Turquie
Analyse des dynamiques internes et externes de la Turquie comme puissance régionale, et focus sur les questions diplomatiques, économiques et politiques liées au troisième mandat de Recep Tayyip Erdoğan.
Sujets liés

La Turquie selon Erdogan
Recep Tayyip Erdogan est devenu, en quelques années, un partenaire diplomatique indispensable à l'Europe et aux Américains. Autrefois démocrate et pro-européen, le président turc s'est imposé comme un chef d'Etat aux ambitions autocratiques dans un pays en plein désarroi. Renforcé par le coup d'Etat du 15 juillet 2016, il est encore plus puissant et plus déterminé à régner, avec le soutien tacite des Européens.
Mind the Gap: How France and Germany Can Spearhead Joint Foreign Policy Initiatives Now
Compte tenu de l'instabilité actuelle aux frontières de l'Europe et des incertitudes concernant le rôle international des Etats-Unis de Donald Trump, il est grand temps que la France et l'Allemagne mènent des initiatives communes en matière de politique étrangère, et relancent le tandem franco-allemand au sein de l'UE. Toutefois, des divergences entre Berlin et Paris en termes d'enjeux politiques et de culture stratégique pourraient nuire à cette coopération.

Kurdes de Syrie : jeu d’échecs entre Moscou, Ankara, Damas et Washington
Un deal «secret» sur la question kurde aurait été conclu entre la Russie, la Turquie et le régime syrien tandis que les États-Unis tentent de ménager la chèvre et le chou et d’éviter le piège moscovite.
Turquie : il y a un an, le tournant du référendum
Le 16 avril 2017, le président turc remportait de justesse un référendum lui octroyant les pleins pouvoirs. Qu'en a-t-il fait depuis un an ? Éclairage en vidéo, avec Dorothée Schmid, spécialiste de la Turquie à l'Ifri.

Comment mettre fin aux attaques chimiques en Syrie ?
Quelle sera la réaction de Donald Trump, de l’ONU et de la France à l’attaque chimique contre des civils en Syrie ?

Turquie, Coalition, Kurdes : derrière les déclarations, trois forces acculées ?
Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie/Moyen-Orient à l'Ifri, revient sur les déclarations françaises de soutien aux kurdes du PYD et leurs impacts, tant sur les relations inter-Alliés que sur les équilibres régionaux.

Kurdistan syrien : jusqu'où ira Erdogan ?
A peine deux mois après le début de l'opération Rameau d'Olivier, la ville d'Afrin est tombée, et le président Erdogan a déclaré souhaiter poursuivre les opérations contre toutes les régions kurdes de Syrie. Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie/Moyen-Orient à l'Ifri, se penche sur les objectifs turcs dans le nord de la Syrie et l'avenir du Rojava.
Afrine, Ghouta orientale : vers la fin des zones rebelles en Syrie ?
A la suite de la prise d'Afrin par les forces turques et alors que l'armée loyaliste progresse dans la Ghouta orientale, Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie/Moyen-Orient à l'Ifri, revient sur la situation en Syrie et le rôle des puissances régionales.
Réécouter l'émission sur le site de France Culture.
Les États au Moyen-Orient : crise et retour
Les révolutions arabes ont frappé des États dysfonctionnels qui se maintenaient basés sur l’usage récurrent de la violence.
La politique étrangère israélienne face aux recompositions au Moyen-Orient
La constitution d'un axe anti-iranien allant de Tel Aviv à Washington en passant par Abou Dhabi et Ryad n'est plus un secret. Regard sur les enjeux du rapprochement d'Israël avec les Pays du Golfe, et l'évolution à attendre de la diplomatie israélienne, dans un contexte marqué par l'affaiblissement de la cause palestinienne, le net recul de Daech, l'implantation de l'Iran et de la Russie au Levant, et l'intervention de la Turquie en Syrie.
UE Turquie : « Rien ne serait pire avec la Turquie que des effets d’annonce sans résultat »
Les Européens comptent sur la Turquie pour qu’elle enraye le flux des migrants qui entrent en Grèce. Pensez-vous que ce soit lucide de leur part ? Je ne le crois pas. D’abord, les Turcs ne sont pas en mesure de gérer l’afflux massif de réfugiés auquel ils sont eux-mêmes confrontés. Il y a sur le territoire turc officiellement presque 3 millions de Syriens, officieusement bien davantage alors qu’une nouvelle migration syrienne est en train de se matérialiser après l’offensive russe sur Alep. Ensuite la Turquie est quasiment en guerre civile avec les Kurdes, ce qui a déjà coûté des centaines de pertes civiles. On assiste aujourd’hui à une migration massive de Kurdes de l’est à l’ouest du pays et ce flux pourrait bientôt rejoindre la migration vers l’Europe.

Le bourbier syrien source
Cinq ans après le début de la guerre, le chaos syrien rebat les cartes de la diplomatie mondiale. Obama en retrait, Poutine agit quasiment seul. Et la Turquie voit rouge. entretien avec Mansouria Mokhefi, conseillère à l'IFRI.
Lire l'interview en pièce jointe

Syrie : « On est dans une situation d'impasse politique »
Les acteurs du dossier syrien sont tombés d'accord sur une «cessation des hostilités» dans un délai d'une semaine. Faut-il y voir une évolution concrète, un pas décisif ? Probablement non. Le pas décisif n'a pas été franchi sur le champ diplomatique mais sur le champ de bataille du fait des bombardements russes intensifs sur Alep, du fait que la deuxième ville du pays, qui était aux mains des rebelles depuis le début de la guerre civile, va peut-être revenir dans le camp de Bachar-Al Assad. Une fois encore, c'est bien sûr le champ de bataille que les choses continuent de se passer…
«La Russie veut un dialogue exclusif avec Washington»
Selon Julien Nocetti, chercheur au Centre Russie/NEI de l’Institut français des relations internationales (IFRI), Moscou exploite les faiblesses occidentales dans le dossier syrien.

« Historique des relations entre l'URSS/Russie et la Syrie, de la guerre froide à l'engagement militaire russe fin 2015 »
Dans cet entretien, Julien Nocetti revient sur l’histoire de la relation qu’entretient l’Union soviétique puis la Russie avec la Syrie, sur les intérêts de Moscou dans le conflit syrien depuis 2011 et sur les objectifs politiques et militaires du Kremlin depuis septembre 2015.

Après l'attentat d'Istanbul, qu'en est-il de la Turquie ?
L'attentat du 12 janvier à Istanbul a coûté la vie à dix touristes allemands et fait 17 blessés à quelques centaines de mètres de la basilique Sainte-Sophie et de la Mosquée bleue. Il rappelle celui d'octobre dernier devant la gare d'Ankara, également attribué aux djihadistes qui a tué 103 personnes. Depuis la police turque a multiplié les coups de filet dans les milieux djihadistes ainsi que renforcé les contrôles frontaliers pour tenter d'endiguer le flux des recrues étrangères qui rejoignent Daesh en Syrie. Les attentats peuvent-ils remettre en cause l'adhésion de la Turquie à l'Europe ?
Terrorisme, réfugiés, PKK : Erdogan face au défi sécuritaire
Table ronde d'actualité internationale en partenariat avec Libération : Terrorisme, réfugiés, PKK : Erdogan face au défi sécuritaire. Avec Dorothée Schmid, Emre Demir et Marc Sémo.

Turquie : "Ceux qui veulent déstabiliser le gouvernement ont intérêt à frapper les touristes"
"On est en Turquie dans une situation de crise très grave qui ne cesse d'empirer depuis l'année dernière et il était assez prévisible qu'on ait des attentats dans des lieux touristiques d'Istanbul pour faire un maximum de dégâts sur l'image de la Turquie et de ses relations extérieures"...

«La crise syrienne viendra à bout du pouvoir d'Erdogan»
Spécialiste de la Turquie, Dorothée Schmid estime qu'en accusant un Syrien, le président turc cherche à désigner un nouvel ennemi pour redorer son image.

Attentat à Istanbul: "C'est l'image de la Turquie qui est aujourd'hui en cause"
Une forte explosion a secoué ce matin tout le centre d’Istanbul vers 10h20, faisant au moins 10 morts, dont 8 Allemands, et 15 blessés. L'attaque a été perpétrée à quelques mètres de l'ancienne basilique Sainte-Sophie et de la grande mosquée de Sultanahmet, au cœur du quartier touristique et historique de la métropole turque. C'est la première fois que l'Allemagne, où il y a une forte immigration turque, a été la victime principale d'une attaque terroriste. Selon Ankara, l'auteur de l'attentat, d'origine syrienne, appartient à l'EI.
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