Europe
L'Europe est entendue ici dans son acception géographique. Elle ne se limite pas à l'Union européenne, et inclut par exemple le Royaume-Uni ou les Balkans. Elle reste centrale dans les relations internationales.
Sujets liés
L'industrie solaire photovoltaïque européenne : ultime déclin ou espoir de renaissance ?
Alors que les installations solaires photovoltaïques sont en plein essor en Europe (et dans d'autres parties du monde), les industries locales mettent la clé sous la porte. Au cours des deux dernières années, la capacité solaire photovoltaïque installée en Europe a été multipliée par deux. De l’autre côté, les derniers fabricants européens de panneaux solaires photovoltaïques sont en train de disparaître.
Limiter les mandats du chancelier en Allemagne ?
Alors que l'ère Merkel touche à sa fin en Allemagne, la candidate des Verts, Annalena Baerbock, propose de limiter le nombre de mandats pour le poste de chancelier. Mais est-ce possible et souhaitable dans un système parlementaire ?
L'axe franco-allemand se coordonne pour mettre en œuvre le fonds de reconstruction
Bruno Le Maire, le ministre français des finances, et son homologue allemand, le vice-chancelier Olaf Scholz, se sont livrés mardi à une démonstration pratiquement sans précédent. Les deux hommes participaient à un événement commun pour présenter les projets de leurs pays respectifs concernant l'argent du Fonds européen de reconstruction.
Allemagne : comment l’écologie s’impose-t-elle dans la campagne électorale ?
Les Verts s’imposent comme la deuxième force politique en Allemagne dans la course à la chancellerie. À cinq mois des élections parlementaires, leur candidate Annalena Baerbock constitue une rivale sérieuse d’Armin Laschet, juste intronisé candidat chrétien-démocrate.
Thierry de Montbrial : « Une Sainte-Alliance des démocraties libérales »
Pour Thierry de Montbrial, fondateur et président de l’Institut français des relations internationales, il ne faut pas attendre d’inflexion majeure dans les relations Europe - États-Unis, à la suite de l’élection de Joe Biden. Si le ton va changer, la priorité américaine demeure chinoise.
Visioconférence avec Annegret Kramp Karrenbauer, ministre allemande de la Défense, Ifri, Paris, 20 avril 2021
Allemagne et France : travailler ensemble au renforcement de la sécurité et de la défense - visioconférence avec Annegret Kramp-Karrenbauer, ministre allemande de la Défense à Paris, Ifri, le 20 avril 2021. Cet événement était organisé par l’Ifri en partenariat avec le bureau de la Fondation Konrad-Adenauer en France à Paris le 20 avril 2021 en présence de la Ministre.
La Commission européenne est-elle devenue vraiment géopolitique ? Visioconférence avec Josep Borrell, Haut Représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité
Visioconférence de l'Ifri avec Josep Borrell, Haut Représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, 13 avril 2021. Conférence présidée par Thierry de Montbrial, président de l'Ifri, membre de l'Institut.
La Russie parle-t-elle le même « langage climatique » que l’Union européenne ? Vidéo de visioconférence
La visioconférence « La Russie parle-t-elle le même "langage climatique" que l’Union européenne ? », organisée par le Centre Russie/NEI de l’Ifri en partenariat avec le Dialogue de Trianon, s’est tenue le 31 mars 2021.
Entretien autour de « Rivals in arms » d'Alice Pannier
Entretien avec Alice Pannier, chercheure à l'Ifri, responsable du programme Géopolitique des technologies et auteure de Rivals in Arms.
Ouïghours : front occidental contre Pékin
Alors qu'un sommet européen et une réunion de l'OTAN étaient au programme cette semaine, Washington et les États de l'UE semblent unis contre la politique répressive de la Chine à l'égard des Ouïghours.
Une semaine d'escalade des tensions entre la Chine et l'Europe
Par sanctions interposées, la Chine et l'Union européenne ont montré leur désaccord sur la question des Ouïghours. Un contentieux qui marque "un tournant dans leurs relations bilatérales", selon Marc Julienne, chercheur à l'Institut français des relations internationales.
La Politique Européenne de Sécurité et de Défense (PESD) après le Traité de Lisbonne
Compte-rendu réalisé par Séverine Neervoort, stagiaire, Ifri Bruxelles
La République de Pologne dans l'UE en 2008
Compte-renu réalisé par Louis Denisty, stagiaire, Ifri Bruxelles
Le "paquet énergie et climat" et la question du modus operandi politique européen
Comment concilier compétitivité et protection sociale au sein de l'Union européenne
Le Traité modificatif, une étape utile ! Mais le défi européen reste entier !
"Après le Brexit, rien de nouveau sous le soleil en Europe"
Interview sur RCF - Rapprocher les Européens. C’était l’objectif du mini-sommet réunissant les chefs d’Etat français, allemand, et italien. Ils ont tenté de trouver une solution pour l'Europe en crise.
Au-delà du cas Boris Johnson
Comment « amadouer » des partenaires que l'on a insultés pendant des mois et dont on recherche désormais la compréhension et la bonne volonté ? Tel est le défi auquel se trouvent confrontés le nouveau ministre des Affaires étrangères britannique Boris Johnson et son collègue David Davis, ministre directement en charge du Brexit.
Brexit : plus d'Allemagne en Europe
« Quand je veux parler à l'Euro-pe, qui dois-je appeler ? » se demandait l'ancien secrétaire d'État des États-Unis Henry Kissinger. « La question est désormais résolue, répondait après le référendum britannique, Nicholas Burns, un ancien diplomate américain de haut rang. Il faut appeler la Chancellerie d'Allemagne. ». Les conséquences du Brexit sont à terme plus importantes sans doute sur un plan géopolitique que strictement économique. Pour aller à l'essentiel, depuis le 23 juin 2016, il y a bien sûr moins de Grande-Bretagne en Europe, et probablement moins d'Europe dans le monde.
Le Royaume-Uni peut-il présider le Conseil de l'UE en 2017?
« Juridiquement, rien n'empêche le Royaume-Uni d'assurer la présidence », rappelle Vivien Pertusot, directeur du bureau à Bruxelles de l'Institut français des relations internationales (Ifri), avant de concéder: « Mais ce serait quand même étrange ! » L'expert maintient surtout que le pays n'est pas prêt pour ce rôle clé : « Une présidence se prépare longtemps
à l'avance. Le Royaume-Uni a mobilisé ses forces vives ailleurs, notamment dans la préparation du référendum ».
Et si le Royaume-Uni décidait de présider malgré tout ? Cela n'est pas exclu. Pour Vivien Pertusot, il serait même dans l'intérêt des Britanniques d'assumer ce rôle : « Le Royaume-Uni pourrait gérer les affaires courantes et essayer d'influer sur les politiques qui l'intéressent, de telle sorte qu'il puisse en bénéficier une fois sorti de l'UE. Il serait au coeur du jeu institutionnel ».
Après le Brexit, l'Europe doit-elle encore légiférer sur la qualité des bananes ?
"Depuis cinq ans, le principe de subsidiarité est remis énormément en avant à l'initiative des Néerlandais et des Britanniques", remarque Vivien Pertusot, chercheur et responsable de l'Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
La nouvelle géographie des pouvoirs en Europe
« Le changement de l’équilibre des forces au sein du Conseil et plus généralement dans les institutions européennes dépendra beaucoup des sujets et du degré d’activisme passé des Britanniques sur chacun d’entre eux. Ils ont été très actifs sur certains thèmes, sur d’autres beaucoup moins », explique Vivien Pertusot, responsable de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Bruxelles.
"Je ne crois pas à la contagion de sorties de l'UE"
Dans quel état se trouvent le Royaume-Uni et l’Union européenne au lendemain du Brexit ?
Le Royaume-Uni se réveille très divisé. Il suffit de prendre une carte des résultats pour s’en rendre compte. On voit très clairement qu’il y a deux unions : l’Ecosse, ultra majoritairement pour le « remain », et l’Angleterre et le pays de Galles qui sont majoritairement pour le « leave », à l’exception des grandes métropoles, dont Londres.
L’euroscepticisme a gagné beaucoup de pays européens. Le Brexit peut-il avoir un effet domino ?
Je ne crois pas à la contagion de sorties de l’Union européenne. Par contre, il va y avoir une contagion de la critique européenne. Et c’est sain. Le projet européen n’est pas parfait. Il faut le critiquer. Mais les Le Pen et autres ne représentent pas la majorité dans leurs pays. Et je pense que si l’on organisait un référendum du même type aux Pays-Bas ou en France, le « remain » l’emporterait.
Pourquoi ?
La critique de l’UE traverse quasi tous les Etats membres. Mais il n’y a pas une hostilité généralisée envers l’Union européenne, comme c’est le cas en Angleterre.
Ni contagion ni électrochoc. Quelle est la perspective, alors ? La paralysie ?
C’est le grand débat. Soit on saisit l’opportunité des négociations qui vont s’ouvrir avec le Royaume-Uni – qui vont prendre au moins deux ans – pour lancer un débat transnational sur les projets que l’on a envie de mener ensemble. Sans forcément changer les traités. Soit on rentre dans une forme d’apathie politique. Un trop-plein de crises.
On ne voit pas qui peut ou veut prendre le leadership…
Je suis régulièrement critique sur la relation franco-allemande au niveau européen. Ça peut être utile qu’ils se parlent. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire pour la France comme pour l’Allemagne de prendre conscience de ce qu’est l’Europe du XXIe siècle : une Union où il n’y a pas que les pays fondateurs. Il serait extrêmement contre-productif qu’une initiative soit portée uniquement par ces pays. Il faudra certes l’Allemagne et la France, mais aussi, par exemple, un pays de chaque vague d’élargissement. C’est cette diversité qui reflète l’Union d’aujourd’hui.
Retrouvez l'entretien dans son intégralité ci-dessous.
Les jeunes Britanniques sont-ils aussi europhiles qu'on le dit ?
“Les Britanniques ont depuis le départ noué une relation contractuelle plus que sentimentale avec l’UE. Et cette vision pragmatique est largement diffusée dans la société”, relève Vivien Pertusot de l’Ifri.
Les jeunes Anglais sont aussi moins incités à partir à l’étranger, notamment du fait de leurs lacunes en langues. Dans le système éducatif britannique, l’encouragement à apprendre une seconde langue est souvent plus faible que la moyenne européenne, et l’apprentissage des langues y est globalement en déclin.
Lire l'article.Brexit : les leçons d'un cataclysme
Jour J-1 à Londres : Bruxelles retient son souffle
Un Brexit ouvrirait la voie à deux ans de tractations, minimum. Et en attendant ?« C'est le grand flou », commente Vivien Pertusot, de l'Institut français des relations internationales à Bruxelles. Les eurodéputés britanniques continueront de siéger et de voter sur tout, hormis sur les négociations les concernant. « Et le commissaire britannique Jonathan Hill, en charge des services financiers, pourrait garder son poste jusqu'aux élections de 2019... Ubuesque ! »
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