« Le terrorisme djihadiste n’est pas une menace existentielle mais une nuisance durable »
Une stratégie d’endiguement s’est substituée à celle de l’éradication lancée après les attentats du 11 septembre 2001, analysent les deux chercheurs, Marc Hecker et Elie Tenenbaum, qui dressent le bilan de vingt ans de lutte contre le terrorisme djihadiste, menée notamment sur les théâtres extérieurs comme intérieurs.
Joe Biden et le Moyen Orient : le changement dans la continuité
La politique américaine au Moyen-Orient semble placée sous le signe de la continuité, mais le ton et les méthodes ont changé. Ce changement affecte notamment les relations des Etats-Unis avec l’Arabie saoudite, la Turquie et Israël. La principale rupture concerne la volonté du président Biden de revenir à l’accord sur le nucléaire iranien. A cela s’ajoute le souci de promouvoir les droits de l’homme à travers le monde. Spécialiste du monde arabe, le diplomate Denis Bauchard, qui fut notamment ambassadeur en Jordanie et directeur pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient au Quai d’Orsay, dresse le bilan des cent premiers jours de l’administration Biden.
Afrique du Nord et Moyen-Orient : Perspectives 2021. Vidéo de conférence
L’année 2020 a été géopolitiquement déterminante pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Relativement épargnée par la pandémie de COVID-19, la région s’achemine vers de nouveaux défis en 2021.
Laïcité, caricatures et diplomatie
La conception française des rapports entre le politique et le religieux a toujours été source d’incompréhensions à l’étranger. Mais la crispation récente du débat autour de l’islam radical a provoqué une flambée de colère, au point de faire de la laïcité un enjeu diplomatique.
Comment avance la formation du gouvernement libanais ?
Dorothée Schmid, responsable du programme Moyen-Orient est intervenue lors d'une visioconférence du think tank italien ISPI et du Malcolm H. Kerr Carnegie Middle East Center pour parler du gouvernement libanais actuel et des politique étrangères française et américaine dans le pays.
Le Moyen-Orient selon Joe Biden : rupture ou continuité ?
Le futur président américain n’a pas annoncé de changements majeurs dans la politique des Etats-Unis au Moyen-Orient, à part le retour, sous conditions, à l’accord sur le nucléaire iranien. On peut s’attendre toutefois, selon le diplomate Denis Bauchard, à quelques ajustements, dans un climat plus apaisé. Le lien privilégié avec Israël devrait être maintenu, même si le plan de paix de Donald Trump cesse d’être une base de référence. De même, la relation spéciale avec l’Arabie saoudite devrait se poursuivre.
Afrique du Nord et Moyen-Orient face au COVID-19 - RAMSES 2021
Ouïghours : des pays musulmans, dont la Palestine, soutiennent-ils la politique de la Chine ?
Dans une déclaration conjointe lue au Conseil des droits de l'homme de l'ONU le 1er juillet, 46 pays appuient l'action de la Chine dans le Xinjiang.
Russie, Chine, Israël, quelle politique étrangère pour les États-Unis après Trump?
Il semble que l'épidémie de Covid-19 compromette quelque peu les chances de réélection du président Trump en novembre prochain. Il y a, d'une part, son approche très peu empathique vis-à-vis de la souffrance des victimes et, d'autre part, l'incroyable crise économique et sociale qui touche les États-Unis. Tout ça n'est pas bon pour lui, qui comptait beaucoup sur son bilan comptable, jusqu'ici plutôt bon. En face, nous avons un camp démocrate désormais uni derrière Joe Biden.
Quel est l'avenir de la stratégie française de présence et de souveraineté ?
Elie Tenenbaum, chercheur au Centre des Études de Sécurité de l’Ifri et coordonnateur du Laboratoire de Recherche sur la Défense, présente l'étude "Confettis d’empire ou points d’appui ? L’avenir de la stratégie française de présence et de souveraineté ".
Dossier RAMSES 2017 : Sécurité : combattre la terreur
Sous la direction de Corentin Brustlein, responsable du Centre des Études de sécurité de l'Ifri.
RAMSES 2017. Un Monde de ruptures
La 35e édition du RAMSES 2017, portée par l'équipe de l'Ifri et ses collaborateurs extérieurs, se place sous le triple signe de l'extension du terrorisme djihadiste, des dynamiques de décomposition du Moyen-Orient et du doute qui s'approfondit sur le projet européen. Les mois qui s'annoncent seront décisifs pour un monde où se redessinent les rapports entre puissances et les logiques économiques, un monde dont la diversité et la complexité nouvelle surprennent, et qui appelle à repenser analyses et moyens d'action.
War and Democratic Decision Making: How do Democracies Argue and Decide Whether or Not to Intervene in Distant Wars?
Quelle est la place propre à la prise de décision de guerre ou de paix dans une démocratie ? Sur ce sujet, il est étonnamment très difficile de trouver un consensus, tant en théorie qu'en pratique. Alors qu'en Irak, en Libye et en Syrie, toutes les actions occidentales ont abouti à un échec, il semble nécessaire d'analyser la place et l'importance de cet aspect de la prise de décision démocratique.
La Russie a-t-elle une grande stratégie au Moyen-Orient ?
En intervenant militairement en Syrie, la Russie n’a pas cherché à s’affirmer comme une puissance hégémonique au Moyen-Orient. Loin de promouvoir l’unilatéralisme, Moscou défend en fait le multilatéralisme. La démonstration de force en Syrie avait notamment pour but de faire comprendre aux États-Unis et à leurs alliés qu’il ne saurait y avoir de négociations
multilatérales dans la région – et au-delà – en excluant la Russie.
Moyen-Orient, le nouveau «Grand Jeu»
Le Moyen-Orient décomposé redevient-il le centre d’un nouveau « Grand Jeu » ?... S’y réinscrivent les puissances globales : des États-Unis faussement tentés par l’éloignement, une Russie qui s’impose sur un échiquier inattendu, une France secouée par les contradictions de ses politiques… Et s’y affrontent les candidats à l’hégémonie régionale : Iran, Turquie, Arabie Saoudite.
La diplomatie russe au Moyen-Orient : retour à la géopolitique
Depuis l’époque soviétique, l’approche russe à l’égard du Moyen-Orient a significativement évolué, passant de la création d’une zone d’influence dans un contexte de confrontation avec l’Occident à une perception fondée essentiellement sur les intérêts économiques et, enfin, à la vision pragmatique actuelle.
L’OPEP existe-t-elle encore ?
A la Conférence des Parties (COP21) du Bourget, de nouvelles coalitions (l’Alliance Internationale du Solaire ou la « Breakthrough Energy Coalition ») sont apparues en marge des négociations climatiques. Concentrées autour de projets de recherche et de développement, ces initiatives permettront d’avancer vers de nouveaux modes de consommation énergétique.
Après Paris et San Bernardino, le terrorisme dans le débat américain
Les attentats du 13 novembre à Paris et l’attaque de San Bernardino du 2 décembre ont ravivé aux États-Unis le fantôme de la menace terroriste.
Water and Energy in the GCC: Securing Scarce Water in Oil-Rich Countries
La pénurie d'eau dans les Etats membres du Conseil de Coopération du Golfe a traditionnellement été résolue par de nouveaux modes de production de l’eau subventionnés par l’Etat. Ces pratiques n’étant viables ni sur le plan économique ni sur le plan environnemental, elles laissent progressivement place à de nouvelles stratégies de recouvrement des coûts et de gestion des ressources.
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