Penser et anticiper les impacts socio- économiques de l’intervention humanitaire en République centrafricaine
La République centrafricaine est aujourd’hui un pays sous perfusion internationale.
Depuis le coup d’État orchestré par Michel Djotodia en mars 2013 pour renverser l’ancien président centrafricain, François Bozizé, au pouvoir depuis 2003, la Centrafrique est dans la situation classique de l’État failli. L’insécurité prévaut dans la majeure partie des provinces qui sont sous la coupe de groupes armés de plus en plus divers et variés mais qui proviennent de deux matrices : les anti-balaka et les Seleka. L’autorité du gouvernement de transition est largement fictive, ce dernier ne contrôlant même pas entièrement la capitale, Bangui.
Après un an de crise sécuritaire et humanitaire, cet article s’interroge sur les impacts de l’intervention humanitaire dans un pays caractérisé par une extrême pauvreté et par un intérêt traditionnellement faible des donateurs. Pour ceux qui ont connu la Centrafrique d’avant la crise, le contraste en termes de présence et d’action internationale est aujourd’hui frappant. Un changement aussi important et rapide ne peut manquer d’avoir des impacts conséquents et peut-être déstabilisateur pour un pays considéré auparavant comme un « orphelin de l’aide ».
Consultez le résumé de cette note sur le blog du programme Afrique Décryptages
Contenu disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette publicationPartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Penser et anticiper les impacts socio- économiques de l’intervention humanitaire en République centrafricaine
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLe dilemme de la relation militaire franco-africaine : réinventer ou tourner la page ?
L’origine de la présence et de la coopération militaires en Afrique remonte au pacte tacite de la décolonisation de l’Afrique francophone. Cette coopération a permis la création des armées africaines des anciennes colonies et s’inscrivait dans le projet visant à éviter l’expansion du communisme et à maintenir l’influence de la France dans les pays nouvellement indépendants.
L'évolution de la diplomatie des villes en Afrique : impact, potentiel et défis actuels des activités internationales des villes africaines
Au cours des dernières décennies, les villes africaines se sont hissées au rang des principaux acteurs de l’évolution de la diplomatie des villes. En effet, les municipalités du continent ne se sont pas seulement adaptées aux nouvelles tendances de la coopération internationale. Elles ont façonné l’approche actuelle du partenariat où les autorités locales du monde entier travaillent ensemble pour relever des défis urbains communs tels que le changement climatique, la migration et la justice sociale.
La Haute Autorité à la consolidation de la paix (HACP) au Niger 2011-2023. Placer l’État au cœur de la prévention et de la gestion des conflits
Comme les autres pays sahéliens, le Niger est touché par le terrorisme depuis maintenant presque deux décennies. Ce phénomène a mis en lumière à la fois les limites des appareils sécuritaires de ces pays mais également, de manière plus profonde, leur incapacité à offrir une stabilité aux populations de certaines parties de leur territoire. D’une certaine manière ces « insurrections djihadisées » s’inscrivent dans la continuité de groupes qui, régulièrement prennent les armes contre les États centraux.
Le président spirituel du Kenya et la création d'une nouvelle république : William-Ruto, les évangéliques du Kenya et les mobilisations religieuses dans la politique électorale africaine
Au cours des deux dernières décennies, un nouveau paradigme est apparu en Afrique de l’Est et dans la Corne de l’Afrique : l’influence croissante des églises évangéliques et de leurs dirigeants dans les dynamiques électorales. La croissance numérique et démographique de ces mouvements religieux semble aller de pair avec leur rôle de plus en plus marqué dans la vie politique de ces deux régions, une présence qui a un impact sur les processus électoraux, mais aussi sur les sociétés et les formes que prend la gouvernance.