Les problèmes politiques au Proche-Orient et le prix du baril de pétrole
Depuis l’intervention américaine en Irak, l’instabilité du système des prix de l'or noir ne cesse d’inquiéter. Le 11 juillet 2008, le prix du pétrole se situe près de 147,27 dollars le baril ($/b), soit cinq fois plus qu’en 2001. Après cette hausse historique, il connaît une chute vertigineuse de plus de 60 %, et descend à moins de 40 $ au début de l’année 2009, mais sa tendance actuelle est celle d’un rebond qui retrouve les niveaux de 2007, au-dessus de 70 $/b.
Plusieurs facteurs se conjuguent pour expliquer l’inquiétude du marché pétrolier. La production mondiale de pétrole stagne, la consommation augmente, et les tensions politiques perdurent au Proche-Orient, une région qui constitue le véritable « cœur pétrolier » du globe. Le prix du pétrole bascule en effet entre deux logiques, tantôt concurrentielles, tantôt complémentaires : la logique du marché et la logique des tensions géopolitiques. Si la logique du marché est déterminante pour la formation des prix, l’impact capital des conflits du Proche-Orient sur les marchés pétroliers incite à adopter une « approche géopolitique » pour appréhender les problèmes de sécurité énergétique.
Contenu aussi disponible en :
Régions et thématiques
Utilisation
Comment citer cette étudePartager
Téléchargez l'analyse complète
Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF.
Les problèmes politiques au Proche-Orient et le prix du baril de pétrole
Centres et programmes liés
Découvrez nos autres centres et programmes de rechercheEn savoir plus
Découvrir toutes nos analysesLa difficile réorganisation des chaînes de valeur des matières premières critiques – regards sur les politiques européennes de réduction des risques
La demande de matières premières critiques devant, au minimum, doubler d’ici 2030 dans le contexte des politiques actuelles de transition énergétique, la concentration des approvisionnements en matières premières critiques (MPC) – et plus encore, des capacités de raffinage – dans une poignée de pays est devenue l’une des questions fondamentales au sein des discussions internationales, bilatérales et nationales. La position dominante de la Chine et les contrôles successifs des exportations de MPC (récemment le germanium, le gallium, les technologies de traitement des terres rares, l’antimoine) indiquent une tendance à l’instrumentalisation des dépendances critiques.
Pourquoi la voiture électrique est bonne pour le climat
Dans cet ouvrage publié en partenariat avec l'Institut Veblen pour les réformes économiques, Cédric Philibert examine et bat en brèche les nombreuses critiques adressées aux véhicules électriques.
La chaîne de valeur de l'aluminium : un élément clé de l'autonomie stratégique et de la neutralité carbone de l'Europe
Les États-Unis, le Canada et l’Union européenne (UE) considèrent désormais tous l’aluminium comme un élément stratégique. Ce métal est en effet de plus en plus utilisé, en particulier dans le cadre de la transition énergétique, pour les véhicules électriques, les réseaux, les éoliennes ou les panneaux solaires.
DOSSIER RAMSES 2025 – Le monde en questions
Un tour de la planète des crises : acteurs, stratégies, moyens, perspectives...