Pétrole, électricité : les prix chutent, la crise énergétique est-elle finie ?
Deux ans et demi après le début de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique qui a suivi le conflit, les prix de l'énergie ont fortement baissé.
L’Ukraine ferme les robinets du pétrole et du gaz russes, provoquant la colère de la Hongrie et de la Slovaquie
Le pétrole du géant russe Lukoil ne transite plus par le territoire ukrainien, en application de sanctions prises par Kiev. La Hongrie et la Slovaquie, les deux principaux destinataires, demandent à l’UE d’intervenir.
La "guerre du carburant", nouvelle stratégie de l’Ukraine face à la Russie
Les forces de Kiev ont multiplié les frappes contre les installations pétrolières russes ces dernières semaines. L’objectif : accroître le coût de la guerre pour Moscou.
Aux États-Unis, les projets de terminaux de GNL foisonnent
En 2024, les capacités d’export de gaz naturel liquéfié (GNL) des États-Unis vont de nouveau augmenter. Une vague de projets d’infrastructures devrait commencer à se concrétiser en fin d’année.
Climat : la COP28 conforte la stratégie des groupes pétrogaziers
L’accord de la COP28, qui appelle à une suppression progressive des énergies fossiles à l’issue d’épineuses négociations, a largement été salué par la communauté internationale. Mais c’est aussi un texte de compromis qui reconnaît le rôle du gaz comme une énergie de transition… Or, il s’agit là d’un élément de langage classique des entreprises pétrogazières pour justifier leurs nouveaux investissements dans ce combustible fossile. De fait, si le gaz apparaît indispensable pour le développement de l’Afrique notamment, cette formulation dans un texte international risque d’ouvrir la porte à certains abus.
COP28 : « L’accord constitue un signal très fort, d’autant plus lorsque l’on sait d’où il vient »
Pour le spécialiste de l’énergie Thibaud Voïta, le compromis adopté à Dubaï sur le fait de s’éloigner des énergies fossiles était « assez inespéré ». Thibaud Voïta, consultant et chercheur associé au Centre énergie & climat de l’Institut français des relations internationales, analyse l'accord qui a été conclu mercredi 13 décembre à Dubaï, à l’issue de la 28e conférence mondiale sur le climat (COP28).
Vladimir Poutine brave les Occidentaux en se rendant dans le Golfe Persique
Le président russe a effectué une visite en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis pour démontrer qu'il était beaucoup moins isolé que le prétend l'Occident. Parmi les sujets évoqués : le pétrole, le nucléaire et le conflit entre Israël et le Hamas.
La COP 28 à Dubaï - Le monde de Poincaré
Ce lundi 4 décembre, Marc Lomazzi, journaliste, Sébastien Julian, rédacteur en chef adjoint climat et transitions de L'Express, Thibaud Voïta, chercheur associé au Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Michel Frédeau, directeur associé senior au BCG, Benaouda Abdeddaïm, éditorialiste BFM Business, et Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia, étaient les invités dans l'émission Le monde de Poincaré présentée par Nicolas Poincaré. Le monde de Poincaré est à voir ou écouter le lundi sur BFM Business.
Les Émirats, des rois du pétrole qui misent aussi sur le renouvelable
Les Émirats arabes unis ont l’une des empreintes carbone les plus élevées au monde. Ils refusent de renoncer aux énergies fossiles, mais visent la neutralité climatique en 2050 en investissant dans les énergies propres.
Pétrole : l’OPEP et ses alliés veulent maintenir la pression sur les prix et ouvrent leurs portes au Brésil
Le cartel n’est pas parvenu à prendre une décision commune, mais plusieurs pays, en particulier l’Arabie saoudite et la Russie, ont maintenu ou accentué leurs restrictions de production jusqu’en mars 2024, afin de faire remonter le cours du baril. Sans effet pour l’instant.
Nouvelles géopolitiques de l'énergie - Politique étrangère, vol. 89, n° 4, hiver 2024
Après le drame de Valence et alors que se termine la COP29, le dérèglement climatique oblige à examiner de très près le rythme et les impasses de la transition énergétique. Les États pétroliers du Golfe ont-ils à la fois la volonté et les moyens de transformer leurs économies gazière et pétrolière ? Les États membres de l’Union européenne ont-ils progressé depuis leur réponse en ordre dispersé aux diktats gaziers de Moscou ? Les stratégies européenne et américaine pourront-elles, un jour, converger ? Quelle place, demain et à plus long terme, pour le nucléaire et les énergies renouvelables ?
COP28 : des enjeux cruciaux sur la table
Dans un monde marqué par une fragmentation géopolitique croissante, par des guerres, des difficultés économiques et une concurrence industrielle et technologique, se concentrer sur le changement climatique et la transition énergétique s'avère être une entreprise complexe pour la communauté internationale.
COP28 : quand finance, énergies fossiles et divisions redessinent l'avenir
« L'humanité a ouvert les portes de l'enfer », déclarait Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, lors du Sommet sur l'ambition climatique à New York en septembre 2023, trois mois avant la COP28. Le sentiment d'urgence semble partagé au sein de la communauté internationale. L'année suivant la COP27 a été marquée par une intensification des actions multilatérales et des événements axés sur la résolution des problématiques climatiques et environnementales plus larges.
L’impératif de sécurité économique requiert mobilisation et planification
Ursula von der Leyen appelait de ses vœux en 2019 l’avènement d’une Commission européenne géopolitique. C’était indispensable alors que l’Union européenne (UE) était en voie de périphérisation dans un monde dont l’épicentre a basculé en Asie et structuré par la rivalité sino-américaine. Encore fallait-il que les États membres soutiennent cette transformation, et que la Commission en ait les moyens politiques, institutionnels, juridiques.
L'européanisation de la transition énergétique dans les pays d'Europe centrale et orientale : un combat à gagner
La guerre de la Russie en Ukraine et le découplage brutal avec les combustibles fossiles russes ont bouleversé la région de l'Europe centrale et orientale, qui dépendait largement de la Russie pour son approvisionnement en énergie.
Géopolitique des hydrocarbures : gagnants et perdants de l’instabilité
Après quelques années de relative sérénité des marchés, une conjonction de crises et de tensions internationales est venue compliquer l’approvisionnement en hydrocarbures des pays occidentaux. Le rapprochement entre l’Arabie saoudite et la Russie a entrainé l’émergence de l’OPEP+ en 2016, alliance élargie inédite qui se poursuit à l’heure de la guerre contre l’Ukraine et alors que l’Iran reste l’objet de sanctions internationales. Tandis que les États-Unis se sont hissés en tête de la production mondiale d’hydrocarbures, l’Union européenne fait pour l’heure les frais de cette recomposition.
Le Green Deal européen trois ans après : accélération, érosion, fragmentation
Conséquences économiques et politiques de la chute de la production pétrolière en Afrique subsaharienne à l’horizon 2030
Le vif rebond des prix du pétrole depuis le deuxième semestre 2020, tutoyant en mai 2021 les 70 dollars par baril, ne représente qu’un répit ponctuel pour les économies africaines ultra-dépendantes aux ressources pétrolières qui doivent très vite faire évoluer leur modèle.
La transition énergétique dans un scénario de prix des énergies fossiles durablement bas
Cet article explore les conséquences d'une baisse durable des prix des énergies fossiles sur les processus de transition vers des systèmes énergétiques sobres en carbone.
Le développement du secteur gazier en Tanzanie et au Mozambique. Les prémices de deux expériences dissymétriques
Depuis 2010, d'immenses gisements gaziers ont été découverts au Mozambique et en Tanzanie, dans un contexte de pleine effervescence de l’industrie pétrolière entre 2003 et 2014, grâce aux prix relativement élevés du cours du brut. Cependant, on constate que depuis la mi-2014, le cours du baril a lourdement chuté, oscillant désormais entre 30 et 50 dollars. La raison principale de cette brutale et durable baisse des prix est la trop grande abondance de pétrole et de gaz disponible.
Pétrole, électricité : les prix chutent, la crise énergétique est-elle finie ?
Deux ans et demi après le début de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique qui a suivi le conflit, les prix de l'énergie ont fortement baissé.
L’Ukraine ferme les robinets du pétrole et du gaz russes, provoquant la colère de la Hongrie et de la Slovaquie
Le pétrole du géant russe Lukoil ne transite plus par le territoire ukrainien, en application de sanctions prises par Kiev. La Hongrie et la Slovaquie, les deux principaux destinataires, demandent à l’UE d’intervenir.
La "guerre du carburant", nouvelle stratégie de l’Ukraine face à la Russie
Les forces de Kiev ont multiplié les frappes contre les installations pétrolières russes ces dernières semaines. L’objectif : accroître le coût de la guerre pour Moscou.
Aux États-Unis, les projets de terminaux de GNL foisonnent
En 2024, les capacités d’export de gaz naturel liquéfié (GNL) des États-Unis vont de nouveau augmenter. Une vague de projets d’infrastructures devrait commencer à se concrétiser en fin d’année.
Climat : la COP28 conforte la stratégie des groupes pétrogaziers
L’accord de la COP28, qui appelle à une suppression progressive des énergies fossiles à l’issue d’épineuses négociations, a largement été salué par la communauté internationale. Mais c’est aussi un texte de compromis qui reconnaît le rôle du gaz comme une énergie de transition… Or, il s’agit là d’un élément de langage classique des entreprises pétrogazières pour justifier leurs nouveaux investissements dans ce combustible fossile. De fait, si le gaz apparaît indispensable pour le développement de l’Afrique notamment, cette formulation dans un texte international risque d’ouvrir la porte à certains abus.
COP28 : « L’accord constitue un signal très fort, d’autant plus lorsque l’on sait d’où il vient »
Pour le spécialiste de l’énergie Thibaud Voïta, le compromis adopté à Dubaï sur le fait de s’éloigner des énergies fossiles était « assez inespéré ». Thibaud Voïta, consultant et chercheur associé au Centre énergie & climat de l’Institut français des relations internationales, analyse l'accord qui a été conclu mercredi 13 décembre à Dubaï, à l’issue de la 28e conférence mondiale sur le climat (COP28).
Vladimir Poutine brave les Occidentaux en se rendant dans le Golfe Persique
Le président russe a effectué une visite en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis pour démontrer qu'il était beaucoup moins isolé que le prétend l'Occident. Parmi les sujets évoqués : le pétrole, le nucléaire et le conflit entre Israël et le Hamas.
Les Émirats, des rois du pétrole qui misent aussi sur le renouvelable
Les Émirats arabes unis ont l’une des empreintes carbone les plus élevées au monde. Ils refusent de renoncer aux énergies fossiles, mais visent la neutralité climatique en 2050 en investissant dans les énergies propres.
La COP 28 à Dubaï - Le monde de Poincaré
Ce lundi 4 décembre, Marc Lomazzi, journaliste, Sébastien Julian, rédacteur en chef adjoint climat et transitions de L'Express, Thibaud Voïta, chercheur associé au Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Michel Frédeau, directeur associé senior au BCG, Benaouda Abdeddaïm, éditorialiste BFM Business, et Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia, étaient les invités dans l'émission Le monde de Poincaré présentée par Nicolas Poincaré. Le monde de Poincaré est à voir ou écouter le lundi sur BFM Business.
Pétrole : l’OPEP et ses alliés veulent maintenir la pression sur les prix et ouvrent leurs portes au Brésil
Le cartel n’est pas parvenu à prendre une décision commune, mais plusieurs pays, en particulier l’Arabie saoudite et la Russie, ont maintenu ou accentué leurs restrictions de production jusqu’en mars 2024, afin de faire remonter le cours du baril. Sans effet pour l’instant.
Pétrole, électricité : les prix chutent, la crise énergétique est-elle finie ?
Deux ans et demi après le début de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique qui a suivi le conflit, les prix de l'énergie ont fortement baissé.
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.