Les Nouveaux rois du pétrole
Les cours de l’or noir flirtent avec les 80 dollars… Il y a deux ans, le baril était tombé sous le seuil des 30 dollars ; une remontée massive donc, qui intervient alors que la planète atteint des records de production : 100 millions de barils par jour cet été, et cela en raison de l’explosion du pétrole de schiste américain. Jamais la consommation de brut n’a été aussi forte, et jamais les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat n’ont semblé aussi loin…
Prix bas du pétrole : l’« OPEP+ » dans la tourmente
Le 22 juin 2018, les Ministres du Pétrole des membres de « l’OPEP+ », l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole et ses nouveaux alliés de circonstance, parmi lesquels la Russie, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, se rassembleront à Vienne pour évoquer le statut et le devenir de leur accord de restriction de la production qui est en place depuis novembre 2016 et court jusqu’à fin décembre 2018. Cette étude analyse l’impact de la baisse des prix du pétrole sur dix des principaux producteurs qui se sont ainsi alliés pour limiter leur production, faire baisser les stocks et faire remonter les prix.
L’exploration et la production pétrolière en Afrique depuis 2014. Évolution des acteurs et de leurs stratégies
La baisse des cours du pétrole a considérablement influencé les stratégies des acteurs pétroliers en Afrique. Baisse des budgets d’exploration, disparition/rachat de sociétés, réorganisation des majors traditionnelles, création de nouvelles firmes, arrivées de majors étatiques : le continent n’a pas échappé à une modification en profondeur de son secteur pétrolier.

Total récolte et partage les fruits de ses efforts
La compagnie profite du renchérissement du pétrole. Si son bénéfice décolle, elle maintient sa discipline financière. Dans le sillage de ses rivales européennes Shell et BP, dont les bénéfices ont plus que double l'an dernier, Total a présente jeudi des résultats de très bonne facture pour 2017.
Pétrole : l'OPEP dans le piège de la concurrence américaine
La transition énergétique dans un scénario de prix des énergies fossiles durablement bas
Cet article explore les conséquences d'une baisse durable des prix des énergies fossiles sur les processus de transition vers des systèmes énergétiques sobres en carbone.

Pétrole : Moscou entrouve la porte à un gel de sa production
Le monde face au trop-plein de pétrole
Xerfi Canal TV a reçu Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Energie de l’Ifri, pour parler de l'abondance pétrolière et de ses conséquences sur l'économie mondiale.
Une interview menée par Thibault Lieurade.
La baisse des cours du brut au Gabon : miroir grossissant d'une crise structurelle de l'économie et de l'échec du politique
Le Gabon produit du pétrole depuis 1957, soit trois ans avant son indépendance. Il a depuis lors toujours compté parmi les États africains présentant le PIB par habitant le plus élevé, en raison de cette ressource et d’une population très limitée (500 000 habitants en 1960, moins de deux millions aujourd’hui). Ces deux éléments – production pétrolière significative et faible population – expliquent en partie la faible diversification de l'économie gabonaise et l’hypertrophie du secteur des hydrocarbures.

Une réunion de l'OPEP attendue sans surprise
Les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui se retrouvent ce jeudi 2 juin à Vienne pour leur réunion semestrielle ne devraient pas prendre de décision de nature à changer la situation actuelle, selon des spécialistes du marché pétrolier. L'offre de pétrole mondiale est actuellement excédentaire, ce qui...
Pour lire l'article dans son intégralité, consultez www.enerpresse.com (réservé aux abonnés d'Enerpresse).
La logique non économique de Vladimir Poutine
La crise économique russe ne découle pas des décisions occidentales suite au conflit russo-ukrainien. Cette crise était prévue et annoncée.
La fin des jours heureux pour l'Opep ?
L’histoire ne finit pas de se répéter : 1986, 1998, 2009 et 2014, des années qui ont vu plonger les cours du brut provoquant des crises économiques et sociales dans les pays producteurs de pétrole.
Quelle politique énergétique pour la Russie au Moyen-Orient ?
La relation avec le Moyen-Orient est un élément central de l’équation énergétique russe. Le poids déterminant de l’OPEP pour la fixation des prix du pétrole pousse Moscou à resserrer ses liens avec certains pays dominants du cartel – dont l’Arabie Saoudite. L’incertitude de la conjoncture régionale (développement des printemps arabes, crise syrienne, problème iranien, etc.) pourrait néanmoins venir perturber la stratégie, et plus généralement la position, de la Russie au Moyen-Orient.
Les problèmes politiques au Proche-Orient et le prix du baril de pétrole
Depuis l’intervention américaine en Irak, l’instabilité du système des prix de l'or noir ne cesse d’inquiéter. Le 11 juillet 2008, le prix du pétrole se situe près de 147,27 dollars le baril ($/b), soit cinq fois plus qu’en 2001. Après cette hausse historique, il connaît une chute vertigineuse de plus de 60 %, et descend à moins de 40 $ au début de l’année 2009, mais sa tendance actuelle est celle d’un rebond qui retrouve les niveaux de 2007, au-dessus de 70 $/b.

Pétrole : Moscou entrouve la porte à un gel de sa production
Le monde face au trop-plein de pétrole
Xerfi Canal TV a reçu Marie-Claire Aoun, directrice du Centre Energie de l’Ifri, pour parler de l'abondance pétrolière et de ses conséquences sur l'économie mondiale.
Une interview menée par Thibault Lieurade.

Une réunion de l'OPEP attendue sans surprise
Les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui se retrouvent ce jeudi 2 juin à Vienne pour leur réunion semestrielle ne devraient pas prendre de décision de nature à changer la situation actuelle, selon des spécialistes du marché pétrolier. L'offre de pétrole mondiale est actuellement excédentaire, ce qui...
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Le secteur pétrolier en Russie : une dégradation de la situation uniquement due à la baisse des cours du pétrole ?
Les cours mondiaux du pétrole, relativement stables depuis 2010, s'écroulèrent à compter de juin 2014. Le prix du Brent passa de 107,88 dollars par baril en mai 2014 à 48,42 dollars en janvier 2015, avant d'atteindre 33,2 dollars en février 2016. Cette situation est de fait négative pour la Fédération de Russie. toutefois, la baisse du prix du baril n'est pas l'unique raison des turpitudes économiques russes.

Aramco, pilier du virage économique du royaume wahhabite
Dans un contexte de prix du baril durablement bas, l'Arabie saoudite multiplie les mesures pour garder la tête hors de l'eau. Fortement dépendant de cette ressource puisée dans ses abondantes réserves, le plus gros exportateur de pétrole du monde doit faire face à un déficit budgétaire record, une redistribution des rapports de force dans le secteur pétrolier et amorcer sa transition énergétique. Renforcement dans le secteur du raffinage, positionnement sur le marché asiatique, projets de privatisation : l'adoption d'un nouveau cap stratégique pour le royaume passe donc nécessairement par sa compagnie pétrolière, la Saudi Aramco. Sans opérer de bouleversement, le pays glisse vers un nouveau modèle.

Les cours du pétrole vont-il s'effrondrer de nouveau ?
Les négociations de Doha sur les quotas pétroliers se sont soldées par un échec ce dimanche 17 avril. Les principaux producteurs de l'or noir n'ont pas réussi à s'entendre pour plafonner leur production.

L'Iran recommence à exporter son pétrole vers l'Europe
De Moscou à Riyad : face au contre-choc pétrolier
La semaine dernière après une courte période d’embellie, le prix du pétrole repassait sous la barre symbolique des 30 dollars… un tel niveau n'avait pas été atteint depuis 12 ans ! Stupeur et tremblements pour les pays producteurs du pétrole, ou encore pour les compagnies parapétrolières. D’où vient cette dégringolade ? Et pourquoi se poursuit-elle ? Qui sont les grands gagnants… et les grands perdants ? Cette ère nouvelle : celle de la surabondance pétrolière, est-elle partie pour durer ? Cap sur les grands bouleversements en cours sur la scène énergétique mondiale. Des affres de la transition « verte » aux défis nucléaire en passant, dès ce matin, par la baisse drastique du cours du pétrole et ses conséquences économiques, sociales & géopolitiques.

La Russie face à la chute des cours du pétrole
Le PIB de la Russie a baissé de 3,7% en 2015 sous l'effet de la chute des cours du pétrole et des sanctions économiques occidentales liées à la crise ukrainienne. « Le sujet de l'instabilité du marché pétrolier est vital pour l'économie russe », a confirmé cette semaine le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, réagissant à l’éventualité d’un dialogue entre la Russie et les pays membres de l’OPEP. Nous avons interrogé sur ce sujet Aurélie Bros, chercheur à l’Institut de l’énergie de la Higher School of Economics de Moscou et chercheur associé au centre Russie/NEI de l’IFRI.
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