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Russie

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La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.

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Référendum en Russie : cinq minutes pour comprendre la réforme controversée de Poutine

02 juillet 2020
Accroche

Les Russes ont validé mercredi à 77,92 % le référendum constitutionnel qui autorise notamment Vladimir Poutine à rester au pouvoir jusqu’en 2036. L’opposition dénonce un « mensonge ».

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Réforme constitutionnelle russe : Poutine peut-il rester président à vie ?

01 juillet 2020
Accroche

La réforme constitutionnelle soumise au vote populaire pourrait permettre à Vladimir Poutine de rester au pouvoir jusqu'en 2036, selon Tatiana Kastaouéva-Jean, directrice du Centre Russie de l’Institut français des Relations Internationales.

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La Croix

La Seconde Guerre mondiale, l’obsession de Vladimir Poutine

24 juin 2020
Accroche

Le président russe a célébré en grande pompe mercredi 24 juin le 75e anniversaire de la victoire contre le nazisme. La Seconde Guerre mondiale marquée par les terribles sacrifices des Soviétiques est devenue le pilier central de la mémoire historique en Russie. Le Kremlin instrumentalise ce passé qui cimente les Russes pour légitimer et justifier les ambitions de la Russie en politique étrangère.

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L’infructueux «reset» de Macron avec Moscou

23 juin 2020
Accroche

Le pari russe du président français, à l’instar du «reset» de Barack Obama, a produit des résultats «très incertains», même en langage diplomatique. Il s’agirait d’un couac de communication à Moscou. Contrairement à une information donnée par le ministère russe des Affaires étrangères, Emmanuel Macron n’a jamais reçu d’invitation officielle au défilé militaire du 24 juin, organisé pour commémorer les 75 ans de la victoire contre Hitler, et qui avait été annulé le 9 mai à cause du coronavirus.

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La réforme constitutionnelle de Vladimir Poutine votée le 1er juillet: interview de Tatiana Kastouéva-Jean

09 juin 2020
Accroche

Le scrutin sur une réforme de la constitution en Russie, reporté à cause de la pandémie, aura lieu le 1er juillet. Parmi les modifications qui visent à protéger l'identité russe et à apporter des avantages socio-économiques, les russes devront également décider sur la possibilité de donner à Vladimir Poutine l’option de rester indéfiniment en tant que président de la Russie.

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COVID-19 : situation en Russie

05 mai 2020
Accroche

Avec l'un des taux les plus élevés de la progression du virus COVID-19, la situation de la Russie frappe par le faible taux de mortalité chez les malades, alors que les restrictions seront levées avant que le pic ne soit atteint. 

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France Culture

La Russie de Poutine sous le choc de la pandémie

30 mai 2020
Accroche

La Covid-19 ronge les régimes politiques comme elle s’attaque aux individus. Elle vise les organes essentiels, à commencer par la tête. Les systèmes autoritaires n’y échappent pas, et la Russie de Vladimir Poutine en apporte la démonstration. 

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Covid-19: la menace chinoise éclipse la russe

08 mai 2020
Accroche

DÉCRYPTAGE - La crise, parce qu’elle amplifie toutes les tendances déjà à l’œuvre, a propulsé la Chine en tête des puissances perturbatrices du globe.

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Russia, the Global Sanitary Crisis and Oil Meltdown: Revisiting Power and the Enemy

Date de publication
27 avril 2020
Accroche

Les crises du Covid-19 ont fini par rattraper la Russie. Elles invitent à repenser sa stratégie de sécurité, qui se concentre sur des adversaires militaires et politiques, mais ignore les risques liées aux multiples dégradations environnementales.

 

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Les limites de la méthode Poutine face au coronavirus

24 avril 2020
Accroche

Après avoir été accusé de minimiser les dangers du Covid-19, le président russe est désormais résolu à changer de cap.

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Manifestations interdites en Russie : les opposants jonglent avec la loi

19 avril 2017
Accroche

En Russie, alors que la prochaine élection présidentielle est prévue début 2018, l’opposition a déjà commencé à se mobiliser. Mais le droit de manifester est strictement encadré et extrêmement restreint. Les opposants au président Poutine font donc preuve d'inventivité pour parvenir à se faire entendre et à mobiliser. Reportage de nos correspondants.

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Présidentielle: Les ambitions de Vladimir Poutine pour la campagne électorale française

30 mars 2017
Accroche

Après les Etats-Unis, la Russie est-elle en train de s’attaquer à la politique française ? C’est ce qu’a affirmé ce jeudi Richard Burr, le sénateur américain chargé de mener l’enquête sur l’ingérence de la Russie pendant les élections américaines. A moins de trois semaines des élections françaises, l’Amérique donne l’alerte.

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France Culture
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Russie : "démocrature" ou dictature ?

28 mars 2017
Accroche

Des dizaines de milliers de Russes ont manifesté dimanche, contre la corruption. Plus d’un millier de personnes ont été arrêtées, dont l’opposant Alexeï Navalny, qui a été condamné, dès hier, à 15 jours de détention. Un mouvement de protestation rare en Russie, qui a donc été réprimé.

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« Poutine pense que Le Pen jouera un rôle politique majeur en France dans les prochaines années »

24 mars 2017
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Marine Le Pen a été reçue vendredi au Kremlin par Vladimir Poutine. En consentant cette entrevue, le président russe permet à la candidate du Front national de se doter d'une stature internationale. Pour Marine Le Pen, c'est une consécration.

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"La Russie souhaite que la France revienne à son héritage gaullien"

17 mars 2017
Accroche

François Fillon, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon... Les partisans d'un rapprochement de la France avec la Russie de Vladimir Poutine sont nombreux, parmi les candidats à la présidentielle. A la tête de l'Association dialogue franco-russe, le député Thierry Mariani (Les Républicains) s'est rendu à Moscou jeudi 16 et vendredi 17 mars pour plaider en faveur d'une plus grande coopération entre les deux pays. La lutte contre le terrorisme, les intérêts économiques des entreprises françaises sur place, mais aussi les liens historiques et culturels sont mis en avant par les défenseurs d'une ligne Moscou-Paris.

 

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L'arrivée de Trump peut-elle aggraver la crise en Ukraine?

06 février 2017
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Les signaux d'accommodement envoyés à la Russie par le 45e président des Etats-Unis ont probablement contribué à l'escalade de violence dans l'est de l'Ukraine depuis une semaine. Voici pourquoi.

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"Il est dans la culture de l’establishment russe d’avoir des dossiers compromettants"

11 janvier 2017
Accroche

La Russie serait en possession d’éléments compromettants, financiers et personnels, sur Donald Trump. On ne sait pas encore si ces documents sont authentifiés mais est-ce, selon vous, plausible ?

Il est tout à fait logique de supposer que la Russie prépare des dossiers compromettants sur différentes personnalités, en faisant l’arbitrage par la suite entre les dossiers qu’elle utilisera et ceux dont elle ne fera rien. Il est dans la culture de l’establishment russe d’avoir des dossiers compromettants, on les appelle les “kompromat”. Comme on dit en Russie, tout le monde détient des “kompromat” contre tout le monde.

À quelles fins Vladimir Poutine pourrait-il avoir besoin d’un dossier sur Donald Trump ?

En l’état actuel des choses, il n’en a pas besoin. L’élection de Trump est vue comme une bonne chose pour la Russie. Les “kompromat”, dans la pratique russe, ne sont pas préparés pour utilisation immédiate. Ils sont mis dans un placard jusqu’au jour où l’on en aura besoin. Leur utilisation peut être aussi inattendue et anecdotique. Vladimir Poutine aurait fait venir un chien dans la pièce où il rencontrait Angela Merkel pour lui faire peur, sachant pertinemment qu’elle craignait ces animaux : cela figurait dans ses dossiers secrets.

En quoi l’élection de Donald Trump sert-elle les Russes, selon eux ?

Hillary Clinton est assez prévisible, pour Moscou. Elle et Vladimir Poutine se connaissent, on sait très bien quel est l’état de leurs relations : elles ont été émaillées d’incidents, dont un assez misogyne. Les deux dirigeants ne se vouent pas un amour immodéré. Face à cela, l’incertitude autour de Donald Trump, qui a eu des déclarations flatteuses vis-à-vis de Vladimir Poutine, a été interprétée en sa faveur. La Russie souhaitait sa victoire et, en même temps, donnait l’impression de ne pas y croire. Les propagandistes avaient préparé les discours, dans lesquels ils faisaient valoir que l’establishment américain avait tout fait pour voler l’élection de Donald Trump. Or, il a été élu, ce qui a constitué une surprise. Paradoxalement, la victoire de ce candidat, qui n’est pas issu de l’establishment, qui défend les classes moyennes contre l’élite corrompue, correspond au discours des opposants au régime de Vladimir Poutine. Sera-t-il un bon exemple ou jouera-t-il contre lui ? Il y a aujourd’hui beaucoup d’incertitudes. Les premiers pas compteront beaucoup, après des débuts extrêmement houleux, avec les scandales liés aux cyberattaques ou aux dossiers compromettants. Beaucoup va dépendre de la première rencontre entre les deux hommes.

La Russie en attend une baisse de l’activisme américain sur la scène internationale, qui lui donnerait plus de marge de manœuvre. En même temps, elle espère montrer au monde entier ce que vaut la démocratie américaine et qu’il ne faut pas l’exporter. L’objectif à atteindre est double.

Comment a-t-on accueilli, à Moscou, la nomination à la tête de la diplomatie de Rex Tillerson (qui a été décoré de l’ordre de l’Amitié par Vladimir Poutine en 2012), puis celle au renseignement national de Dan Coats (qui est interdit de séjour en Russie depuis 2014) ?

L’équipe de Trump n’a rien de cohérent, elle compte des gens de bords presque opposés par rapport à la Russie. On verra aussi quelle sera la réaction du parti républicain qui n’est pas du tout prorusse ; Trump n’est pas indépendant du parti. Sa politique ne s’inscrira pas dans les extrêmes, ni dans un sens ni dans l’autre, selon moi. Comment l’équilibre se fera-t-il ? On ne sait pas encore. Les réactions face à ces nominations sont en tout cas plus que retenues. Les Russes ne veulent pas du tout alimenter la thèse selon laquelle ils se sont ingérés dans les élections américaines. Si cela a été fait, cela a été fait, pas la peine de pousser plus loin. Le mieux est de se tenir à l’écart. Ils risqueraient de mettre en danger Donald Trump s’ils faisaient des déclarations spectaculaires qui pourraient porter atteinte à sa légitimité.

Quelles sont les attentes plus spécifiques de la Russie vis-à-vis des Etats-Unis dans les dossiers internationaux ?

Sur le dossier ukrainien, les Russes s’attendent à ce que Donald Trump mette la pression sur Kiev pour qu’il respecte les accords de Minsk. Sur la Syrie, ils escomptent une coopération plus renforcée dans la lutte contre Daech. Donald Trump a aussi fait des déclarations qui ne peuvent que plaire aux Russes sur la remise en question de l’utilité de l’Otan, qui est une de leurs bêtes noires. Même si le nouveau président ne démantèlera pas l’Alliance, la solidarité transatlantique, avec les nouveaux membres qui ont une histoire liée viscéralement à la peur de la Russie – je parle de la Pologne et des Etats baltes – en sortira affaiblie. Et cela ne peut qu’aller dans le sens des intérêts russes. Moscou nourrit également des attentes liées à l’abandon du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), entre l’Europe et les Etats-Unis, qui laisse la Russie à la marge de la nouvelle répartition du monde.

À quelles confrontations pourrait-on s’attendre ?

Les deux précédentes administrations, de George W. Bush et de Barack Obama, ont tenté de faire un “reset” avec la Russie, mais on en revenait quand même à la confrontation. Je n’exclus pas qu’après des débuts prometteurs, on retombe dans une confrontation entre les deux pays au milieu ou à la fin du premier mandat. En tout cas, si Donald Trump fait ce qu’il a dit, la Russie devra redéfinir sa politique étrangère, qui a été beaucoup basée sur l’opposition aux Etats-Unis, sur la présentation d’un pôle alternatif au monde sous domination américaine. Au Moyen-Orient, l’Iran est allié de la Russie. Or, Trump a dit vouloir revoir l’accord sur le nucléaire. Quel positionnement pour Vladimir Poutine si son homologue va jusqu’au bout ? Donald Trump a l’air aussi plus obsédé par la Chine que par la Russie. Quelle place, dès lors, la Russie pourrait-elle trouver entre ces deux grands, elle qui ne représente qu’un peu plus de 2 % de la richesse mondiale ? Le roi ne sera-t-il pas finalement nu, ramené à sa juste valeur par une confrontation qui se dessine et qui le laissera à la marge ? La Russie ne sera-t-elle pas poussée à choisir son camp ? Lequel ? Cela risque d’être un moment de flottement pour elle.

Vladimir Poutine, qui a souffert d’un manque de considération de la part des Etats-Unis, met tout en œuvre pour réaffirmer sa grandeur. Donald Trump a promis de rendre l’Amérique “great again”. Y a-t-il de la place pour ces deux ambitions ?

La compréhension de la grandeur est très différente de part et d’autre. Pour les Russes, il s’agit de s’imposer sur les dossiers internationaux, tandis que, pour Trump, il est plutôt question d’isolationnisme et de rendre le pays grand en interne, en mettant l’accent sur la production, sur la fin des délocalisations, sur les moyens de rendre leur fierté aux classes moyennes. Cela ne correspond pas du tout à la compréhension russe de la grandeur. Il y a donc de la place pour les deux ego, en quelque sorte. Les deux “exceptionnalismes”, russe et américain, pourront coexister si l’Amérique se concentre plus sur elle-même. Mais si les Etats-Unis voient que la Russie commence à grappiller du terrain sur tous les dossiers et que, à un moment et à un autre, cela va à l’encontre de leurs intérêts, ils réagiront.

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Axe Paris-Moscou : vers un volte-face diplomatique français ?

26 décembre 2016
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2017 sera-t-elle l’année d’un nouvel axe Paris-Moscou ?

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“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”

21 décembre 2016
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Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.

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« Les Russes vont aider à la reprise en main de la Turquie  »

20 décembre 2016
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L'assassinat de l'ambassadeur de Russie en Turquie, Andreï Karlov, lundi 19 décembre 2016, n'a pas provoqué de crise diplomatique entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine. Au contraire, les deux chefs d'Etat prônent une collaboration encore plus étroite contre le terrorisme.

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Fondé en 2005 au sein de l’Ifri, le Centre Russie/Eurasie produit de la recherche et organise des débats sur la Russie, l’Europe orientale, l’Asie centrale et le Caucase du Sud. Il a pour objectif de comprendre et d'anticiper l'évolution de cette zone géographique complexe en pleine mutation pour enrichir le débat public en France et en Europe, et pour aider à la décision stratégique, politique et économique.

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