Russie
La Russie s'affirme comme une puissance impériale. Isolée depuis son invasion de l’Ukraine, elle cherche à renforcer ses liens avec des pays non-occidentaux. À l'intérieur, le régime de Vladimir Poutine se durcit.
Sujets liés
Coronavirus, l'adversaire qui désarme Vladimir Poutine
Vladimir Poutine a beau déclarer que « la situation est sous contrôle total », le nombre d’infections continue de croître en Russie. Ce mardi 21 avril, 456 décès ont été enregistrés pour 52 763 cas de Covid-19. Alors que la flambée épidémique avait initialement semblé moins forte que dans la plupart des pays d’Europe occidentale, le nombre de nouvelles infections quotidiennes augmente fortement depuis le début du mois. Les autorités s’attendent à un pic de l’épidémie vers la mi-mai.
La Russie face à un triple défi : réforme constitutionnelle, chute du prix du pétrole et COVID-19
Le printemps 2020 devait offrir deux points d’orgue à Vladimir Poutine. Le 22 avril, un vote populaire était censé couronner la procédure de révision constitutionnelle, ouvrant le chemin au maintien du président russe au pouvoir jusqu’en 2036.
Coronavirus : comment Poutine profite de la crise pour (tenter de) renforcer son pouvoir
En aidant l'Italie, le président russe réalise une opération de propagande auprès de l'occident et de son propre peuple, selon Tatiana Kastouéva-Jean.
Virus et disputes : jusqu’où ira la chute du brut ?
La pandémie de coronavirus a fait plonger de façon inédite le cours du baril, une crise accentuée par la guerre que se livrent l’Arabie Saoudite, la Russie, mais aussi les Etats-Unis. Les conséquences pourraient être désastreuses pour les pays pétrodépendants.
Poutine : 20 ans au pouvoir… et ça repart ?
Les conséquences de la réforme constitutionnelle en Russie. Vladimir Poutine, président jusqu’en 2036 ? C’est un scénario qui se concrétise.
"Vladimir Poutine prépare plusieurs options pour se maintenir au pouvoir"
En 2024, le président russe Vladimir Poutine achèvera son mandat présidentiel. Même si la Constitution actuelle ne lui permet plus de se représenter, il entend bien conserver le pouvoir. Eclairage de la politologue Tatiana Kastouéva-Jean.
La Russie, un acteur incontournable sur la scène internationale ?
La façon d'exister des Russes, ces dix dernières années, repose sur l'action militaire. La Russie veut être considérée comme un acteur majeur de la vie internationale. Les moyens mis en oeuvre pour y parvenir sont complexes et parfois contradictoires. Bilan après vingt ans de règne sans partage de Vladimir Poutine.
Cinq ans après Minsk II : peut-on sortir de la guerre ?
Cinq ans après les accords de Minsk II, force est de constater que le cessez-le-feu n’est toujours pas respecté. Dans le Donbass, les affrontements continuent de faire des morts. Alors quels sont les principaux points de blocage qui empêchent la mise en oeuvre de ces accords ?
Poutine : 20 ans déjà, où va la Russie ?
Jamais la Russie n’a été aussi présente sur le plan international, pour le meilleur ou pour le pire ? Poutine est-il un nouveau tsar ?
La fin de l'ère Poutine ?
Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a présenté mercredi 15 janvier au président Vladimir Poutine la démission de son gouvernement. Une annonce surprise après un discours du chef de l'État annonçant des réformes de la Constitution.
Vladimir Poutine est-il en train de créer les conditions de son maintien au pouvoir au-delà de son actuel mandat ? Où en est sa cote de popularité en Russie ? Quelle est la situation économique du pays ? Quel paysage politique et quelle(s) opposition(s) ? Quel est le bilan géopolitique pour le maître du Kremlin après l'annexion de la Crimée et tandis que le Moyen-Orient reste secoué par des crises multiples ?
Éléments de réponse avec Tatiana Kastouéva-Jean, directrice du centre Russie/NEI à l'IFRI, spécialisée sur les questions relatives à la Russie.
Turquie : "Erdogan ne tient plus son pays"
Interview de Dorothée SCHMID, responsable du Programme Turquie contemporaine de l'Ifri, suite à l'assassinat de l'ambassadeur russe à Ankara, lundi 19 décembre 2016.
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
Russie / États-Unis : les débuts d'une cyberguerre froide ?
Aujourd’hui la dissuasion n’est plus nucléaire mais informatique. Au point qu’aux États-Unis la CIA accuse Moscou d'avoir pesé dans la victoire de Donald Trump. Le sujet est à la une aux États-Unis : les agences de renseignement américaines disent avoir la certitude d’une ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle qui a vu la victoire de Donald Trump.
Le complexe de domination de Poutine
A juste titre, on ne cesse de souligner le retour de la Russie sur la scène internationale.
« L’élection de Trump est une heureuse surprise mais représente aussi une incertitude » aux yeux de Poutine
Modernisation de l'économie russe : les quatre causes d'un échec
Des conditions de privatisation empêchant l'arrivée de nouveaux acteurs, une vision rétrograde, des entreprises publiques peu efficaces, et peu de soutien aux technologies de pointe : voilà les quatre causes majeures du retard de l'économie russe. Par Vladislav Inozemtsev, docteur ès sciences économiques, directeur du Centre de recherches des sociétés postindustrielles (Moscou).
Forces et faiblesses du "système Poutine"
Depuis un an et demi, la Russie est entrée dans une récession. Pourtant, lors des élections de septembre la majorité gouvernementale a été réélue sans surprise. Mais la Russie n’est peut-être pas aussi forte qu’il n’y parait. Avec une chute de 3.7% du PIB en 2015 et des sanctions économiques qui pèsent, l’économie russe est en crise. Comment le parti Russie Unie parvient-il à garder le pouvoir malgré les difficultés économiques que traverse le pays ?
Le retour de la Russie : Poutine ou la diplomatie au marteau
Emission sur la diplomatie de Poutine dont le bellicisme grandissant, sur les territoires ukrainiens et syriens, interroge les chancelleries occidentales sur la posture à adopter.
France – Russie. La détérioration actuelle de la relation bilatérale
La détérioration actuelle de la relation franco-russe (notamment, l’annulation par Moscou de la visite privée du président Poutine en France) ne peut se comprendre sans qu’on prenne un peu de champ et qu’on mette en perspective les dossiers clés qui ont rapproché ou séparé les deux capitales.
La France devait-elle recevoir Poutine comme si de rien n'était?
François Hollande a hésité avant de trancher. "Je me pose encore la question" de savoir s'il faut recevoir M. Poutine. "Est-ce que c'est utile?", s'interrogeait le président français lundi soir, sur la chaîne de télévision TMC.
Le patron du Kremlin devait en effet inaugurer, le 19 octobre, dans le cadre d'un visite privée, un "centre spirituel et culturel orthodoxe russe" abritant une église, une école et les services culturels de l'ambassade, ainsi qu'une exposition organisée par la Fondation Vuitton sur la collection du mécène russe Sergueï Chtouchkine.
Le report de cette visite résulte du télescopage de deux agendas incompatibles. "D'un côté, explique Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie à l'IFRI. La construction, décidée en 2007, dans un contexte complètement différent, d'une cathédrale orthodoxe à Paris qui devait être un couronnement du soft power [diplomatie d'influence, ndlr] russe, du rayonnement du 'monde russe' au-delà des frontières. De l'autre, la crise diplomatique actuelle marquée par un pic du hard power russe, avec les bombardements d'Alep."
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