Soft power et influence
L'expression "soft power" a été popularisée par Joseph Nye en 1990. Elle désigne la capacité à attirer et persuader par une forme de séduction. Les stratégies d'influence ne cessent de se sophistiquer.
Sujets liés
Ukraine, le conflit se déroule aussi en ligne : les géants de la tech s'attaquent aux médias proches de Moscou
La guerre de l'information fait rage sur les réseaux sociaux, où le pouvoir russe s'efforce de justifier son attaque à coup d'infox, vidéos sorties de leur contexte et assertions jetées sans preuve. Un flux de désinformation que gouvernements et plateformes s'efforcent de réguler dans l'urgence. Sous la pression de leurs gouvernements et de l'opinion publique, les géants de la tech américains comme Google mais aussi plusieurs réseaux sociaux ont également pris des mesures visant à limiter la circulation de la désinformation promue par le Kremlin.
L'Indo-Pacifique, nouveau centre du monde stratégique des États-Unis
La colère française ne semble pas retomber après l'annonce inattendue de la rupture du contrat de vente de sous-marins à l'Australie le 15 septembre. Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer ce soudain revirement: un coup de Jarnac britannique, les retards et dépassement des coûts de la part de Naval Group et d'autres encore, à découvrir dans le dernier épisode de notre autre podcast, "Le Monde devant soi".
La guerre contre le terrorisme islamiste
Dix après la mort de Ben Laden, vingt après les attentats de New York, on commence à faire le bilan de la guerre contre le terrorisme islamiste. Et il apparaît contrasté.
Entretien autour de « Rivals in arms » d'Alice Pannier
Entretien avec Alice Pannier, chercheure à l'Ifri, responsable du programme Géopolitique des technologies et auteure de Rivals in Arms.
La propagande de Pékin à la conquête de la France
Pour compenser les limites de la stratégie agressive menée par ses diplomates, la Chine compte sur des relais dans l’Hexagone pour étendre son influence et diffuser la bonne parole du pouvoir sur la persécution des Ouïghours.
Quelle politique étrangère pour le président Biden ?
Audition de Laurence Nardon, responsable du programme Amérique du Nord à l'Institut français des relations internationales (IFRI), par la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, le 31 mars 2020, conjointement avec Corentin Sellin, professeur agrégé d'histoire et spécialiste des Etats-Unis.
Donald Trump fait son grand retour chez les ultraconservateurs
Le silence et le calme semblent régner à Washington depuis le départ de Donald Trump, particulièrement depuis la suspension définitive de son compte Twitter. Mais cette période d'apaisement est peut-être terminée: ce dimanche 28 février, Trump s'est rendu au CPAC, la «Conservative Political Action Conference», le grand rendez-vous des conservateurs américains.
Le retour des Démocrates à la Maison-Blanche sera-t-il celui du soft power américain ?
Hors norme, l'administration Trump aura mené, en matière étrangère, une politique très nationaliste et hostile à l'Europe – que ce soit l'Union européenne, l'OTAN ou les principaux alliés tels que la France et l'Allemagne. On sait qu'une administration démocrate va prendre les rênes le 20 janvier, que les équipes au plus haut niveau seront plus sympathiques et plus constructives.
Arabie saoudite : les enjeux du G20
Alors que la pandémie a ravagé l'économie mondiale et remis en question les organisations transnationales, qu'attendre de cette réunion des vingt plus grandes puissances ? A quoi sert donc le G20 ? En ce moment même, les dirigeants des 19 pays les plus riches du monde et de l’Union européenne, des banques centrales, du FMI et de la Banque mondiale sont connectés jusqu’à demain sur une plate-forme virtuelle pour tenir leur assemblée annuelle.
La politique de sanctions de l'Union européenne. Ambition multilatérale contre logique de puissance
Les sanctions constituent un instrument majeur de l’action extérieure de l’Union européenne (UE), qui s’est affirmée comme l’un des principaux émetteurs de mesures restrictives dans le monde. Elle a optimisé l’effet de levier que lui confère la taille de son marché et fait jouer la palette des instruments économiques et financiers dont elle dispose (commerce, aide, accords bilatéraux).
Sommet Action Climat 2019 : les Nations unies se mobilisent pour une hausse des ambitions
À l’initiative d’António Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), un grand Sommet sur la protection du climat se tiendra à New York le 23 septembre, veille de l’ouverture de la 74e session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Dossier RAMSES 2020 : Le multilatéralisme a-t-il un avenir ?
Contesté par les États-Unis de Trump, par le retour d'anciennes puissances (Russie) et l'affirmation croissante de nouvelles (Chine), miné par l'action d'acteurs régionaux de moins en moins contrôlables, sous quelles formes le multilatéralisme peut-il renaître, et quels domaines doit-il privilégier : commerce, gestion des crises, environnement, désarmement ?
RAMSES 2020. Un monde sans boussole ?
Pour sa 37e édition, trois questions majeures sont abordées dans le RAMSES 2020. Les mers dangereuses : commerce, câbles, transits énergétiques, mouvements militaires, dangers écologiques... : de l'Asie au Moyen-Orient, les mers sont les nouveaux espaces de manoeuvre et d'affrontement de tous les acteurs de la planète globalisée. L'Amérique latine en fusion : quel avenir pour une Amérique latine malmenée entre expériences "de gauche" et populisme "de droite", bouleversée par les flux migratoires, ravagée par les trafics de drogue et confrontée à un voisin imprévisible ? Le multilatéralisme a-t-il un avenir ? Commerce international, désarmement, sanctions, environnement... : comment sauver un multilatéralisme contesté de toutes parts par les affirmations de puissances ?
Trump, les médias et l’opinion publique
L'agressivité du président Trump envers les médias progressistes accompagne un mouvement plus ancien de polarisation des médias et de montée en puissance des fausses informations (infox) aux Etats-Unis. Alors que des groupes d'intérêts portent atteinte à la vie démocratique en disséminant des rumeurs sur les réseaux sociaux, les grands médias progressistes, aujourd'hui très hostiles au Président, luttent sans grande efficacité contre ce phénomène. L'opinion publique, notamment conservatrice, se méfie quant à elle de plus en plus de l'ensemble des médias. Quant aux responsables des réseaux sociaux, ils commencent à devoir rendre des comptes.
Comment RT et Sputnik tissent la toile de Moscou à l’étranger
Ils incarnent la voix de Moscou à l’étranger. Les médias russes internationaux constituent aujourd’hui l’instrument le plus visible et le plus abouti d’un appareil de diplomatie publique, orchestré et abondamment subventionné par l’État. Par ce processus, le Kremlin cherche à communiquer avec des audiences internationales pour les influencer, de manière à faire avancer ses intérêts et légitimer son action de politique étrangère.
Sustaining Multilateralism in a Multipolar World. What France and Germany Can Do to Preserve the Multilateral Order
Si le multilatéralisme international est mis à rude épreuve, il est essentiel que la France et l'Allemagne le défendent. Il s'agit du système le plus approprié pour préserver leurs intérêts, notamment en termes de bien-être, de sécurité, de prospérité et de protection de l'environnement. En ce sens, trois domaines politiques sont prioritaires pour les initiatives conjointes : le commerce international, le contrôle des armements conventionnels et le climat.
La Chine et l’Europe centrale : le sommet 16+1 a-t-il atteint l’âge de raison ?
Depuis 2012, dans le sillage de la crise financière mondiale, la Chine cherche à revigorer ses relations avec les Etats d’Europe centrale et orientale, notamment à travers la mise en place du mécanisme dit « 16+1 ».
Une diplomatie publique concurrentielle : approche institutionnelle du soft power russe
En 2018, l’influence de la Russie est le plus souvent appréciée à l’aune de deux composantes. La première, la plus démonstrative, consiste pour le gouvernement à tirer profit de l’organisation de la Coupe du monde de football afin de rehausser l’image de marque du pays. Cette « diplomatie sportive » est contrebalancée par les actions cybernétiques dont les grandes institutions occidentales accusent Moscou depuis 2016, afin de déstabiliser les démocraties libérales et de conditionner l’issue des processus électoraux.
L’affolement du monde - 10 enjeux géopolitiques
Plus rien ne semble réguler la bonne marche de la planète : rupture d’accords, alliances fragilisées, affaiblissement des démocraties libérales, basculement géoéconomique vers l’Asie, menaces nationalistes, risques écologiques, politique du tweet… Le monde est-il devenu incontrôlable ?
Le retour des Démocrates à la Maison-Blanche sera-t-il celui du soft power américain ?
Hors norme, l'administration Trump aura mené, en matière étrangère, une politique très nationaliste et hostile à l'Europe – que ce soit l'Union européenne, l'OTAN ou les principaux alliés tels que la France et l'Allemagne. On sait qu'une administration démocrate va prendre les rênes le 20 janvier, que les équipes au plus haut niveau seront plus sympathiques et plus constructives.
Arabie saoudite : les enjeux du G20
Alors que la pandémie a ravagé l'économie mondiale et remis en question les organisations transnationales, qu'attendre de cette réunion des vingt plus grandes puissances ? A quoi sert donc le G20 ? En ce moment même, les dirigeants des 19 pays les plus riches du monde et de l’Union européenne, des banques centrales, du FMI et de la Banque mondiale sont connectés jusqu’à demain sur une plate-forme virtuelle pour tenir leur assemblée annuelle.
«Au Bélarus, on est face à un cas d'école d'ingérence informationnelle»
En août 2020, après un mouvement de grève de l’audiovisuel public bélarusse pour protester contre la répression des manifestations à Minsk, des journalistes et techniciens russes de la chaîne RT sont intervenus pour remplacer les grévistes. Quel jeu joue Moscou dans l'espace médiatique post-soviétique ? Entretien avec Maxime Audinet.
Politique internationale : la fin du leadership américain ?
La puissance américaine a connu un âge d’or dans les années 1990, entre la chute de l’URSS et les attaques terroristes du 11 Septembre. Francis Fukuyama annonçait alors la victoire définitive de la démocratie libérale et la fin de l’histoire. Les choses se sont gâtées par la suite, entre « fatigue de l’Empire » et montée en puissance du compétiteur chinois. Barack Obama avait déjà été qualifié de « guerrier réticent » en raison de ses hésitations à intervenir à l’étranger. Mais la présidence Trump semble avoir distinctement accéléré le déclin du leadership américain.
« L’approche nationaliste et mercantiliste des Etats-Unis a encore de beaux jours devant elle »
Après avoir pratiqué la politique de la chaise vide au sein des organisations internationales, Donald Trump, réalisant désormais qu’il serait plus efficace de les affaiblir de l’intérieur, cherche à en contrôler les leviers.
Après le multilatéralisme, les grandes guerres ?
La pandémie de Covid-19 s’éloigne-t-elle? Nous ne sommes pas à l’abri d’une prochaine vague. Après tant de discours imprudents, plus personne n’ose émettre des prévisions précises. D’une façon générale, la plupart des commentateurs s’accordent pour dire que, dans tous les domaines, la crise a agi comme un catalyseur, voire comme un révélateur de tendances préexistantes.
Coronavirus : le monde en alerte
Le président et fondateur de l'Ifri, Thierry de Montbrial, était l'invité d'une émission spéciale de RFI sur le coronavirus pour apporter une analyse géopolitique de la situation et notamment de la course au vaccin.
Pro ou anti-Trump, les médias américains toujours plus clivants
Donald Trump et les médias, c'est compliqué: quand une info lui déplaît, il hurle à la «fake news» et fait huer les journalistes dans ses meetings. Même Fox News, pourtant très à droite, n’est pas exempte de ses critiques.
Thomas Gomart : « La crise due au coronavirus est la première d’un monde post-américain »
Thomas Gomart, directeur de l’Institut français des relations internationales, analyse la nouvelle donne géopolitique créée par une pandémie qui accélère des mutations déjà en cours. Directeur de l’Institut français des relations internationales (IFRI),
Thomas Gomart : "La Chine à la faveur de cette crise veut imposer que son modèle soit le plus efficace"
Le coronavirus illustre de manière flagrante la crise que traverse depuis plusieurs mois le multilatéralisme. Comment l’épidémie dessine-t-elle une nouvelle carte du globe ? Pour en parler, Thomas Gomart directeur de l'IFRI est l'invité des Matins.
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