«En Syrie, Poutine n'est pas le seul à décider»
Syrie, Ukraine et espace post-soviétique : quelle stratégie russe ?
Poutine, Trump : nous, maîtres du monde
Attentat déjoué en Russie : Vladimir Poutine a remercié Donald Trump pour les renseignements transmis par la CIA. Faisant rarement l'occasion de communications officielles, ces échanges d'informations ont permis de donner l'impression d'un rapprochement entre les deux pays et leurs présidents, mais quelle est la réalité des liens entre les deux puissances ?
Russie : le paysage de la campagne présidentielle
A quatre mois du premier tour des élections présidentielles de 2018, Vladimir Poutine entre en campagne.
The Political and Commercial Dynamics of Russia's Gas Export Strategy
Une analyse en profondeur des interactions de la Russie et de Gazprom face aux nouveaux défis présentés par le marché mondial des hydrocarbures.
Energy Relations between Russia and China: Playing Chess with the Dragon
Après les sanctions, quel futur pour les relations énergétiques Russie-Chine ?
Shifting Political Economy of Russian Oil and Gas
Des changements importants sont à attendre en matière de stratégie énergétique et d'alliances politico-énergétiques russes suite aux évolutions d'un marché domestique des hydrocarbures mis à mal par la crise économique et les sanctions qui ont suivies l'annexion de la Crimée.
Les grands défis géopolitiques de la France
Quelle est l'influence géopolitique de la France par rapport au triangle stratégique Etats-Unis, Chine et Russie ? Première puissance militaire européenne, la France est-elle vouée devenir le leader politique de l'UE ?
Les Nouvelles routes de la soie chinoises : quelle place pour la Russie ?
Comment la Russie perçoit-elle le projet chinois des Nouvelles routes de la soie ?
Quelle place pour la Russie au sein des Nouvelles routes de la soie chinoises ?
Comment le projet chinois des Nouvelles routes de la soie est-il perçu en Russie ? Quelles en sont les similarités avec le "Greater Eurasian Project" russe ? Quelle coopération entre la Russie et la Chine peut-on envisager en Asie centrale ?
Débat : Le monde post-guerre froide se défait. Quel monde nouveau ? (Thierry de Montbrial et Marc Semo)
Quelle nouvelle scène internationale peut émerger du désordre d'aujourd'hui ?
Comment la cyberguerre froide a parasité la campagne
Des groupes de hackeurs russes sont visés par la CIA pour avoir pesé sur le processus électoral. A un mois de son départ, Barack Obama met la pression sur le Kremlin.
Jusqu’au bout, la pesante atmosphère de «cyberguerre froide» aura imprimé son tempo à la séquence électorale américaine. Vendredi soir - à un peu plus d’un mois de l’entrée en fonction de Donald Trump et à quelques jours du vote des grands électeurs -, Barack Obama a encore durci le ton lors de sa conférence de presse de fin d’année. S’il n’est pas allé jusqu’à accuser directement le président russe d’avoir ordonné les cyberattaques qui ont émaillé la campagne, c’est tout comme : selon lui, les «plus hauts niveaux» de l’exécutif sont impliqués, et «pas grand-chose ne se passe en Russie sans l’aval de Vladimir Poutine»… Quelques heures avant, Hillary Clinton avait pris moins de gants, reprochant au maître du Kremlin d’avoir «une dent» contre elle et d’avoir commandité les piratages pour «saper» la démocratie américaine.
Pendant des mois, les «fuites» touchant principalement le camp démocrate ont en effet donné à la campagne, déjà particulièrement violente, une toile de fond digne d’un roman d’espionnage.
Russie / États-Unis : les débuts d'une cyberguerre froide ?
Aujourd’hui la dissuasion n’est plus nucléaire mais informatique. Au point qu’aux États-Unis la CIA accuse Moscou d'avoir pesé dans la victoire de Donald Trump. Le sujet est à la une aux États-Unis : les agences de renseignement américaines disent avoir la certitude d’une ingérence de la Russie dans l’élection présidentielle qui a vu la victoire de Donald Trump.
Le complexe de domination de Poutine
A juste titre, on ne cesse de souligner le retour de la Russie sur la scène internationale.
« L’élection de Trump est une heureuse surprise mais représente aussi une incertitude » aux yeux de Poutine
Modernisation de l'économie russe : les quatre causes d'un échec
Des conditions de privatisation empêchant l'arrivée de nouveaux acteurs, une vision rétrograde, des entreprises publiques peu efficaces, et peu de soutien aux technologies de pointe : voilà les quatre causes majeures du retard de l'économie russe. Par Vladislav Inozemtsev, docteur ès sciences économiques, directeur du Centre de recherches des sociétés postindustrielles (Moscou).
Forces et faiblesses du "système Poutine"
Depuis un an et demi, la Russie est entrée dans une récession. Pourtant, lors des élections de septembre la majorité gouvernementale a été réélue sans surprise. Mais la Russie n’est peut-être pas aussi forte qu’il n’y parait. Avec une chute de 3.7% du PIB en 2015 et des sanctions économiques qui pèsent, l’économie russe est en crise. Comment le parti Russie Unie parvient-il à garder le pouvoir malgré les difficultés économiques que traverse le pays ?
Le retour de la Russie : Poutine ou la diplomatie au marteau
Emission sur la diplomatie de Poutine dont le bellicisme grandissant, sur les territoires ukrainiens et syriens, interroge les chancelleries occidentales sur la posture à adopter.
France – Russie. La détérioration actuelle de la relation bilatérale
La détérioration actuelle de la relation franco-russe (notamment, l’annulation par Moscou de la visite privée du président Poutine en France) ne peut se comprendre sans qu’on prenne un peu de champ et qu’on mette en perspective les dossiers clés qui ont rapproché ou séparé les deux capitales.
La France devait-elle recevoir Poutine comme si de rien n'était?
François Hollande a hésité avant de trancher. "Je me pose encore la question" de savoir s'il faut recevoir M. Poutine. "Est-ce que c'est utile?", s'interrogeait le président français lundi soir, sur la chaîne de télévision TMC.
Le patron du Kremlin devait en effet inaugurer, le 19 octobre, dans le cadre d'un visite privée, un "centre spirituel et culturel orthodoxe russe" abritant une église, une école et les services culturels de l'ambassade, ainsi qu'une exposition organisée par la Fondation Vuitton sur la collection du mécène russe Sergueï Chtouchkine.
Le report de cette visite résulte du télescopage de deux agendas incompatibles. "D'un côté, explique Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie à l'IFRI. La construction, décidée en 2007, dans un contexte complètement différent, d'une cathédrale orthodoxe à Paris qui devait être un couronnement du soft power [diplomatie d'influence, ndlr] russe, du rayonnement du 'monde russe' au-delà des frontières. De l'autre, la crise diplomatique actuelle marquée par un pic du hard power russe, avec les bombardements d'Alep."
Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.
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