Prénom de l'expert

Jacques

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LESOURNE

RWE, EON, EDF, ENGIE et quelques autres sont en difficultés financières. Ce résultat qui eût paru invraisemblable il y a vingt ans est le fruit combiné de mal gouvernances publiques au sein de l’Union et d’évolutions extérieures mondiales.

Il est utile d’analyser les unes et les autres.

Pourquoi, en ce début du xxie siècle, le thème de l’énergie est-il simultanément à l’origine de questions sérieuses résultant des faits et de débats influencés par l’air du temps ?

Depuis des années, la sécurité de l’approvisionnement énergétique de l’Union est l’un des objectifs de la politique européenne et de nombreuses mesures internes sont prises à cet égard.  Mais il est rarement souligné que l’insécurité provient notamment des difficultés des relations extérieures de l’Union et des pays membres avec les régions qui les entourent.

Au fur et à mesure que les semaines passent, la situation créée pour la France par la sortie allemande du nucléaire se clarifie. Nous devons d’ores et déjà être conscients de trois éléments :

La Commission Européenne vient de rendre public un green paper consacré aux politiques énergétique et climatique à l’horizon 2030.

Les politiques de ‘"énergie de l’Union Européenne et des Etats-membres n’ont pas pour but d’obtenir des prix de vertu.

Entends-tu ce cri qui monte des quatre coins de l’Union et qui se résume à une phrase : " En Europe, la politique de l’énergie est incohérente et cela ne peut plus durer ". Cri d’autant plus légitime qu’il émane de responsables de terrain et pas d’eurosceptiques politiques.

Au fur et à mesure que les semaines passent, il devient possible de mieux cerner les principales incertitudes susceptibles d’affecter l’évolution du système énergétique allemand de 2012 à 2022.

La presse annonce que le rapport final du débat national sur la transition énergétique proposerait comme objectif de diviser par deux la consommation française d'énergie finale d'ici 2050.