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Russie : le toxique Monsieur Poutine

16 mars 2018
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Depuis son retour à la présidence, l’hôte du Kremlin qui se représente dimanche devant ses électeurs n’a eu de cesse de redonner sa place à la Russie sur la scène internationale.

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Poutine : seul contre tous ?

16 mars 2018
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Dimanche, sans surprise ni véritable opposition, Vladimir Poutine sera réélu pour un quatrième mandat à la tête de la fédération de Russie. Une élection qui survient en plein conflit diplomatique avec le Royaume-Uni dans l’affaire de l’espion empoisonné.

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Russie Poutine 100 questions Tatiana Kastoueva Jean

Poutine dans les livres

14 mars 2018
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Quatre ouvrages tentent de percer l’énigme de la personnalité du président russe, et celle d’un système politique inquiétant. Parmi eux, celui de Tatiana KASTOUEVA-JEAN, La Russie de Poutine en 100 questions (Tallandier, 2018).

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Moscou veut retrouver son rang à l'international

13 mars 2018
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La Russie essaie de reconquérir un rôle de grande puissance incontournable en Europe et au Proche-Orient. Un argument politique fort pour Vladimir Poutine dans la campagne présidentielle.

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En Russie, Vladimir Poutine déjà réélu

11 mars 2018
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Il y a des pays où, au lendemain des élections, on ne sait pas qui gouvernera et d’autres, où bien avant le scrutin, on connaît déjà le vainqueur.

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Les candidats et le slogan de « l'effort de défense à 2% »

03 avril 2017
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Si droite et gauche, à l’exception de Jean-Luc Mélenchon, s’accordent sur l’augmentation du budget, la réflexion stratégique est absente du débat.

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Alexeï Navalny, opposant russe [Portrait]

02 avril 2017
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Diplômé d’économie et de droit, opposant et homme politique très en verve en Russie, Alexeï Navalny purge une peine de 15 jours, à l’issue des rassemblements citoyens à Moscou et dans plusieurs villes du pays le 26 mars dernier, pour dénoncer la corruption qui gangrène le régime au pouvoir en Russie. Il est l’Européen de la semaine. 

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De par le monde : Face aux populismes, la démocratie tient bon

31 mars 2017
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Aux États-Unis, le pouvoir judiciaire a bloqué par deux fois des mesures voulues par Donald Trump.

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Présidentielle: Les ambitions de Vladimir Poutine pour la campagne électorale française

30 mars 2017
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Après les Etats-Unis, la Russie est-elle en train de s’attaquer à la politique française ? C’est ce qu’a affirmé ce jeudi Richard Burr, le sénateur américain chargé de mener l’enquête sur l’ingérence de la Russie pendant les élections américaines. A moins de trois semaines des élections françaises, l’Amérique donne l’alerte.

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Russie : "démocrature" ou dictature ?

28 mars 2017
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Des dizaines de milliers de Russes ont manifesté dimanche, contre la corruption. Plus d’un millier de personnes ont été arrêtées, dont l’opposant Alexeï Navalny, qui a été condamné, dès hier, à 15 jours de détention. Un mouvement de protestation rare en Russie, qui a donc été réprimé.

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Russie : qui est Alexeï Navalny, l'opposant anti-corruption déterminé à défier Vladimir Poutine ?

27 mars 2017
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Malgré des démêlés avec la justice, Alexeï Navalny se présente désormais comme la figure de proue de l'opposition au Kremlin. Pourfendeur de la corruption des élites russes, orateur charismatique, l'avocat Alexeï Navalny s'est imposé comme le principal opposant à Vladimir Poutine. Déjà condamné à de la prison avec sursis en février dernier, il a été arrêté dimanche à Moscou lors d'une manifestation et condamné à 15 jours de détention pour refus d'obtempérer lors de son arrestation. Europe1.fr dresse le portrait de cet avocat qui s'est imposé sur la scène politique russe.

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« Poutine pense que Le Pen jouera un rôle politique majeur en France dans les prochaines années »

24 mars 2017
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Marine Le Pen a été reçue vendredi au Kremlin par Vladimir Poutine. En consentant cette entrevue, le président russe permet à la candidate du Front national de se doter d'une stature internationale. Pour Marine Le Pen, c'est une consécration.

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"Il est dans la culture de l’establishment russe d’avoir des dossiers compromettants"

11 janvier 2017
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La Russie serait en possession d’éléments compromettants, financiers et personnels, sur Donald Trump. On ne sait pas encore si ces documents sont authentifiés mais est-ce, selon vous, plausible ?

Il est tout à fait logique de supposer que la Russie prépare des dossiers compromettants sur différentes personnalités, en faisant l’arbitrage par la suite entre les dossiers qu’elle utilisera et ceux dont elle ne fera rien. Il est dans la culture de l’establishment russe d’avoir des dossiers compromettants, on les appelle les “kompromat”. Comme on dit en Russie, tout le monde détient des “kompromat” contre tout le monde.

À quelles fins Vladimir Poutine pourrait-il avoir besoin d’un dossier sur Donald Trump ?

En l’état actuel des choses, il n’en a pas besoin. L’élection de Trump est vue comme une bonne chose pour la Russie. Les “kompromat”, dans la pratique russe, ne sont pas préparés pour utilisation immédiate. Ils sont mis dans un placard jusqu’au jour où l’on en aura besoin. Leur utilisation peut être aussi inattendue et anecdotique. Vladimir Poutine aurait fait venir un chien dans la pièce où il rencontrait Angela Merkel pour lui faire peur, sachant pertinemment qu’elle craignait ces animaux : cela figurait dans ses dossiers secrets.

En quoi l’élection de Donald Trump sert-elle les Russes, selon eux ?

Hillary Clinton est assez prévisible, pour Moscou. Elle et Vladimir Poutine se connaissent, on sait très bien quel est l’état de leurs relations : elles ont été émaillées d’incidents, dont un assez misogyne. Les deux dirigeants ne se vouent pas un amour immodéré. Face à cela, l’incertitude autour de Donald Trump, qui a eu des déclarations flatteuses vis-à-vis de Vladimir Poutine, a été interprétée en sa faveur. La Russie souhaitait sa victoire et, en même temps, donnait l’impression de ne pas y croire. Les propagandistes avaient préparé les discours, dans lesquels ils faisaient valoir que l’establishment américain avait tout fait pour voler l’élection de Donald Trump. Or, il a été élu, ce qui a constitué une surprise. Paradoxalement, la victoire de ce candidat, qui n’est pas issu de l’establishment, qui défend les classes moyennes contre l’élite corrompue, correspond au discours des opposants au régime de Vladimir Poutine. Sera-t-il un bon exemple ou jouera-t-il contre lui ? Il y a aujourd’hui beaucoup d’incertitudes. Les premiers pas compteront beaucoup, après des débuts extrêmement houleux, avec les scandales liés aux cyberattaques ou aux dossiers compromettants. Beaucoup va dépendre de la première rencontre entre les deux hommes.

La Russie en attend une baisse de l’activisme américain sur la scène internationale, qui lui donnerait plus de marge de manœuvre. En même temps, elle espère montrer au monde entier ce que vaut la démocratie américaine et qu’il ne faut pas l’exporter. L’objectif à atteindre est double.

Comment a-t-on accueilli, à Moscou, la nomination à la tête de la diplomatie de Rex Tillerson (qui a été décoré de l’ordre de l’Amitié par Vladimir Poutine en 2012), puis celle au renseignement national de Dan Coats (qui est interdit de séjour en Russie depuis 2014) ?

L’équipe de Trump n’a rien de cohérent, elle compte des gens de bords presque opposés par rapport à la Russie. On verra aussi quelle sera la réaction du parti républicain qui n’est pas du tout prorusse ; Trump n’est pas indépendant du parti. Sa politique ne s’inscrira pas dans les extrêmes, ni dans un sens ni dans l’autre, selon moi. Comment l’équilibre se fera-t-il ? On ne sait pas encore. Les réactions face à ces nominations sont en tout cas plus que retenues. Les Russes ne veulent pas du tout alimenter la thèse selon laquelle ils se sont ingérés dans les élections américaines. Si cela a été fait, cela a été fait, pas la peine de pousser plus loin. Le mieux est de se tenir à l’écart. Ils risqueraient de mettre en danger Donald Trump s’ils faisaient des déclarations spectaculaires qui pourraient porter atteinte à sa légitimité.

Quelles sont les attentes plus spécifiques de la Russie vis-à-vis des Etats-Unis dans les dossiers internationaux ?

Sur le dossier ukrainien, les Russes s’attendent à ce que Donald Trump mette la pression sur Kiev pour qu’il respecte les accords de Minsk. Sur la Syrie, ils escomptent une coopération plus renforcée dans la lutte contre Daech. Donald Trump a aussi fait des déclarations qui ne peuvent que plaire aux Russes sur la remise en question de l’utilité de l’Otan, qui est une de leurs bêtes noires. Même si le nouveau président ne démantèlera pas l’Alliance, la solidarité transatlantique, avec les nouveaux membres qui ont une histoire liée viscéralement à la peur de la Russie – je parle de la Pologne et des Etats baltes – en sortira affaiblie. Et cela ne peut qu’aller dans le sens des intérêts russes. Moscou nourrit également des attentes liées à l’abandon du Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP), entre l’Europe et les Etats-Unis, qui laisse la Russie à la marge de la nouvelle répartition du monde.

À quelles confrontations pourrait-on s’attendre ?

Les deux précédentes administrations, de George W. Bush et de Barack Obama, ont tenté de faire un “reset” avec la Russie, mais on en revenait quand même à la confrontation. Je n’exclus pas qu’après des débuts prometteurs, on retombe dans une confrontation entre les deux pays au milieu ou à la fin du premier mandat. En tout cas, si Donald Trump fait ce qu’il a dit, la Russie devra redéfinir sa politique étrangère, qui a été beaucoup basée sur l’opposition aux Etats-Unis, sur la présentation d’un pôle alternatif au monde sous domination américaine. Au Moyen-Orient, l’Iran est allié de la Russie. Or, Trump a dit vouloir revoir l’accord sur le nucléaire. Quel positionnement pour Vladimir Poutine si son homologue va jusqu’au bout ? Donald Trump a l’air aussi plus obsédé par la Chine que par la Russie. Quelle place, dès lors, la Russie pourrait-elle trouver entre ces deux grands, elle qui ne représente qu’un peu plus de 2 % de la richesse mondiale ? Le roi ne sera-t-il pas finalement nu, ramené à sa juste valeur par une confrontation qui se dessine et qui le laissera à la marge ? La Russie ne sera-t-elle pas poussée à choisir son camp ? Lequel ? Cela risque d’être un moment de flottement pour elle.

Vladimir Poutine, qui a souffert d’un manque de considération de la part des Etats-Unis, met tout en œuvre pour réaffirmer sa grandeur. Donald Trump a promis de rendre l’Amérique “great again”. Y a-t-il de la place pour ces deux ambitions ?

La compréhension de la grandeur est très différente de part et d’autre. Pour les Russes, il s’agit de s’imposer sur les dossiers internationaux, tandis que, pour Trump, il est plutôt question d’isolationnisme et de rendre le pays grand en interne, en mettant l’accent sur la production, sur la fin des délocalisations, sur les moyens de rendre leur fierté aux classes moyennes. Cela ne correspond pas du tout à la compréhension russe de la grandeur. Il y a donc de la place pour les deux ego, en quelque sorte. Les deux “exceptionnalismes”, russe et américain, pourront coexister si l’Amérique se concentre plus sur elle-même. Mais si les Etats-Unis voient que la Russie commence à grappiller du terrain sur tous les dossiers et que, à un moment et à un autre, cela va à l’encontre de leurs intérêts, ils réagiront.

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Axe Paris-Moscou : vers un volte-face diplomatique français ?

26 décembre 2016
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2017 sera-t-elle l’année d’un nouvel axe Paris-Moscou ?

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“En presque six ans de guerre en Syrie, la Russie a toujours soufflé le chaud et le froid”

21 décembre 2016
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Après six veto, Moscou a voté lundi 19 décembre la résolution du Conseil de sécurité permettant l’envoi d’observateurs à Alep. Les “surprises” font partie de la stratégie russe, explique Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l'Ifri.

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