« La guerre de vingt ans », de Marc Hecker et Élie Tenenbaum
Marc Hecker et Élie Tenenbaum, deux chercheurs à l'Institut français des relations internationales signent La guerre de vingt ans aux éditions Robert Laffont. Ces spécialistes des questions de défense et de terrorisme font la rétrospective de deux décennies de lutte contre le terrorisme.
De l’Afghanistan à l’Irak, les renoncements américains
Le 11 septembre 2021, le retrait des troupes américaines sera achevé en Afghanistan. Un soulagement pour l'opinion publique, mais leur départ risque de créer un vide favorable aux réseaux terroristes. Quel bilan pour ces guerres contre le terrorisme lancées suite aux attaques du World Trade Center ?
20 ans de guerre globale contre le terrorisme. Grand angle
2021 marque les 20 ans de l'attentat du World Trade Center. Autant d'années de lutte contre le terrorisme islamiste, décryptées dans un livre qui vient de paraître : "La Guerre de 20 ans".

La guerre contre le terrorisme islamiste
Dix après la mort de Ben Laden, vingt après les attentats de New York, on commence à faire le bilan de la guerre contre le terrorisme islamiste. Et il apparaît contrasté.
Afghanistan : 20 ans de guerre pour rien ?
Les États-Unis ont entamé le retrait de leurs derniers soldats d’Afghanistan, sonnant ainsi la fin d’une longue guerre pour Washington. Qui a gagné cette guerre ? Est-elle réellement terminée ? Que reste-t-il d’al-Qaïda ?
Dix ans après la mort de Ben Laden, « le djihadisme international a beaucoup évolué »
Le 2 mai 2011, le leader d'al-Qaïda était tué par l'armée américaine, laissant espérer un affaiblissement du terrorisme islamiste. Mais une décennie plus tard, la menace n'a pas disparu et la lutte contre le djihadisme a pris d'autres formes, explique le chercheur Marc Hecker.
Thomas Gomart : " Le terrorisme doit se voir sur un plan global, même si on le ressent sur le plan national "
L'historien des relations internationales et directeur de l'institut français des relations internationales est l'invité de Patricia Martin pour son dernier ouvrage, "Guerres invisibles", paru aux éditions Tallandier.
Thomas Gomart : "Les militaires n'ont plus le monopole de la guerre"
Environnement, intelligence artificielle, influence : le directeur de l'institut français des relations internationales (IFRI) revient sur les nouveaux enjeux géopolitiques dans le monde.
Deux titans sur le ring
La rivalité qui oppose les Etats-Unis et la Chine sera l'élément central de ce XXI e siècle. Thomas Gomart, directeur de l'Ifri, décompose les « guerres invisibles » où s'affrontent les deux superpuissances.
Réparer 2020 ou préparer 2030 ? L’entraînement des forces françaises à l’ère du combat multi-domaine
De la formation initiale à la conduite d’exercices interalliés, la préparation opérationnelle vise à mettre en cohérence les capacités militaires (équipements, doctrines, savoir-faire) avec les contrats opérationnels décidés au niveau stratégique.

Vers la paix en Afghanistan ?
L’Afghanistan est sorti des radars de l’actualité alors que ce pays souffre depuis 40 ans d’une guerre sans fin.
La guerre est devenue irrégulière et va le rester
Chercheur à l’FRI, l’historien a publié récemment « Partisans et Centurions : une histoire de la guerre irrégulière au XXe siècle ». Pour vaincre, explique-t-il, il est nécessaire de maîtriser les codes des conflits non-conventionnels qui se sont imposés depuis la Seconde guerre mondiale.
Les défis militaires de l’intelligence artificielle
Pour les armées modernes, « l’intelligence artificielle (IA) se présente comme la voie principale de la supériorité tactique » et elle est devenue « un enjeu de défense prioritaire pour les puissances militaires du XXIe siècle ». Dans une étude que publie l’Institut français des relations internationales (IFRI) sur cette nouvelle révolution, un ancien pilote de l’armée de l’air, Jean-Christophe Noël, évoque un « humanisme militaire » menacé. Il n’est pas certain, selon lui, que les robots pourront toujours, en accord avec le « modèle de l’équipier fidèle », rester « étroitement associé(s) à un homme en charge d’un système d’armes comme un avion de chasse, un blindé ou un navire ».

Est-ce que les Etats-Unis larguent 120 bombes par jour en moyenne depuis que Trump est au pouvoir ?
Ce chiffre, fourni par les militaires, mélange l'ensemble des «armes utilisées», quel qu'en soit le type, en 2017, par l'ensemble des aviations des coalitions qui bombardent l'Afghanistan, l'Irak et la Syrie.
Offensive turque à Afrine : « Erdogan a besoin de cette guerre pour sa politique intérieure »
L’offensive turque à Afrine (Syrie) pourrait embraser une zone où se mêlent les intérêts de plusieurs pays. Dorothée Schmid, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l’Institut français des relations Internationales (IFRI), analyse pour Le Parisien les enjeux de cette offensive qui inquiète la communauté internationale.

Guerres et lutte contre le terrorisme: le bilan d'Obama
Alors que son second mandat s’achève, et 15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, regard sur la situation en Irak et en Syrie, alors que les menaces sur le sol américain sont une réalité de plus en plus prégnante.

Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Intervention turque en Syrie : "Erdogan s'est rendu compte qu'il fallait combattre Daech "
Invité sur Europe 1, Dominique Moïsi, conseiller spécial à l'Ifri analyse les motifs de l'intervention au sol turque en Syrie lancée mercredi.

"Daech nie sciemment les lois de la guerre"
Comment la France, et ses armées, peut-elle riposter à un adversaire qui ne respecte aucune des lois de la guerre ? C'est toute la question…
Ukraine-Russie : Vers une vraie guerre ?
1989 : le mur de Berlin s'effondre. 1991 : le bloc soviétique se désagrège. L'Occident sourit devant le spectacle d'un tel triomphe : l'URSS a perdu la bataille ; sa force militaire, son économie, ses valeurs sont réduites à néant. En face, l'Amérique jubile et consolide son rôle de superpuissance. Un nouvel ordre mondial se dessine dans les esprits : on ne pense plus en mode bipolaire mais multipolaire ; on sonne l'heure de la mondialisation heureuse ; une ère démocratique s'ouvre. Fort de ces belles perspectives, la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) signe la charte de Paris le 21 novembre 1990. De quoi s'agit-il ? D'améliorer les liens Est-Ouest en attirant les ex-pays communistes. Les accords d'Helsinki (1975) avaient déjà amorcé un dialogue multilatéral ; la charte veut le renforcer en déployant des coopérations économique, militaire et humaine. La CSCE devient alors l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 5 décembre 1994, les États-Unis, la Russie, l'Ukraine et le Royaume-Uni paraphent le mémorandum de Budapest : dans le cadre du traité sur la nonprolifération des armes nucléaires, l'Ukraine accepte de confier son arsenal à la Russie, qui le démantèlera ; en échange, Bill Clinton, Boris Eltsine et John Major s'engagent, devant le président ukrainien Leonid Koutchma, à respecter l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine (article 1).
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