
Difficile tournée diplomatique chinoise en Europe
Lors d’une conférence-débat à Paris, le ministre des affaires étrangères, Wang Yi, a été interrogé sur Hongkong et les Ouïgours.
[Vidéo] Conférence avec Wang Yi, Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine
Une conférence-débat autour de Wang Yi, Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine s'est déroulée le 30 août à l'Ifri. Le débat a été présidé par Thierry de Montbrial, président de l'Ifri, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques.
Huawei, les frégates, les espions... Tensions et dossiers chauds entre Paris et Pékin
Tensions en mer de Chine, Huawei, coronavirus... La Chine et la France entretiennent une relation tumultueuse, au sein de laquelle Paris peine à faire entendre sa voix.
La stratégie économico-sécuritaire russe au Mozambique
Depuis le retour de Moscou sur le continent africain - timidement entamé au début des années 2000 et s’accélérant depuis 2014 -, la stratégie russe cible principalement les pays riches en minéraux en utilisant la stratégie suivante pour séduire les régimes africains : fournir des services de sécurité et de communication en échange de ressources naturelles et/ou d’un soutien lors des votes au Conseil de sécurité des Nations unies.

Pékin mise sur une diplomatie agressive, et après ?
Le regain d’agressivité de la Chine sur la scène internationale depuis la crise de la Covid-19 s’inscrit dans la lignée d’une politique étrangère en place depuis plusieurs années. À terme, cette stratégie pourrait pourtant se montrer contre-productive.
L'économie et la diplomatie : les deux défis de la Chine dans le monde post-COVID-19
Pour tenter d'envisager quelle sera la place de la Chine dans "le monde d'après", deux domaines essentiels - fortement touchés par le COVID-19 - sont à suivre de près dans les mois à venir : l'économie nationale et la diplomatie chinoises. Les conséquences qui se profilent dans ces deux domaines apparaissent durables et pourraient affaiblir la capacité de la Chine à sortir renforcée de la crise, comme on peut le lire ici et là.

COVID-19 : quatre pistes pour comprendre le jeu de la Chine
Des questions ont surgi au cours des dernières semaines sur la gestion des dirigeants chinois au début de la pandémie de COVID-19, ainsi que sur la fiabilité de leurs données concernant les taux de mortalité et les niveaux de contagion.
M.Julienne (Ifri) : "En Chine, le contrôle de l'information passe par le contrôle de la vérité"
Alors que l’effet de sidération suscité par la violence de la crise s’estompe, les questions un temps mises de côté affluent quant à la responsabilité de Pékin dans la progression de la pandémie. Un peu partout, des voix s’élèvent pour demander des comptes à la Chine qui réfute tout manquement et rejette sur l’Europe la responsabilité du désastre. Spécialiste de la Chine au centre Asie de l’Ifri, Marc Julienne revient sur les raisons de ce bras de fer et sur le contexte qui l’a vu naître.

Coronavirus: l’épidémie, nouvelle arme de la diplomatie chinoise
La politique de l’Arabie Saoudite en Afrique : vecteurs et objectifs
Parmi les pays du Golfe, l’Arabie Saoudite était jusqu’à peu le pays qui avait le plus grand nombre de représentations diplomatiques en Afrique (27[1]).
L'Union, ou les institutions de la diplomatie sans la diplomatie ?
L'optimisme généré par la ratification finale du traité de Lisbonne ne pouvait être que modéré, fugace... Certes le traité garantit que l'Union continuera à fonctionner tout en poursuivant l'élargissement vers les Balkans. Mais a minima : nul ne pense que le dispositif de Lisbonne puisse redonner à l'UE le souffle qui lui fait défaut. Pour son fonctionnement interne, et pour son poids extérieur.

Comment la Russie tente de faire du Moyen-Orient sa chasse gardée
Pas de “concessions aux terroristes”. Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a donné le ton face à son homologue turc, mardi 20 décembre. Les deux hommes se sont rencontrés au lendemain de l'assassinat de l'ambassadeur russe en Turquie. Après avoir tiré plusieurs coups de feu sur le diplomate lors d'un discours et devant les caméras toujours en marche, le terroriste a affirmé avoir agi pour venger les bombardements russes sur Alep.
Pour le moment, cet assassinat n'a été revendiqué par aucune organisation jihadiste. Mais en permettant à Bachar Al-Assad de reprendre la ville syrienne, Moscou est devenu une cible de choix pour les groupes terroristes implantées parmi les rebelles. Malgré ces menaces et la pression diplomatique de la France et des Etats-Unis, le Kremlin ne faiblit pas. Bien au contraire : la Russie est plus que jamais un acteur de premier plan dans la région. Franceinfo explique comment Moscou tente de damer le pion aux puissances occidentales au Moyen-Orient.
En se présentant comme le seul rempart contre le terrorisme
Cet assassinat risque-t-il de compromettre le réchauffement des relations entre la Russie et la Turquie ? Les chefs d'États des deux pays ont assuré du contraire. Pour Vladimir Poutine, cet acte terroriste est "une provocation destinée à perturber la normalisation des relations russo-turques et le processus de paix en Syrie." De son côté, Recep Tayyip Erdogan a assuré que la coopération des deux puissances "ne sera pas entravée par cette attaque".
Mevlüt Mert Altintas, le policier turc qui a tiré sur le diplomate russe, a affirmé avoir voulu se venger de Moscou pour son implication en Syrie. Mais son acte pourrait avoir l'effet contraire. Le discours du Kremlin - comme celui de Bachar Al-Assad - consiste à présenter la Russie comme le dernier rempart contre les groupes terroristes à l'œuvre en Syrie et en Irak. Et le fait que la diplomatie russe ait été directement visée par cette attaque pourrait appuyer cet argumentaire.
Plusieurs think tanks occidentaux, comme l'Institute for the study of war ont montré que les frappes russes en Syrie visent principalement la rébellion et non les positions de l'Etat islamique.

La France devait-elle recevoir Poutine comme si de rien n'était?
François Hollande a hésité avant de trancher. "Je me pose encore la question" de savoir s'il faut recevoir M. Poutine. "Est-ce que c'est utile?", s'interrogeait le président français lundi soir, sur la chaîne de télévision TMC.
Le patron du Kremlin devait en effet inaugurer, le 19 octobre, dans le cadre d'un visite privée, un "centre spirituel et culturel orthodoxe russe" abritant une église, une école et les services culturels de l'ambassade, ainsi qu'une exposition organisée par la Fondation Vuitton sur la collection du mécène russe Sergueï Chtouchkine.
Le report de cette visite résulte du télescopage de deux agendas incompatibles. "D'un côté, explique Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du Centre Russie à l'IFRI. La construction, décidée en 2007, dans un contexte complètement différent, d'une cathédrale orthodoxe à Paris qui devait être un couronnement du soft power [diplomatie d'influence, ndlr] russe, du rayonnement du 'monde russe' au-delà des frontières. De l'autre, la crise diplomatique actuelle marquée par un pic du hard power russe, avec les bombardements d'Alep."

Les ambitions de Vladimir Poutine (et son influence) vont bien au-delà de la Syrie
Finalement, il ne viendra pas. Alors que François Hollande déclarait il y a quelques jours se "poser la question" de recevoir Vladimir Poutine mercredi prochain, en raison des "crimes de guerre" commis par le régime de Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe, l'homme fort du Kremlin a mis fin au suspense.
Ce mardi 11 octobre, Vladimir Poutine a décidé d'annuler sa visite du 19 octobre, programmée de longue date dans le cadre de l'inauguration à Paris du "Centre spirituel et culturel orthodoxe russe". L'Elysée lui avait proposé une "réunion de travail" sur la Syrie avec François Hollande, qui devait lui dire des "vérités", mais sans l'accompagner à cette inauguration.
Un désaccord qui illustre le dialogue de sourds actuel entre la Russie et la France, et plus largement avec les Occidentaux, trois jours après que Moscou a opposé son veto à une résolution française sur un cessez-le-feu à Alep au Conseil de sécurité de l'Onu. Et confirme que même isolé, Vladimir Poutine donne toujours le tempo.

"La Françafrique est "derrière nous", dit Ayrault sur le Gabon"
La France est partenaire des pays africains mais n'a pas vocation à s'intégrer dans leurs affaires internes, à déclaré vendredi Jean-Marc Ayrault sur fond de crise électorale au Gabon, ancien pilier de la "Françafrique".

La politique étrangère de Shinzo Abe: une rupture dans l'histoire du Japon d'après guerre ?
Souhaitant « tourner la page de l'après-guerre », le Premier ministre Shinzo Abe a fait rapidement évoluer la politique ètrangère et de défense du Japon ces trois dernières années, si bien que certains observateurs considèrent cette période comme marquant une rupture dans l'histoire diplomatique du Japon contemporain.
Syrie : « Moscou veut conjuguer démonstration de puissance et réalisme diplomatique »
Directeur de l'Ifri, Thomas Gomart a assisté au récent discours de Vladimir Poutine devant le club Valdaï. Il décrypte la politique du Kremlin, en particulier sur le dossier syrien.
Investissements, diplomatie, politique : "la Chine pourrait-elle se transformer par l'Afrique?"
La Chine, l'Afrique, comment ça change ? En une douzaine d'années, le commerce sino-africain a été multiplié par 20 ! Il représentait un volume de 10 milliards de dollars en 2000. Il passait à 200 milliards en 2013. Et le volume attendu pour 2015 serait de 385 milliards. L'Afrique, continent de secours pour une Chine qui stabilise sa croissance y a vu d'abord une réserve énergétique précieuse. Les rapports sont entrés depuis quelques temps dans l'âge de la durabilité mais des pays africains se sont "rebiffés", ont repris des contrats et des violences ont été commises contre des ressortissants chinois. La Chine a réagit et s'est engagée au respect des législations locales notamment en droit du travail et de l'environnement. Est-ce que cela signifierait qu'elle pourrait elle même changer, alors même qu'elle est engagée dans un mouvement de réformes comme elle n'en avait pas connu depuis 20 ans ?
La Chine pourrait-elle se transformer par l'Afrique ?
Nigeria: selon Benjamin Augé, «Buhari a relancé l’espoir de la diplomatie américaine»
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, achève une visite de quelques jours aux Etats-Unis, signe de rapprochement entre les deux pays, qui sont préoccupés par les nombreuses attaques du groupe Etat islamique en Afrique de l'Ouest (Boko Haram) au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger.
Benjamin Augé, chercheur associé à l'Ifri, revient sur les conditions d'une relation apaisée entre les deux pays. Il répond aux questions de Bineta Diagne.
Женева: компроміс заради перепочинку для України
За результатами майже восьми годинної дискусії у Женеві міністри закордонних справ України, Росії, США і ЄС дійшли згоди щодо першочергових кроків з деескалації ситуації в східних регіонах України для зміцнення безпеки всіх громадян.
Les Carnets, porte ouverte sur la diplomatie numérique française
Lancés mi-février, les « Carnets diplomatiques » sont une porte ouverte sur le plus ancien des ministères français. Objectif de ce blog : démystifier l'austère figure du diplomate, mais surtout combler le retard de la France sur le terrain de la diplomatie numérique.
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