Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
Sujets liés

Commerce sans religion entre la Turquie et la Syrie
Un dicton affirme que le commerce n’a pas de religion ; il s’adapte même à un contexte de guerre, comme le démontre la réorganisation en temps réel des circuits commerciaux à la frontière turco-syrienne.

Cent instantanés de la Turquie
Par le biais d'une centaine de questions qui couvrent aussi bien l'histoire que la géopolitique, la culture et la société, la religion, la politique ou encore l'économie, Dorothée Schmid nous donne l'essentiel dans des réponses qui tiennent en trois pages au maximum. Du trivial au grave, aucun aspect de la Turquie contemporaine ne lui échappe. Est-ce qu'on peut comparer Erdogan à Poutine ? Pourquoi les séries turques s'exportent-elles si bien ? Comment se fait-il que les Turcs ne reconnaissent pas le génocide arménien ?
Erdogan, l'ivresse du pouvoir
À la veille d'un référendum susceptible de concentrer tous les pouvoirs entre ses mains, Recep Tayyip Erdogan est-il en passe d'installer un régime dictatorial en Turquie? En début d'émission, la diffusion du documentaire "Erdogan, l'ivressse du pouvoir" permet de mieux comprendre la trajectoire politique de l'homme fort du pays. De jeune leader d'un parti islamiste à maire d'Istanbul, Erdogan réussit à créer son parti et, marche après marche, assoit un pouvoir sans partage en Turquie.
Le tesbih et l'iPhone : islam politique et libéralisme en Turquie
Jusqu’à la fin des années 1990, le discours économique porté par l’islam politique turc se caractérisait par son antilibéralisme.
Où va la Turquie d'Erdogan ?
Dorothée Schmid revient sur la Turquie et la politique étrangère à géométrie variable. Entre l'escalade des tensions Ankara-Berlin, un "je t'aime moi non plus" avec l'Europe, et les relations avec la Russie, à un mois du référendum pour renforcer les pouvoirs présidentiels, à quelle recomposition assiste-t-on au delà du Bosphore?

La Turquie en position de force ?
Des pratiques "nazies" ou encore l'accueil de terroristes: les propos du président turc à l'égard de l'Allemagne indignent à Berlin, qui reste hésitant sur le réponse à adopter, face à une Turquie offensive.

Turquie : Quel sera le prix de la présidentialisation ?
La Turquie à l'heure de la campagne pour le référendum constitutionnel.
La Turquie en 100 questions - Entretien avec Dorothée SCHMID
Qu'est-ce qui a changé en Turquie depuis 10 ans ? Comment envisager nos relations avec ce pays à l'avenir ?

Y a-t-il encore un espace de débat en Turquie ?
Fort des purges monumentales lancées après le putsch manqué de cet été, le pouvoir turc prépare un référendum. Si le oui l’emporte, Recep Tayyip Erdogan portera une triple casquette : président, chef du gouvernement et chef du parti majoritaire.
Les médias turcs aujourd'hui : que reste-t-il ?
Dans un contexte de forte instabilité sociale et politique, le pluralisme de l’information semble mis à l’épreuve en Turquie, comme en témoignent les fermetures de médias et les procès de journalistes de différents bords. Les commentateurs critiques soulignent la forte domination des pro-AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi, Parti pour la justice et le développement) dans le champ médiatique et le caractère résiduel de la libre parole en Turquie. Le gouvernement turc affirme pourtant qu’il existe une presse écrite et des chaînes télévisuelles et radiophoniques d’opposition.
Génocide arménien : pourquoi les Turcs ne le reconnaissent pas
A la veille des commémorations officielles du centenaire du génocide arménien, le responsable du programme Turquie à l'IFRI Dorothée Schmid a expliqué pourquoi la population turque ne reconnaît pas les massacres.
Turquie: l'ambiguïté peut-elle tenir lieu de politique étrangère ?
Difficile de comprendre aujourd’hui ce qui guide la diplomatie turque. Pays essentiel entre l’Europe et le Moyen-Orient, puissance régionale incontournable, la Turquie de Recep Tayyip Erdogan peine à afficher une ligne claire, que ce soit par rapport à la Syrie, à l’Iran, à l’Europe. Cette ambiguïté est-elle voulue ou subie ?
Il y aura le prince Charles. Il y aura les premiers ministres australien et néo-zélandais. La Turquie commémore demain le 100e anniversaire de la campagne de Gallipoli, plus connue chez nous sous le nom de bataille des Dardanelles. Bataille qui vit s’affronter les troupes franco-britanniques et celles de l’empire ottoman : une victoire pour ce dernier mais aussi le début de la fin.
Les autres années, la célébration avait lieu chaque 25 avril. Pour ce centenaire, la date a été avancée au 24, soit exactement le même jour qu’une autre commémoration : celle du génocide arménien. De nombreux chefs d’Etat, parmi lesquels François Hollande et Vladimir Poutine, sont attendus à Erevan. Evidemment, faire coïncider ces deux anniversaires ne doit rien au hasard. L’initiative en revient au président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Invité(s) :
Dorothée Schmid, docteur en science politique et directrice de recherche à l’Institut français des relations internationales (IFRI), responsable du programme «Turquie contemporaine»
Jean Marcou, professeur à Sciences Po Grenoble, chercheur associé à l’Institut français d’études anatoliennes à Istanbul
Emre Demir, rédacteur en chef et fondateur de l'hebdomadaire Zaman France

La Turquie tentée de ménager Daech
La Turquie est régulièrement accusée, depuis environ un an, d'ambiguïté a l'égard de l'Etat islamique (El). La décomposition syrienne et Ie déchaînement dcs tensions regionales, sans qu'aucune solution viable ne se profile, encouragent les explications simplistes. Resurgit en l'occurrence a l'égard d'Ankara l'habituel soupçon de duplicité. Soupçon qui entretient en retour l'amertume des Turcs, persuades d'être d'éternels boucs émissaires et les premieres victimes d'une situation incontrôlable - le ralliement récent en Afrique de Boko Haram a l'EI faisant en outre monter les encheres bien au-delà du Moyen-Orient.

Good Morning Weekend
Avec Éric Chol, directeur de la rédaction de Courrier International, Nicolas Hénin, auteur de "Jihad Academy" et Louis Keumayou, président du Club de l'Information Africaine.
Ecouter l'émission
Face à Daech, « les Kurdes luttent pour leurs acquis nationaux »
À Kobané, en Syrie, les Kurdes continuent d’affronter Daech. De Mossoul à Kobané, le rôle des milices kurdes s’impose de plus en plus dans la lutte contre les djihadistes.
Entretien avec Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l’Ifri (Institut français des relations internationales).
« Face aux djihadistes, ambivalence et ambiguïté de la Turquie »
Sauf coup de théâtre, le Parlement turc devrait approuver ce jeudi une loi autorisant l'armée turque à intervenir en Syrie et en Irak « pour des opérations et interventions
transfrontalières » face à la menace représentée par les djihadistes de l'Etat islamique. Le même texte, soutenu par le gouvernement, autorisera « les militaires étrangers
» à se « positionner en Turquie pour les mêmes objectifs ». Les alliés, au premier chef les Américains, pourraient ainsi utiliser la grande base aérienne d'inçirlik. Sur
le terrain syrien, les affrontements entre djihadistes et kurdes se déroulent à la frontière de la Turquie.
Syrie: l'accord russo-américain difficile à mettre en œuvre
Les accords atteints par les chefs des diplomaties russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry sur le problème syrien sont difficiles à réaliser, estime Thomas Gomart, de l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Syrie : rebondissements diplomatiques
Comment les déclarations du G20, des pays européens et la proposition russe éloignent-elles la possible intervention militaire?
Le projet russe ne règle rien mais rétablit un lien direct avec Washington
Force est de reconnaître au Kremlin un sens de la manoeuvre dont peu de diplomaties sont aujourd'hui capables. La proposition russe invitant Damas à placer son arsenal chimique sous contrôle international est avant tout dilatoire. Apparemment, le tandem Poutine-Lavrov, alliage d'expérience et de constance, aurait pris l'ascendant sur un tandem Obama-Kerry émotionnel et pusillanime.
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