Économie
L'économie est un attribut essentiel de la puissance et une composante majeure des relations internationales. Alors que les tensions géopolitiques augmentent, les interdépendances économiques restent fortes.
Sujets liés

Canada : le grand réveil ?

Le modèle économique canadien – voire le modèle canadien plus largement –, est traversé depuis sa création en 1867 de tensions inhérentes qui semblent avoir empêché, jusqu’à aujourd’hui, la réalisation de son plein potentiel. Chef du Service économique régional (SER) de l’ambassade de France à Ottawa, Morgan Larhant en dénombre cinq, liées aux matières premières, à la proximité des États-Unis, au manque d’intégration entre les 13 provinces et territoires, au fonctionnement du système fédéral, et à l’importance de l’immigration, comme source de son développement.

Le pétrole chute avec la perspective d'un relâchement des quotas
Les ministres russe et saoudien de l'Energie évoquent un assouplissement des quotas de production instaurés fin 2016. Les cours perdent 3 % vendredi.
L’Amérique ne se résume pas à Trump. L’Europe doit défendre l’Accord sur l’Iran sans couper les ponts avec les États-Unis
La décision du président des États-Unis, Donald Trump, de se retirer du Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA), signé avec l’Iran en juillet 2015, provoque une détérioration brutale de la sécurité régionale et internationale. Elle accentue le risque d’une course aux armements nucléaires au Moyen-Orient et au-delà.
Les politiques foncières en Tanzanie, entre promotion de l'investissement et omniprésence de l'Etat. Un bilan dix ans après la "nouvelle ruée vers les terres"
Pendant les dix dernières années, l’appropriation massive des terres arables par des entreprises internationales en Afrique a rythmé les débats au sein des communautés médiatiques, politiques et scientifiques à l’échelle internationale. La Tanzanie, marquée par l’héritage des politiques socialistes du premier gouvernement postindépendance, a été considérée comme l’un des pays cibles de cette dynamique du capitalisme globalisé.
La stratégie africaine de la Chine : des succès et des doutes
Depuis le début des années 2000, les relations de l'Afrique subsaharienne avec le reste du monde sont sorties du tête-à-tête postcolonial pour se diversifier.
De nouveaux lieux de consommation pour de nouvelles classes moyennes ? Les centres commerciaux à Abidjan
Depuis 2011 et la fin de la crise post-électorale, la Côte d’Ivoire renoue avec une croissance économique spectaculaire. Le pays et sa capitale attirent l’attention d’un nombre croissant d’investisseurs, et les « classes moyennes abidjanaises » sont largement publicisées et convoitées.
Macron, an I. Quelle politique étrangère ?
Comment définir la politique étrangère d’Emmanuel Macron depuis son entrée en fonction ? Après la « diplomatie à l’estomac » de Nicolas Sarkozy et la « diplomatie normale » de François Hollande, le huitième président de la Ve République semble avoir opté pour un classicisme agile. Sur le fond, son approche ne prétend à aucune rupture mais revendique la continuité historique de son action.
La réforme fiscale et la politique commerciale de Trump. Les énergies renouvelables épargnées, l'industrie pétrolière gagnante
La rupture entre les administrations Obama et Trump est la plus profonde dans le secteur de l'énergie. Les trois personnalités en charge de la politique énergétique partagent la même indifférence au changement climatique, le même objectif de soutenir la production de gaz et de pétrole afin d'atteindre la "domination énergétique", la même volonté de soutenir le charbon "beau et propre" et enfin, la même méfiance envers les énergies renouvelables.
La Chine en Méditerranée : une présence émergente
La présence chinoise en Méditerranée fait l’objet d’interrogations croissantes au sein des diplomaties des pays du Maghreb comme d’Europe du Sud. En effet, ces cinq dernières années, la Chine décline avec un activisme croissant ses priorités nationales à l’échelle méditerranéenne.
L'Alliance européenne des batteries. Peut-on encore éviter la dépendance technologique ?
Avec le lancement de l'Alliance des batteries, l'Union européenne s'engage dans la bataille industrielle avec l'Asie et espère couvrir une grande partie de sa demande domestique de batteries électriques. Néanmoins, l'heure tourne et l'avenir de la production de batteries en Europe dépendra avant tout des stratégies que poursuivront les constructeurs automobiles.
Le milieu des affaires et l’Europe : quel rôle pour les entreprises dans le débat sur l’avenir de l'Union européenne ?
Alors que l'Union européenne (UE) fait l'objet de critiques grandissantes, avec la propagation d’arguments eurosceptiques dans le débat politique et l'ouverture de débats sérieux sur son avenir, il apparaît important de se poser la question de la façon dont l'UE est aujourd'hui perçue par les entreprises européennes ainsi que de l'existence d'un rôle particulier qu'elles pourraient jouer pour améliorer la situation.
A la recherche de la régulation perdue : quelles règles du jeu pour l'après-Cancun ?
Après les échecs de Seattle et de Cancun, le cycle de négociations engagé à Doha est condamné à repartir si l’Organisation mondiale du commerce (OMC) veut conforter sa vocation à devenir l’organisation de « toute » la mondialisation.
Après Cancun : la double crise de l'OMC
L’effort de relance du cycle de Doha doit reposer sur un minimum de compréhension, partagée entre membres de l’OMC, des causes de l’échec de Cancun. Pourtant, les grilles de lecture respectives du Nord et du Sud continuent à demeurer distinctes. Lecture en termes de crise de croissance d’un côté : les pays développés concentrent leurs efforts sur l’amélioration de la gouvernance de l’OMC et l’ajustement du degré d’ambition de sa mission normative. Lecture en termes de crise de confiance de l’autre : les pays en développement demeurent sceptiques face au paradigme théorique du libre-échange pour le développement et, doutent empiriquement que les négociations de Doha répondront prioritairement à leurs demandes. Ces deux lectures sont simultanément justes. La crise d’adolescence de l’OMC est à la fois une crise de croissance du système et une crise de confiance dans le système : les deux dimensions doivent donc être abordées de concert pour espérer relancer réellement l’agenda de Doha. Réconcilier les grilles de lecture, reconnaître la double crise du système commercial multilatéral est un préalable pour reconstruire un consensus global sur le rôle de l’OMC dans la coopération économique internationale.
Le dialogue économique transatlantique est-il hors sujet ?
Policy Paper, n° 6, Paris, Ifri, décembre 2003
La restructuration du secteur financier en Corée du Sud - premiers pas vers une nouvelle forme de capitalisme ?
Françoise Nicolas,dans Bouissou, Jean-Marie et al. (dir), Après la crise - Les économies asiatiques face aux défis de la mondialisation , Paris, Karthala, 2003.
Après Enron. Wall Street et le gouvernement d'entreprise
Après les scandales financiers de l'année 2002 -Enron, WorldCom, etc.- les pouvoirs publics américains et les différents acteurs des marchés financiers ont mis en œuvre un ensemble de mesures destinées à restaurer la confiance des investisseurs.
Pour une relance du cycle du développement: refonder le consensus multilatéral après Cancun
Le programme de développement de Doha conjuguait trois demandes divergentes des membres de l’OMC: les pays en développement voulaient rééquilibrer en leur faveur les accords existants; les Etats-Unis voulaient un nouveau cycle de libéralisation ; l’Europe le voulait aussi, mais en l’équilibrant par un enrichissement des règles économiques mondiales sur les 'sujets de Singapour'.
Cancun a fait éclater ces ambiguïtés et l’échec de la conférence pourrait engendrer une panne durable de l’OMC. Cette dernière doit affronter deux grands défis.
Théorie de la croissance: les leçons pour les pays en développement - Revue sélective de la littérature théorique et empirique
.
FDI and the Economic Status of Korea: The Hub Strategy in Perspective
Cet article sur la Corée traite des changements relatifs aux politiques d’investissements directs à l’étranger (IDE) et examine la récente évolution de l’investissement étranger.
La crise budgétaire des Etats fédérés américains
La fin de l'année fiscale 2003 a révélé l'ampleur de la crise budgétaire des Etats fédérés. Cette étude en analyse les causes politiques et institutionnelles.
Du bon usage de la mondialisation
La mondialisation est souvent perçue comme une force anonyme qui impose, de l’extérieur, des changements aux différents pays. L’ouverture croissante au commerce et aux flux de capitaux résulte pourtant des choix des gouvernements, des pays riches, mais aussi plus récemment des pays pauvres, qui ont cherché à bénéficier des opportunités de l’intégration au sein de plus vastes espaces économiques. La mondialisation appartient à la dynamique des économies modernes, où l’innovation et les besoins en matière de gestion des risques incitent les gouvernements à promouvoir l’extension du recours aux solutions de marché. Le bilan de deux décennies de mondialisation montre que ses effets sont filtrés par le contexte national, qui reflète lui-même les préférences collectives. Les politiques nationales conservent donc un rôle fondamental pour catalyser les effets positifs de la mondialisation, comme pour anticiper et corriger ses effets négatifs. C’est ce que montrent notamment l’analyse de la réduction de la pauvreté dans le monde et l’évolution des inégalités dans les pays industrialisés.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
