Climat : la COP28 conforte la stratégie des groupes pétrogaziers
L’accord de la COP28, qui appelle à une suppression progressive des énergies fossiles à l’issue d’épineuses négociations, a largement été salué par la communauté internationale. Mais c’est aussi un texte de compromis qui reconnaît le rôle du gaz comme une énergie de transition… Or, il s’agit là d’un élément de langage classique des entreprises pétrogazières pour justifier leurs nouveaux investissements dans ce combustible fossile. De fait, si le gaz apparaît indispensable pour le développement de l’Afrique notamment, cette formulation dans un texte international risque d’ouvrir la porte à certains abus.
COP28 : « L’accord constitue un signal très fort, d’autant plus lorsque l’on sait d’où il vient »
Pour le spécialiste de l’énergie Thibaud Voïta, le compromis adopté à Dubaï sur le fait de s’éloigner des énergies fossiles était « assez inespéré ». Thibaud Voïta, consultant et chercheur associé au Centre énergie & climat de l’Institut français des relations internationales, analyse l'accord qui a été conclu mercredi 13 décembre à Dubaï, à l’issue de la 28e conférence mondiale sur le climat (COP28).
La COP 28 à Dubaï - Le monde de Poincaré
Ce lundi 4 décembre, Marc Lomazzi, journaliste, Sébastien Julian, rédacteur en chef adjoint climat et transitions de L'Express, Thibaud Voïta, chercheur associé au Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Michel Frédeau, directeur associé senior au BCG, Benaouda Abdeddaïm, éditorialiste BFM Business, et Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia, étaient les invités dans l'émission Le monde de Poincaré présentée par Nicolas Poincaré. Le monde de Poincaré est à voir ou écouter le lundi sur BFM Business.
Les Émirats, des rois du pétrole qui misent aussi sur le renouvelable
Les Émirats arabes unis ont l’une des empreintes carbone les plus élevées au monde. Ils refusent de renoncer aux énergies fossiles, mais visent la neutralité climatique en 2050 en investissant dans les énergies propres.
COP 28 : urgence et compromis
La COP28 a été lancée jeudi 30 novembre à Dubaï. Quels sont les rapports de force entre riches et pauvres, entre grands et moins grands acteurs du jeu international alors que deux guerres en Europe et au Proche-Orient pèsent sur la conjoncture économique?
Pétrole : l’OPEP et ses alliés veulent maintenir la pression sur les prix et ouvrent leurs portes au Brésil
Le cartel n’est pas parvenu à prendre une décision commune, mais plusieurs pays, en particulier l’Arabie saoudite et la Russie, ont maintenu ou accentué leurs restrictions de production jusqu’en mars 2024, afin de faire remonter le cours du baril. Sans effet pour l’instant.
COP28: Pourquoi la demande de pétrole va continuer d'augmenter dans les années à venir
Si l'Agence internationale de l'énergie prévoit un pic de la demande mondiale de pétrole cette décennie, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole anticipe une hausse de cette demande de 17% d'ici à 2045.
Que peut-on attendre de la COP28 à Dubaï?
La COP28 s'ouvre aujourd'hui à Dubaï mais comment fonctionne cette grande conférencez mondiale sur le Climat ? Que se passe-t-il en coulisse là ou les caméras et les observateurs ne sont pas les bienvenus ?
Le Qatar et les Emirats arabes unis à la chasse aux amis africains
Alors que la crise dans le golfe Arabo-Persique perdure, les deux émirats investissent le terrain africain pour élargir le cercle de leurs partenaires habituels.
COP28 : des enjeux cruciaux sur la table
Dans un monde marqué par une fragmentation géopolitique croissante, par des guerres, des difficultés économiques et une concurrence industrielle et technologique, se concentrer sur le changement climatique et la transition énergétique s'avère être une entreprise complexe pour la communauté internationale.
Les Émirats arabes unis et la compétition sino-américaine. Vers une politique de non-alignement ?
En un peu de moins de cinq ans, les Émirats arabes unis (EAU) ont accéléré leur rapprochement avec la Chine de Xi Jinping, au point de devenir le premier pays du Golfe à se retrouver au cœur de la rivalité entre Pékin et Washington. Bien que bénéficiant d’une large présence militaire américaine, les EAU ont fait de leur partenariat avec le régime chinois un nouvel axe de priorité qui va au-delà des échanges énergétiques et commerciaux.
Les Émirats arabes unis en Afrique : les ambitions parfois contrariées d’un nouvel acteur régional
Les liens que les Émirats arabes unis (EAU) entretiennent avec les pays africains sont anciens, cependant la naissance d’une véritable politique africaine émirienne remonte seulement à une quinzaine d’années.
Le Golfe : nouveau centre du Moyen-Orient ?
Le golfe Arabo-Persique et ses riverains s’imposent au cœur du Moyen-Orient, à un moment où le jeu des grandes puissances s’y redistribue.
Emirates Airline, Etihad Airways et Qatar Airways : des compagnies aériennes d'envergure mondiale au service du rayonnement des émirats de Dubaï, d'Abu Dhabi et du Qatar
Les aéroports des émirats du Golfe constituent aujourd’hui des plateformes de transit majeures au sein des réseaux aériens mondiaux. Bien au-delà d’une localisation géographique présentée comme « avantageuse », un tel développement résulte avant tout des ambitions portées par des acteurs politiques soucieux de garantir leur maintien au pouvoir. Cela s’est tout particulièrement traduit par la création des « compagnies du Golfe », à savoir Emirates Airline (Dubaï), Etihad Airways (Abou Dabi) et Qatar Airways (Doha). Toutefois, les trois émirats ne mènent pas des stratégies identiques. Dans un contexte d’instabilité à l’échelle du Moyen-Orient, il convient de s’intéresser aux dynamiques de développement de ces mêmes compagnies qui symbolisent le rayonnement mondial de petites mais puissantes entités politiques sur la scène internationale.
Un an après le début du blocus saoudo-émirati contre le Qatar. Quelles conséquences pour l'Afrique de l'Ouest ?
Le 5 juin 2017, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et Bahreïn rompaient leurs relations diplomatiques avec le Qatar et s’accordaient pour isoler l’émirat via un blocus aérien et terrestre.
COP28 : « L’accord constitue un signal très fort, d’autant plus lorsque l’on sait d’où il vient »
Pour le spécialiste de l’énergie Thibaud Voïta, le compromis adopté à Dubaï sur le fait de s’éloigner des énergies fossiles était « assez inespéré ». Thibaud Voïta, consultant et chercheur associé au Centre énergie & climat de l’Institut français des relations internationales, analyse l'accord qui a été conclu mercredi 13 décembre à Dubaï, à l’issue de la 28e conférence mondiale sur le climat (COP28).
Climat : la COP28 conforte la stratégie des groupes pétrogaziers
L’accord de la COP28, qui appelle à une suppression progressive des énergies fossiles à l’issue d’épineuses négociations, a largement été salué par la communauté internationale. Mais c’est aussi un texte de compromis qui reconnaît le rôle du gaz comme une énergie de transition… Or, il s’agit là d’un élément de langage classique des entreprises pétrogazières pour justifier leurs nouveaux investissements dans ce combustible fossile. De fait, si le gaz apparaît indispensable pour le développement de l’Afrique notamment, cette formulation dans un texte international risque d’ouvrir la porte à certains abus.
Les Émirats, des rois du pétrole qui misent aussi sur le renouvelable
Les Émirats arabes unis ont l’une des empreintes carbone les plus élevées au monde. Ils refusent de renoncer aux énergies fossiles, mais visent la neutralité climatique en 2050 en investissant dans les énergies propres.
La COP 28 à Dubaï - Le monde de Poincaré
Ce lundi 4 décembre, Marc Lomazzi, journaliste, Sébastien Julian, rédacteur en chef adjoint climat et transitions de L'Express, Thibaud Voïta, chercheur associé au Centre Énergie & Climat de l'Ifri, Michel Frédeau, directeur associé senior au BCG, Benaouda Abdeddaïm, éditorialiste BFM Business, et Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia, étaient les invités dans l'émission Le monde de Poincaré présentée par Nicolas Poincaré. Le monde de Poincaré est à voir ou écouter le lundi sur BFM Business.
COP 28 : urgence et compromis
La COP28 a été lancée jeudi 30 novembre à Dubaï. Quels sont les rapports de force entre riches et pauvres, entre grands et moins grands acteurs du jeu international alors que deux guerres en Europe et au Proche-Orient pèsent sur la conjoncture économique?
Pétrole : l’OPEP et ses alliés veulent maintenir la pression sur les prix et ouvrent leurs portes au Brésil
Le cartel n’est pas parvenu à prendre une décision commune, mais plusieurs pays, en particulier l’Arabie saoudite et la Russie, ont maintenu ou accentué leurs restrictions de production jusqu’en mars 2024, afin de faire remonter le cours du baril. Sans effet pour l’instant.
Que peut-on attendre de la COP28 à Dubaï?
La COP28 s'ouvre aujourd'hui à Dubaï mais comment fonctionne cette grande conférencez mondiale sur le Climat ? Que se passe-t-il en coulisse là ou les caméras et les observateurs ne sont pas les bienvenus ?
COP28: Pourquoi la demande de pétrole va continuer d'augmenter dans les années à venir
Si l'Agence internationale de l'énergie prévoit un pic de la demande mondiale de pétrole cette décennie, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole anticipe une hausse de cette demande de 17% d'ici à 2045.
Le Qatar et les Emirats arabes unis à la chasse aux amis africains
Alors que la crise dans le golfe Arabo-Persique perdure, les deux émirats investissent le terrain africain pour élargir le cercle de leurs partenaires habituels.
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L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.