Programme Turquie/Moyen-Orient
Le programme Turquie/Moyen-Orient de l’Ifri fournit une expertise sur l’évolution des systèmes politiques, des sociétés et des économies de la région. Il se focalise d’une part sur les évolutions en Turquie et au Levant (influences turque et iranienne, risque de morcellement des États de la région, recompositions diplomatiques), et également au Maghreb (insertion du Maghreb dans les circuits mondiaux, relations politiques et économiques avec l’Europe et avec l’Afrique sub-saharienne…).
Lire la suite
Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'Ifri
Publications
Voir toutes nos interventionsPublications phares
Titre Bloc Axe
Axes de recherche
Voir toutes nos interventions
Titre Axe de recherche
Observatoire de la Turquie
L'objectif de ce projet est d'entretenir un courant d'information régulier, alimenté par des experts reconnus, qui permette de rendre compte des transformations rapides affectant aujourd'hui l'économie, la société et le champ politique turcs. Bien que privilégiant une dimension policy-oriented et axée sur l'actualité, l'Observatoire abordera également des questions d'ordre historique ou sociologique permettant de mieux comprendre les évolutions présentes de la Turquie. Le programme alternera idéalement sujets de fond et textes de suivi plus conjoncturels.
Titre Axe de recherche
Dialogue franco-turc
La relation avec l'Union européenne est aujourd'hui un facteur déterminant pour la conduite des réformes en Turquie, mais le coût de l'ajustement est important : le processus de reprise de l'acquis communautaire est long et certains dossiers politiques (stabilité des institutions, question des minorités religieuses, Chypre...) posent des problèmes récurrents. L'évolution de la relation euro-turque dévoile ainsi certaines fragilités internes de la Turquie.
Titre Axe de recherche
Moyen-Orient/Maghreb
Du Maroc à l’Arabie saoudite, les déstabilisations internes, les redécoupages d’États, l’affirmation de nouvelles puissances régionales sont à l’œuvre dans une région qui demeure centrale pour toutes les puissances de la planète.
Publications
Israël-Palestine : quelles géographies ?
Les attaques du 7 octobre 2023, puis la réponse israélienne sur Gaza éclairent dramatiquement l’absence continue de solution pour la coexistence de deux peuples sur un même territoire. L’hypothèse d’un État unique est rejetée des deux côtés. Mais la géographie de la colonisation israélienne rend presque impossible l’inscription territoriale d’un État palestinien. Sauf à modifier profondément, par une décision israélienne sous pression internationale éventuelle, l’implantation coloniale en Cisjordanie.
France/Maghreb : une relation tumultueuse
Les relations avec le Maghreb, anciennes et marquées du sceau de la colonisation, restent difficiles alors qu’il s’agit pour la France d’une région prioritaire pour sa politique étrangère, où elle continue d’avoir une place majeure dans les domaines politique, économique et culturel, même si celle-ci est en déclin relatif. Le ministère des Affaires étrangères envoie des diplomates confirmés dans ces pays, dont la diaspora installée en France reste très proche. La relation se complique dès lors que le Maroc, l’Algérie et dans une moindre mesure la Tunisie, entrent en conflit. L’objectif de notre politique est d’avoir des relations étroites et confiantes avec ces trois pays, d’où la pression migratoire est forte. La question des visas demeure d’ailleurs un dossier très sensible, comme l’ont montré les vives réactions à la décision française prise en septembre 2021 d’en réduire le nombre de 50 %.
La France a-t-elle encore une politique arabe ?
Dès la fin de la guerre d’Algérie, la France a systématiquement repris contact avec les pays arabes qui avaient rompu les relations diplomatiques au moment de la malheureuse expédition de Suez de 1956. Ainsi se sont renouées ou nouées des relations actives et souvent confiantes, y compris avec des pays où elle était absente, comme les émirats du Golfe. Le président Chirac a voulu formaliser et conforter cette orientation lorsque le 6 mars 1996, à l’université du Caire, il a évoqué la « politique arabe et méditerranéenne » de la France. Par-delà quelques principes communs, il s’agissait naturellement d’une politique à géométrie variable selon les pays, avec la volonté d’être présent dans cet ensemble de pays qui sont nos voisins proches, situés dans une zone stratégique et dont d’importantes communautés vivent en France. Très tôt attachée à contribuer à la paix entre Israël et les pays arabes, la France prône une politique équilibrée entre le maintien de la sécurité d’Israël et le soutien du processus de paix israélo-palestinien qui donnerait le droit à l’autodétermination des Palestiniens et à la création d’un État. À cet égard, l’année 2007 représente une rupture due à l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy qui sur ce plan, comme sur d’autres, a pris le contre-pied de son prédécesseur. Depuis lors, la politique de la France dans cette région n’a plus la même priorité, réagit plus qu’elle n’agit et semble flotter entre une volonté de maintenir ses liens avec les pays arabes et une certaine complaisance à l’égard d’Israël.
"Une capitale restera toujours une capitale" : l'essor de Konya sous l'AKP
Aux élections législative et présidentielle de mai 2023, le Parti de la Justice et du Développement (AKP) a enregistré l’un de ses meilleurs scores à Konya, confirmant le soutien de cette ville centre-anatolienne à l’islam politique turc. Longtemps marginalisée dans un espace provincial peu connecté aux centres de pouvoir, Konya est pourtant devenue avec l’AKP un « tigre anatolien ».
Israël-Palestine, trente ans après Oslo
Il y a trente ans : les accords d’Oslo. Comment expliquer l’impasse cruellement matérialisée par les événements ouverts le 7 octobre 2023 ?
Trente ans après les accords d’Oslo : une perspective israélienne
Les accords d'Oslo, signés en 1993, ont suscité de grands espoirs de paix au Proche-Orient.
Un regard palestinien sur les accords d'Oslo
L'accord d'Oslo de 1993 consistait en un énoncé des principes devant gouverner la mise en place d'une autonomie transitoire en Cisjordanie et à Gaza, et devait être suivi par des textes d'application.
L’Iran, grand gagnant de la politique chinoise au Moyen-Orient ?
Le 10 mars dernier, la révélation d’un accord entre l’Arabie saoudite et l’Iran obtenu via une médiation chinoise prend par surprise les observateurs et diplomates occidentaux. Sans précédent, l’intervention de Pékin dans le contentieux opposant Riyad et Téhéran confirme ses ambitions grandissantes à l’égard de la région.
Le conflit russo-ukrainien : une opportunité pour la Turquie
Face au conflit ukrainien, Ankara, qui avait auparavant développé avec chacun des belligérants une relation spéciale basée à la fois sur l'histoire et sur l'intérêt économique, adopte une stratégie de neutralité active, d'équilibre.
La Turquie en 100 questions - La puissance opportuniste
La Turquie est-elle une démocratie ? Pourquoi Sainte-Sophie est-elle un symbole important ? Qui est Kemal Kılıçdaroglu, le « Gandhi turc » ? Peut-on réconcilier Kurdes et Turcs ? Y a-t-il un avenir européen pour la Turquie ? Est-elle amie ou adversaire avec la Russie ?
L'équipe
Nos chercheurs : Programme Turquie/Moyen-Orient
Programmes de recherche liés à ce centre
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.