
"Daech nie sciemment les lois de la guerre"
Comment la France, et ses armées, peut-elle riposter à un adversaire qui ne respecte aucune des lois de la guerre ? C'est toute la question…

Justice pénale internationale : un bilan
Née des deux conflits mondiaux, l’idée de justice pénale internationale a mis un demi-siècle à se concrétiser dans des institutions pérennes, et des concepts juridiques indépendants des conjonctures de crises. Le tribunal pour l’ex-Yougoslavie, le tribunal d’Arusha, la création de la Cour pénale internationale témoignent, entre autres, des réelles avancées des années 1990. Le dossier que présente Politique étrangère éclaire ces avancées et leurs limites.
La surprise stratégique
Pour plus d'informations concernant l'ouvrage complet, veuillez cliquer sur ce lien.
Les territoires kurdes d’Irak à l’heure du Daesh : nouvel enjeu frontalier
L’offensive-éclair du groupe terroriste Etat islamique/Daesh, dans la plupart des territoires arabes sunnites d’Irak, semble modifier les rapports de force entre le gouvernement central irakien de Baghdad et le Gouvernement régional du Kurdistan (GRK). Faisant dorénavant face à un ennemi commun, les Kurdes d’Irak, mais plus généralement les Kurdes de la région, rassemblent leurs efforts dans cette lutte contre Daesh.
La stratégie en théories
Le terme « stratégie » remonte à l’Antiquité grecque et sa signification a évolué avec le temps. S’il est aujourd’hui galvaudé et utilisé dans tous les domaines, il a précédemment fait l’objet d’essais de définition par les plus grands penseurs de la guerre.

Ukraine : premières leçons / Kurdistan(s)
Avec son numéro 2/2014, Politique étrangère inaugure sa nouvelle rubrique Contrechamps, qui entend confronter les visions divergentes d’enjeux très présents. Ici la crise ukrainienne.
Ukraine-Russie : Vers une vraie guerre ?
1989 : le mur de Berlin s'effondre. 1991 : le bloc soviétique se désagrège. L'Occident sourit devant le spectacle d'un tel triomphe : l'URSS a perdu la bataille ; sa force militaire, son économie, ses valeurs sont réduites à néant. En face, l'Amérique jubile et consolide son rôle de superpuissance. Un nouvel ordre mondial se dessine dans les esprits : on ne pense plus en mode bipolaire mais multipolaire ; on sonne l'heure de la mondialisation heureuse ; une ère démocratique s'ouvre. Fort de ces belles perspectives, la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) signe la charte de Paris le 21 novembre 1990. De quoi s'agit-il ? D'améliorer les liens Est-Ouest en attirant les ex-pays communistes. Les accords d'Helsinki (1975) avaient déjà amorcé un dialogue multilatéral ; la charte veut le renforcer en déployant des coopérations économique, militaire et humaine. La CSCE devient alors l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 5 décembre 1994, les États-Unis, la Russie, l'Ukraine et le Royaume-Uni paraphent le mémorandum de Budapest : dans le cadre du traité sur la nonprolifération des armes nucléaires, l'Ukraine accepte de confier son arsenal à la Russie, qui le démantèlera ; en échange, Bill Clinton, Boris Eltsine et John Major s'engagent, devant le président ukrainien Leonid Koutchma, à respecter l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine (article 1).
Le commerce international est-il un facteur de paix ?
La théorie du « doux commerce » de Montesquieu n’a cessé d’être débattue.
Europe : d’une démilitarisation l’autre
Amorcée dès les années 1970, confirmée dans les années 1990 avec les « dividendes de la paix », accélérée par la crise de 2008, la démilitarisation de l’Europe est incontestable.

Les guerres de demain. Stratégie, technologie, éthique
Oubliée, omniprésente : la guerre. Oubliée, ou presque, chez nous. Au nom d’une période de paix inédite dans l’histoire des hommes, depuis le second conflit mondial. Du fait d’un déséquilibre des forces, et d’une supériorité industrielle et technique qui semblent renvoyer nos adversaires potentiels à leur impuissance.
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