La Chine et l’Europe centrale : le sommet 16+1 a-t-il atteint l’âge de raison ?
Depuis 2012, dans le sillage de la crise financière mondiale, la Chine cherche à revigorer ses relations avec les Etats d’Europe centrale et orientale, notamment à travers la mise en place du mécanisme dit « 16+1 ».
Après sept ans d’existence, et dans un contexte d’inquiétudes face à une Chine qui s’affirme, d’une rivalité sino-américaine qui s’intensifie, et d’une Union européenne devenue plus prudente vis-à-vis de Pékin, l’heure est venue d’évaluer l’efficacité de cette formule 16+1. Cette note analyse notamment les motivations derrière l’établissement du 16+1, vues de Pékin et des pays européens concernés, ainsi que son évolution et les résultats que cette formule a pu produire. Enfin, alors qu’Athènes a annoncé qu’elle rejoignait le forum lors du 7ème sommet qui s’est tenu à Dubrovnik en avril 2019, une réflexion sur les possibles transformations futures du mécanisme 16+1 s’impose.
Cette publication est disponible en anglais : Seven Years of The 16+1: An Assessment of China’s ‘Multilateral Bilateralism’ in Central Europe
Contenu aussi disponible en :
Régions et thématiques
ISBN / ISSN
Utilisation
Comment citer cette étudePartager
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesDéploiement de la frégate Bretagne dans l’Indo-Pacifique : mettre en oeuvre la stratégie française dans la région
Le déploiement de la Frégate multi-missions (FREMM) Bretagne de la Marine nationale dans l’Indo-Pacifique ces derniers mois démontre la capacité française de projection loin de la métropole, et concrétise sa stratégie indopacifique.
Ramses 2025. Entre puissances et impuissance
Jamais on n’a décompté autant de puissances pouvant, dans leur espace de jeu, dérégler les équilibres internationaux ; jamais les puissances dominantes n’ont semblé aussi impuissantes à parer à la fragmentation du monde.
Le réinvestissement stratégique du Japon dans le Pacifique insulaire
Le Japon a pris conscience de l’importance stratégique du Pacifique insulaire avec une approche multiforme, intégrée, qui reste discrète. Pour Tokyo, il s’agit de faire face aux avancées chinoises dans la région et de trouver des partenariats avec les États insulaires mais aussi avec les puissances comme l’Australie ou la France. Toutefois, les ressources consacrées par le Japon restent encore limitées.
La stratégie indopacifique de la France
Cet article est extrait de la revue Question internationales - n°118 - Avril-mai 2023.
Nouveau théâtre de la rivalité stratégique entre la Chine et les États-Unis, l'espace indopacifique représente un intérêt croissant pour la France. Elle y défend les intérêts liés à son vaste territoire maritime en y promouvant le multilatéralisme et en y nouant de multiples partenariats.