L'impasse nucléaire iranienne : la non-prolifération au défi de crises multiples. L'impact de la guerre en Ukraine et des manifestations sur le retour au JCPOA
Les négociations pour le retour à l’accord sur le nucléaire iranien sont au point mort. Si de nombreux facteurs bloquants propres au dossier sont connus de longue date, tels que le règlement de contentieux avec l’Agence internationale de l’énergie atomique ou le manque de confiance de l’Iran envers les États-Unis, d’autres sont apparus courant 2022.
Les ambitions de la République islamique d’Iran dans le Pacifique
Au mois de janvier 2023, la démonstration de force de la marine de guerre iranienne à proximité de la zone économique exclusive (ZEE) australienne s’inscrit dans un contexte de tensions bilatérales croissantes entre Téhéran et Canberra.
Moyen-Orient : les nouvelles influences
Au Moyen-Orient, la guerre de 2003 représente un tournant. L'État irakien, failli, peine à se reconstruire. L'interventionnisme américain se tempère. D'autres puissances montent : la Russie et la Chine notamment. Les acteurs régionaux, enfin, multiplient les partenariats à géométrie variable.
Nucléaire iranien : 5 minutes pour comprendre pourquoi l’Iran veut "tester la ligne rouge occidentale"
Jusqu’où ira l’Iran dans la poursuite de son programme nucléaire ? La question se pose une nouvelle fois alors que l’Agence internationale du nucléaire (AIEA) a détecté sur son sol des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Sous pression, Téhéran a évoqué des « fluctuations involontaires », continuant de nier toute volonté de produire une telle arme. Cette position sera-t-elle tenable sur le long terme ? Le Parisien fait le point.
Nucléaire : "C'est très important que l'Iran ne devienne pas une nouvelle Corée du Nord"
Pour Héloïse Fayet, de l'Institut français des relations internationales, si l'Iran pouvait fabriquer suffisamment de matière fissile en douze jours, le processus pour acquérir une bombe nucléaire prendrait encore un ou deux ans.
Iran : Bientôt capable de fabriquer une arme nucléaire ?
Jusqu'où l'Iran va-t-il poursuivre son programme nucléaire ? La République islamique a franchi un stade jamais atteint selon l'AIEA. Le gendarme du nucléaire a détecté des particules d'uranium enrichi à 83,7 %, c'est-à-dire juste en-dessous du seuil de 90 % nécessaire à la fabrication de l'arme atomique.
Les réfugiés afghans en Iran et au Pakistan : la disparition d'un espace de protection
La chute de Kaboul en août 2021 a constitué un moment pendant lequel les droits et la protection des personnes afghanes se sont encore considérablement réduits. Si les gouvernements européens ont organisé l’évacuation de milliers d’Afghans depuis l’aéroport de Kaboul, ils ont aussi craint une nouvelle « crise des réfugiés ».
Iran : quelles perspectives pour 2023 ?
Entre contestations sociales, inflation et augmentation de la pauvreté, quelles sont les perspectives pour l'Iran en 2023 ?
Frappes sur l’aéroport de Damas : Israël poursuit sa « guerre entre les guerres » en Syrie
L’armée israélienne a frappé lundi 2 janvier l’aéroport international de Damas, causant temporairement sa fermeture. Ces bombardements visent à endiguer l’influence de l’Iran aux portes d’Israël.
L’Iran au seuil de ses ambitions nucléaires
Téhéran a de nouveau progressé dans son programme nucléaire : la République islamique enrichit désormais de l’uranium à 60% dans un deuxième site, celui de Fordo, qui a la particularité d’être profondément enfoui sous terre. Cette accélération survient alors qu’il n’y a plus de négociations pour un nouvel accord nucléaire. Et alors que l’isolement de l’Iran s’accroît en raison de la répression du mouvement de contestation qui dure depuis le mois de septembre.
Washington-Téhéran : l'élection de Joe Biden change-t-elle la donne ?
Après quatre années de « pression maximale » sous l'administration Trump, l'élection de Joe Biden porte de grandes attentes pour l'amélioration des relations entre les Etats-Unis et l'Iran.
RAMSES 2021. Le grand basculement ?
Pour sa 38e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2021. Santé/Climat : COVID-19, et maintenant ? : Le virus est emblématique de la mondialisation : nul ne contrôle ni ne maîtrise sa circulation. Qui gouverne ? Il n'y a pas de gouvernance spécifique du "transversal", des questions mondialisées : santé, environnement, techniques informationnelles... Europe : se refaire ou se défaire : Comme toujours, le bilan européen est en demi-teinte : pâle et décisif, inévitable. Se refaire ou se défaire, se penser comme projet politique ou vivoter comme simple filet de sécurité : voilà l’option qui est devant la Conférence sur l’avenir de l’Europe. Monde arabe : 10 ans après le faux printemps : La décennie post-printemps et la crise du coronavirus vont dans le même sens : renforcement du contrôle sur les sociétés, aggravation du poids des régimes autoritaires, situation économique catastrophique, division profonde de sociétés en révolte.
Les bases de la puissance. Enjeux géopolitiques et stratégiques des bases militaires avancées
À travers l’histoire, les grandes puissances se sont appuyées sur des bases militaires avancées pour intervenir dans une zone d’intérêt, assurer la sécurité d’un allié ou contrôler un territoire.
L’Iran et ses “proxys” au Moyen-Orient. Les défis de la guerre par procuration
Si l’Iran occupe aujourd’hui une place aussi centrale au Moyen-Orient c’est en partie du fait de l’action d’un réseau de groupes armés qu’il utilise comme « proxys ».
Sanctions and the End of Trans-Atlanticism. Iran, Russia, and the Unintended Division of the West
Les sanctions secondaires sont devenues l’instrument principal de découplage des objectifs politiques poursuivis par les États-Unis et l’Union européenne vis-à-vis de l’Iran et de la Fédération de Russie.
Le droit, arme économique et géopolitique des États-Unis
Depuis les années 2000, les États-Unis ont développé une politique juridique extérieure d’abord vouée à la lutte contre la corruption, aujourd’hui considérablement étendue.
The US Oil Embargo on Iran: A New Oil Shock?
L’accord de Vienne sur le nucléaire iranien (ou plan d’action conjoint), conclu le 14 juillet 2015, a changé la donne pour la géopolitique du Moyen-Orient et le marché pétrolier. Les sanctions pétrolières ayant été levées, l’Iran a significativement augmenté sa production et ses exportations. Le 8 mai 2018, le Président Trump a annoncé que les États-Unis se retireraient de l’accord. Les sanctions financières ont donc été réintroduites. À compter du 5 novembre 2018, de nouvelles sanctions s’appliqueront plus spécifiquement aux transactions concernant le pétrole, et notamment aux achats de pétrole, de produits pétroliers et de produits pétrochimiques. Quel pourrait être l’impact de ce nouvel embargo ? Y a-t-il un risque de nouveau choc d’approvisionnement et de prix ?
Comprendre la résilience de la République islamique d'Iran
Les dirigeants iraniens nourrissent des ambitions régionales et sont conscients des limites de la puissance de leur pays.
Sorties de guerres
Comment sort-on des guerres ? Cent ans après 1918, le dossier de Politique étrangère reprend la question sous plusieurs éclairages, selon les conflits auxquels, volens nolens, les armées occidentales sont parties prenantes.
Prix bas du pétrole : l’« OPEP+ » dans la tourmente
Le 22 juin 2018, les Ministres du Pétrole des membres de « l’OPEP+ », l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et ses nouveaux alliés de circonstance, parmi lesquels la Russie, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, se rassembleront à Vienne pour évoquer le statut et le devenir de leur accord de restriction de la production qui est en place depuis novembre 2016 et court jusqu’à fin décembre 2018. Cette étude analyse l’impact de la baisse des prix du pétrole sur dix des principaux producteurs qui se sont ainsi alliés pour limiter leur production, faire baisser les stocks et faire remonter les prix.
Nucléaire iranien : Avec un uranium enrichi à 60 %, l'accord pourrait « être mort »
Le gendarme du nucléaire sermonne, l’Iran riposte. Ces derniers jours, la tension est montée d’un cran entre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et Téhéran. Face aux critiques sur « son manque de coopération », cette dernière a annoncé avoir commencé, ce mardi, la production d’uranium à 60 % et qu’elle allait limiter les visites des inspecteurs de l’agence onusienne sur son territoire. La décision del a République islamique inquiète la communauté internationale, qui n’a pas manqué de réagir. Mais alors qu’il fait face aux révoltes internes dues aux manifestations liées à la mort de Mahsa Amini, l’Iran semble déterminé à avancer sur le nucléaire. 20 Minutes fait le point avec Héloïse Fayet, chercheuse spécialiste des doctrines de prolifération nucléaire.
Nucléaire iranien: vers le scénario du pire?
Les négociations sur le nucléaire iranien semblaient sur le point d'aboutir quand, soudainement, est réapparu le scénario du pire. Téhéran dispose de 40 kilos d'uranium enrichi à 60% et pourrait être en mesure de bricoler une bombe nucléaire rudimentaire, en attendant d'atteindre le seuil des 90% nécessaire à une éventuelle utilisation militaire.
Nucléaire iranien : est-il trop tard pour un accord ?
Les négociations sur le nucléaire iranien entre les grandes puissances et l’Iran ont repris le 29 novembre à Vienne.
Iran : l'engrenage nucléaire
Joe Biden peut-il continuer à se désengager du Moyen-Orient alors que la région est au bord d’une crise ouverte ?
Nucléaire iranien: l'accord de 2015 peut-il encore être sauvé ?
Après cinq mois d'interruption, les négociations pour sauver l'accord international de 2015 sur le nucléaire iranien ont repris aujourd'hui à Vienne, en Autriche. Ce texte offrait à Téhéran la levée d'une partie des sanctions étouffant son économie, en échange d'une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous un strict contrôle de l'ONU.
Nucléaire iranien : des négociations vouées à l'échec ?
Alors que se sont rouvertes hier à Vienne les négociations pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien de 2015, les positions israéliennes et américaines semblent de moins en moins compatibles.
Nucléaire : Téhéran à la manoeuvre
Alors que Donald Trump avait décidé en 2018 de sortir unilatéralement de l’accord de Vienne, son successeur avait porté l’ambition de mener de nouvelles négociations avec Téhéran sur le dossier du nucléaire.
De la Turquie à l'Iran : le pari du rapprochement
Une semaine après la chute du gouvernement afghan et le retour des talibans, Ankara affiche sa volonté de dialoguer avec le nouveau pouvoir. Au risque de froisser ses partenaires de l’OTAN et une partie de sa population.
Face au coronavirus, l’Iran demande la levée des sanctions
Durement touché par l’épidémie de Covid-19, Téhéran dénonce l’inaction de la communauté internationale face aux sanctions américaines « illégales et unilatérales ». Des masques à oxygènes, des insufflateurs, des thermomètres, des tests de diagnostic, des gants…
Cyberguerre : faut-il avoir peur de l'Iran ?
L’assassinat du général iranien Qassem Soleimani le 3 janvier dernier à Bagdad, en Irak, fait craindre un sinistre engrenage des tensions entre les États-Unis et l’Iran. Si les conséquences directes de cet assassinat commandité par Washington sont encore illisibles, l’équilibre du monde semble au bord du précipice.
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