avec l’Érythrée. Ces annonces et mesures interviennent alors que l’Éthiopie s’enlisait depuis 2014 dans une crise profonde. En effet, le pays traversait une vague de protestation d’une ampleur et d’une durée inédites dans l’histoire du Front démocratique révolutionnaire des peuples éthiopiens (plus connu sous son sigle anglais Ethiopian People’s Revolutionary Democratic Front, EPRDF), coalition au pouvoir depuis 1991. Ces mouvements sociaux avaient été durement réprimés par le régime. Le nouveau gouvernement semble alors vouloir briser le cercle de la violence et suscite d’immenses espoirs.
Zimbabwe : engrenage de la violence et de la répression
Le 12 janvier dernier, en réponse aux pénuries persistantes de carburant au Zimbabwe et aux longues files d’attente devant les stations-service, le président Emmerson Mnangagwa a annoncé une hausse de 150 % du prix du carburant, faisant passer le prix du litre d’essence à 3,30 dollars.
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