Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
Sujets liés

Les élections générales en Turquie
Ce dimanche 24 juin, avaient lieu les élections générales turques. Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie contemporaine de l'Ifri, Ahmet Insel, professeur à l'université de Galatasaray à Istanbul et vice-président de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Deniz Ünal, rédactrice en chef du Panorama du CEPII et l'avocate Ece Güner-Toprak analysent les enjeux de ces élections, un an après la réforme constitutionnelle.
Turquie : crise de doutes pour Erdogan
Le chef de l’Etat, homme fort du pays depuis quinze ans, se voit pour la première fois menacé lors des élections générales anticipées qu’il a convoquées ce dimanche. Celui qui voulait consolider encore son pouvoir doit désormais tenter de le conserver.
Le président turc menacé par une opposition unie
Recep Tayyip Erdogan est menacé à l'occasion du double scrutin législatif et présidentiel par une union inédite de l'opposition, sur fond de fragilités économiques et d'usure du pouvoir.
En Syrie, les forces pro-régime très durement touchées dans l'Est
En Syrie, 52 combattants pro-régime ont été tués lors d’un raid aérien dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 juin. La coalition menée par les États-Unis nie toute responsabilité, malgré les accusations de Damas.

Syrie: les mystérieux bugs des missiles français
Dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, la France aux côtés de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, bombarde la Syrie. Mais plusieurs missiles français ne partent pas suite à des défaillances. L'Etat se retranche derrière le secret-défense pour ne pas fournir d'explications.
Turkey end French studies in response to call for Koran reform
La Turquie a décidé de suspendre l'ouverture de plusieurs départements d'études françaises, dans un contexte de tensions entre les deux pays à la suite notamment de la publication, le mois dernier, d'un "manifeste contre le nouvel antisémitisme" qui appelait à repenser certains versets du Coran. Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, revient sur les raisons de cette décisions et ses implications pour les deux pays.
« Israël est un Etat démocratique pour les juifs et un Etat juif pour les Arabes »
Sept décennies après sa fondation, Israël est un pays transformé par ses mutations démographiques, politiques, économiques et culturelles. Retour avec la spécialiste de la région Elisabeth Marteu sur les 70 ans d’Israël et sur l’itinéraire mouvementé et complexe de cet État pas comme les autres au cœur des turbulences géopolitiques du Moyen-Orient contemporain.
"L'opposition fait paniquer Erdogan !"
Alors que la vague de répression initiée depuis le coup d'Etat manqué de juillet 2016 ne faiblit pas et que les difficultés économiques s'amoncellent, le président Erdogan a décidé de prendre de vitesse l'opposition et le nouveau "Bon Parti" en convoquant des élections législatives et présidentielle anticipées pour le 24 juin prochain. Entretien avec Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie contemporaine à l'Institut français des relations internationales (Ifri), qui revient sur les forces en présence et les enjeux de ces élections.
Les nouveaux dictateurs
Iran, Russie, Syrie,Turquie... Ces dernières années, tous ces pays ont connu, à différentes échelles, des manifestations réprimées avec une grande fermeté par le régime. Au-delà même de la répression de la "rue", ces systèmes sont emblématiques d'une nouvelle vague d'autoritarisme qui semble ressurgir ces dernières années. Invitée d'Elie Chouraqui, Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine à l'Ifri, livre son analyse sur le régime turque et les piliers sur lesquels il assoie son pouvoir.
Sur qui les kurdes peuvent-ils compter ?
A deux mois d’élections générales anticipées, le calendrier s’accélère en Turquie : l’opposition vient de constituer un front « tout sauf Erdogan », et le vote kurde pourrait être déterminant. Au-delà de la Turquie, les différentes forces kurdes de la région se cherchent de nouveaux parrains. Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie/Moyen-Orient à l'Ifri, dresse le tableau des différentes perspectives kurdes avant le séminaire organisé par l'Ifri sur ce sujet.

Coup d'État raté en Turquie : la répression va engendrer "de nouvelles oppositions"
En Turquie, trois jours après la tentative de coup d'État, Washington et Bruxelles s'inquiètent ce lundi 18 juillet de la dérive répressive en cours dans le pays. Outre les milliers de militaires, la purge s'étend aux juges, aux policiers et aux fonctionnaires.

Turquie : le contre coup d'Etat
Après la tentative de coup d'Etat par une partie de l'armée, il semblerait que le président Recep Tayyip Erdoğan ait totalement repris la main.
Dérive autoritaire en Turquie
« L'idée est de poursuivre le remplacement dans les institutions de toutes les personnalités qui seraient en désaccord avec la ligne officiel de l'AKP, le parti du président Erdogan ».

Turquie : coup d'Etat avorté mais nouvelle ère pour l'autoritarisme ? / Repenser la stratégie militaire contre le terrorisme
Après l'échec du coup d'Etat en Turquie, le Président Erdogan a-t-il désormais tous les pouvoirs ? En deuxième partie, réflexion sur la lutte contre le terrorisme après l'attaque de Nice. Comment mener le combat contre un ennemi qui ne respecte aucune règle ?
Turquie : "Après ce putsch, la contestation sera impossible"
Le président Erdogan va profiter du coup d'Etat avorté pour affaiblir plus encore l'opposition, selon Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie à l'Institut français des relations internationales (Ifri)..."Dans un système aussi verrouillé et personnalisé, dans un pays où au moins un tiers de la population adule Erdogan, c'est impossible de réussir un coup d'État sans régler ce qui lui arrivera après le putsch. Il y a eu tellement de ratés dans cette opération que je doute qu'ils aient eu une solution politique très claire. Comment auraient-ils géré le pouvoir? Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une profondeur politique à ce coup d'État"...
Attentats d'Istanbul : Comment le Caucase est devenu un réservoir de djihadistes pour Daesh
Les trois kamikazes de l’aéroport d’Istanbul-Atatürk étaient, selon les informations des enquêteurs turcs, originaires du Caucase, où la mouvance djihadiste est très forte…

De prochains attentats en Russie ? Ce n’est qu’une « question de temps »...
La présence de milliers de jihadistes russophones en Syrie et les conflits historiques entre Moscou et les entités autonomes du Caucase représentent une menace certaine pour le pays.

« Jusqu’où ira l’escalade russo-turque ? »
Dans cette tribune, Julien Nocetti analyse les points de crispation entre la Russie et la Turquie – en Syrie tout particulièrement. En défiant Ankara, Moscou vise également l’OTAN.
Erdogan plus fort que l'Europe ?
Alors que la relation entre Bruxelles et Ankara n'a probablement jamais été́ aussi mauvaise, 2 000 à 3 000 personnes continuent d’arriver chaque jour sur les côtes grecques en provenance de Turquie. Erdogan met-il en péril l’unité de l’Europe ?
UE Turquie : « Rien ne serait pire avec la Turquie que des effets d’annonce sans résultat »
Les Européens comptent sur la Turquie pour qu’elle enraye le flux des migrants qui entrent en Grèce. Pensez-vous que ce soit lucide de leur part ? Je ne le crois pas. D’abord, les Turcs ne sont pas en mesure de gérer l’afflux massif de réfugiés auquel ils sont eux-mêmes confrontés. Il y a sur le territoire turc officiellement presque 3 millions de Syriens, officieusement bien davantage alors qu’une nouvelle migration syrienne est en train de se matérialiser après l’offensive russe sur Alep. Ensuite la Turquie est quasiment en guerre civile avec les Kurdes, ce qui a déjà coûté des centaines de pertes civiles. On assiste aujourd’hui à une migration massive de Kurdes de l’est à l’ouest du pays et ce flux pourrait bientôt rejoindre la migration vers l’Europe.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.
