Sahel
Le Sahel est le théâtre de plusieurs crises sécuritaires et humanitaires. Nos chercheurs proposent d’étudier les postures stratégiques et dynamiques politiques internes qui composent la région.
cité dans un article RFI
Burkina Faso : des paramilitaires russes ont quitté le pays
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient aux questions des auditeurs sur le départ de paramilitaires russes du Burkina Faso.
Repenser la politique française en Afrique
Dans cet épisode du podcast "Le monde selon l'Ifri", nous avons le plaisir de recevoir Alain Antil, directeur du Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri. Spécialiste de la Mauritanie, Alain a élargi ses compétences au Sahel et même au-delà, en apportant une perspective riche et nuancée sur la politique française en Afrique.
Avec la fin progressive des missions de l'ONU, "l'échec du modèle onusien" pour régler les conflits
Après la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) sommée de quitter le Mali, c'est au tour de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (Monusco) d'être sur le départ.
Les enjeux de la démilitarisation de la politique africaine de la France
Audition d'Alain Antil, directeur du Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri, le mercredi 13 décembre 2023, par la Commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale.
Le recul de la France en Afrique : une perte de crédibilité mondiale
Alors que les liens personnels entre les élites politiques françaises et africaines et l’existence de réseaux d’influence officiels et officieux des deux côtés de la Méditerranée ont longtemps été les garants d’une expertise française sur le continent africain, Paris a été surpris par la généralisation de l’hostilité populaire contre sa politique en Afrique, qui s’est notamment manifestée par la rupture des partenariats de sécurité avec trois des cinq pays du G5 Sahel.
Coups d'Etat en Afrique : « Les putschistes promettent une deuxième indépendance »
La multiplication des coups d'Etat au Sahel et en Afrique de l'Ouest, qui fragilise encore un peu plus l'influence de la France sur le continent, signe un inquiétant recul démocratique. Explications avec Alain Antil, de l'IFRI.
Le temps des grandes missions de maintien de la paix de l'ONU est révolu
Le 30 juin, le Conseil de sécurité de l'ONU a mis fin à la mission des casques bleus de la Minusma à la demande des autorités maliennes. En RDC, le gouvernement congolais a négocié un retrait porgressif de la Monusco. Selon Thierry Vircoulon, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri), "on voit la fin d'une époque, celle du maintien de la paix onusien dans sa version classique", notamment "parce que la réforme vers l'imposition de la paix n'a pas été possible".
Départ de la MINUSMA, un tournant pour la sécurité au Mali ?
Un an après le départ des troupes françaises, le gouvernement militaire du Mali a demandé le retrait sans délais des forces onusiennes de la MINUSMA le 16 juin 2023.
Pour les armées françaises en Afrique, pas d’influence sans présence
Spécialiste des questions de sécurité militaire, Elie Tenenbaum revient sur le projet d’Emmanuel Macron de réduire la présence en Afrique des armées françaises pour opérer un virage vers l’Indo-Pacifique. Ce tournant est compréhensible, mais un retrait brutal de ce continent pourrait compromettre notre sécurité.
Le dilemme de la relation militaire franco-africaine : réinventer ou tourner la page ?
L’origine de la présence et de la coopération militaires en Afrique remonte au pacte tacite de la décolonisation de l’Afrique francophone. Cette coopération a permis la création des armées africaines des anciennes colonies et s’inscrivait dans le projet visant à éviter l’expansion du communisme et à maintenir l’influence de la France dans les pays nouvellement indépendants.
Éthiopie : dynamiques de la guerre civile
L'Éthiopie est en proie à la guerre civile depuis novembre 2020. Les hostilités ont déjà connu plusieurs phases.
Le COVID-19 au Sahel : pandémie lente mais impacts multiples
En Afrique de l’Ouest, le premier cas de COVID-19 a été enregistré au Nigeria à la fin du mois de février. Progressivement, le virus s’est propagé dans les villes puis les campagnes des 17 pays de la région.
Les crises du COVID-19 en Afrique australe : inquiétudes et premières conséquences
Au 27 avril, deux pays africains membres de la Communauté de développement d'Afrique australe (CDAA ou SADC selon le sigle anglais) n’avaient pas encore enregistré de cas de COVID-19[1] : le Lesotho et les Comores.
L’arrivée du COVID-19 en Afrique subsaharienne, quels scénarios ?
Six semaines après les premiers cas apparus en Afrique du Nord puis en République sud-africaine, le continent comptait au 14 avril 16 000 cas de COVID-19.
L’Afrique subsaharienne (ASS) reste l’une des zones les moins affectées du monde, et l’Afrique du Sud (plus de 2 000 cas confirmés à cette date) est le pays le plus touché.
Tramadol, médicament et drogue du pauvre en Afrique de l’Ouest et au Sahel
L’image de l’Afrique de l’Ouest comme zone de transit de drogues, contribuant à enrichir de multiples acteurs, est largement répandue.
La résilience nigérienne à l'épreuve de la guerre au Mali
" Le silence au nord du Niger précède sans doute la tempête ". Cette inquiétude confiée par un humanitaire touareg basé à Agadez avant l’opération Serval est globalement partagée par les rares observateurs de terrain présents dans la zone. Le système d’intégration des populations touarègues au système politique nigérien, sur lequel nous reviendrons en détails, fonctionne et sert d’amortisseur aux chocs ressentis par la population. Les trafiquants arabes, toubous et touaregs s’affrontent fréquemment sans pour autant remettre en cause pour l’instant l’équilibre sécuritaire de la région.
Quel avenir pour la présence militaire de la France en Côte d'Ivoire ?
Fin janvier 2012, le président ivoirien Alassane Ouattara est attendu à Paris pour signer entre autres un nouvel " accord de partenariat de défense " bilatéral entre la France et la Côte d'Ivoire. Cet accord va remplacer l'ancien accord de défense liant les deux pays, qui date du 24 avril 1961.
Une stratégie contre-insurrectionnelle victorieuse ? Les insurrections de 2010 dans la province du Jonglei, au Sud-Soudan
Le 16 mai 2010, quelques semaines à peine après ses premières élections, le gouvernement de la province semi-autonome du Sud-Soudan (GoSS) dut faire face à deux rébellions dans la province du Jonglei. Le Sud-Soudan peut sembler unifié derrière la bannière du SPLM/A, toutefois il n’en est rien.
Mauritanie : menaces sécuritaires sur une jeune démocratie - Entretien avec Alain Antil
Synopsis : La République islamique de Mauritanie est revenue l'an dernier à un gouvernement légitime avec l'élection du président Sidi Ould Cheikh Abdellahi. La première année a été marquée par la prise en charge par les nouvelles autorités de dossiers délicats, par un profond marasme économique et par des actes violents perpétrés par des islamistes. Nous tenterons de voir si ces actes, conjugués aux incertitudes politiques et économiques, sont en mesure de véritablement fragiliser la jeune démocratie mauritanienne.
De Bangui à Kinshasa : l'impossible intégration des milices
Du Kivu congolais à la Centrafrique, les armées africaines affrontent des milices sur leur propre territoire. Souvent composées d'anciens militaires, elles brouillent les frontières avec les forces régulières. Comment désarmer ces groupes armés ? Quelle place accorder à ces anciens combattants ?
Burkina Faso : des paramilitaires russes ont quitté le pays
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient aux questions des auditeurs sur le départ de paramilitaires russes du Burkina Faso.
Repenser la politique française en Afrique
Dans cet épisode du podcast "Le monde selon l'Ifri", nous avons le plaisir de recevoir Alain Antil, directeur du Centre Afrique subsaharienne de l’Ifri. Spécialiste de la Mauritanie, Alain a élargi ses compétences au Sahel et même au-delà, en apportant une perspective riche et nuancée sur la politique française en Afrique.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.