Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
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Événements à venir
Le renouveau de l’opposition en Turquie : les « kémalistes » dans la perspective de l’après-AKP
De prochains attentats en Russie ? Ce n’est qu’une « question de temps »...
La présence de milliers de jihadistes russophones en Syrie et les conflits historiques entre Moscou et les entités autonomes du Caucase représentent une menace certaine pour le pays.
« Jusqu’où ira l’escalade russo-turque ? »
Dans cette tribune, Julien Nocetti analyse les points de crispation entre la Russie et la Turquie – en Syrie tout particulièrement. En défiant Ankara, Moscou vise également l’OTAN.
Erdogan plus fort que l'Europe ?
Alors que la relation entre Bruxelles et Ankara n'a probablement jamais été́ aussi mauvaise, 2 000 à 3 000 personnes continuent d’arriver chaque jour sur les côtes grecques en provenance de Turquie. Erdogan met-il en péril l’unité de l’Europe ?
Crise des migrants : "Le dialogue entre Ankara et Paris ne fonctionne pas"
Journée cruciale pour le sort des réfugiés dans l'Union européenne. Ce lundi 7 mars à Bruxelles, un sommet Union européenne-Turquie va s'interroger sur les moyens d'endiguer l'afflux historique de réfugiés. La Turquie se dit prête à contenir les migrants sur son territoire et espère, en contrepartie, achever son processus d'intégration à l'Union européenne. Pour Dorothée Schmid, spécialiste des relations européennes en Méditerranée et au Moyen-Orient à l'Institut français des relations internationales (IFRI), cet échange de bons procédés est illusoire.
UE Turquie : « Rien ne serait pire avec la Turquie que des effets d’annonce sans résultat »
Les Européens comptent sur la Turquie pour qu’elle enraye le flux des migrants qui entrent en Grèce. Pensez-vous que ce soit lucide de leur part ? Je ne le crois pas. D’abord, les Turcs ne sont pas en mesure de gérer l’afflux massif de réfugiés auquel ils sont eux-mêmes confrontés. Il y a sur le territoire turc officiellement presque 3 millions de Syriens, officieusement bien davantage alors qu’une nouvelle migration syrienne est en train de se matérialiser après l’offensive russe sur Alep. Ensuite la Turquie est quasiment en guerre civile avec les Kurdes, ce qui a déjà coûté des centaines de pertes civiles. On assiste aujourd’hui à une migration massive de Kurdes de l’est à l’ouest du pays et ce flux pourrait bientôt rejoindre la migration vers l’Europe.
Les Kurdes face à Daech : quelle efficacité militaire ?
L'image de l'efficacité militaire kurde renvoie à de courtes périodes historiques du XXe siècle, au mythe des femmes combattantes, et à de réels succès contre Daech. Mais ces succès concercent surtout l'espace syrien. En Irak, le poids militaire kurde est bridé par un défaut de préparation, l'absence d'armements performants, et des divergences tant politiques que tactiques entre les acteurs. Hors soutien occidental, les forces kurdes ne peuvent seules forcer la décision sur le terrain.
Le bourbier syrien source
Cinq ans après le début de la guerre, le chaos syrien rebat les cartes de la diplomatie mondiale. Obama en retrait, Poutine agit quasiment seul. Et la Turquie voit rouge. entretien avec Mansouria Mokhefi, conseillère à l'IFRI.
Lire l'interview en pièce jointe
« Historique des relations entre l'URSS/Russie et la Syrie, de la guerre froide à l'engagement militaire russe fin 2015 »
Dans cet entretien, Julien Nocetti revient sur l’histoire de la relation qu’entretient l’Union soviétique puis la Russie avec la Syrie, sur les intérêts de Moscou dans le conflit syrien depuis 2011 et sur les objectifs politiques et militaires du Kremlin depuis septembre 2015.
«La Russie veut un dialogue exclusif avec Washington»
Selon Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (IFRI), Moscou exploite les faiblesses occidentales dans le dossier syrien.
Syrie : « On est dans une situation d'impasse politique »
Les acteurs du dossier syrien sont tombés d'accord sur une «cessation des hostilités» dans un délai d'une semaine. Faut-il y voir une évolution concrète, un pas décisif ? Probablement non. Le pas décisif n'a pas été franchi sur le champ diplomatique mais sur le champ de bataille du fait des bombardements russes intensifs sur Alep, du fait que la deuxième ville du pays, qui était aux mains des rebelles depuis le début de la guerre civile, va peut-être revenir dans le camp de Bachar-Al Assad. Une fois encore, c'est bien sûr le champ de bataille que les choses continuent de se passer…
Syrie/G20: Y aura t-il une victoire diplomatique pour le président Poutine ?
Après une poignée de mains diplomatique entre le président Poutine et le président Obama, à l’arrivée de ce dernier à Saint-Pétersbourg hier, le G20 s’est ouvert dans un climat russo-américain plombé par le dossier syrien.
Face à Daech, « les Kurdes luttent pour leurs acquis nationaux »
À Kobané, en Syrie, les Kurdes continuent d’affronter Daech. De Mossoul à Kobané, le rôle des milices kurdes s’impose de plus en plus dans la lutte contre les djihadistes.
Entretien avec Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l’Ifri (Institut français des relations internationales).
« Face aux djihadistes, ambivalence et ambiguïté de la Turquie »
Sauf coup de théâtre, le Parlement turc devrait approuver ce jeudi une loi autorisant l'armée turque à intervenir en Syrie et en Irak « pour des opérations et interventions
transfrontalières » face à la menace représentée par les djihadistes de l'Etat islamique. Le même texte, soutenu par le gouvernement, autorisera « les militaires étrangers
» à se « positionner en Turquie pour les mêmes objectifs ». Les alliés, au premier chef les Américains, pourraient ainsi utiliser la grande base aérienne d'inçirlik. Sur
le terrain syrien, les affrontements entre djihadistes et kurdes se déroulent à la frontière de la Turquie.
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