Daech, Mossoul
Que va devenir Daech après Mossoul ? Que sait-on de sa stratégie une fois éventré le rêve d'un califat en terre sunnite ? Quelles retombées sur les autres fronts en Syrie, en Libye... ? Quels sont les risques de représailles sur notre sol, en France et en Europe où Daech nous menace de son terrorisme ?
Guerres et lutte contre le terrorisme: le bilan d'Obama
Alors que son second mandat s’achève, et 15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, regard sur la situation en Irak et en Syrie, alors que les menaces sur le sol américain sont une réalité de plus en plus prégnante.
Comment Vladimir Poutine est devenu le maître du jeu en Syrie
En un an d'interventions militaires aux côtés de Bachar el-Assad, la Russie a changé la donne en Syrie. Un engagement cynique, sans pitié, qui a profité de la passivité des Etats-Unis
Un an tout juste après leurs premiers bombardements aériens russes en Syrie, ce vendredi, les civils des quartiers est d'Alep mesurent au quotidien le soutien direct apporté par Vladimir Poutine à Bachar el-Assad. Aux innombrables barils artisanaux d'explosifs largués par les aéronefs du régime ont succédé des armes plus sophistiquées. Les missiles perforants capables de réduire un immeuble en tas de gravats pénètrent jusque dans les caves, où dorment les assiégés et où sont parfois installés des hôpitaux de fortune.
La première opération militaire d'envergure de la Russie, en dehors de sa périphérie, depuis le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan en 1989, a rebattu les cartes en Syrie. Avant le 30 septembre 2015, le régime de Bachar el-Assad accumulaient les revers militaires, notamment à Idlib et Palmyre et voyait les régions littorales menacées par un nouveau front.
"Assad avait lui-même reconnu qu'il manquait de ressources militaires, la Russie a sauvé le régime et permis d'en stabiliser les lignes. Toute la dynamique militaire du conflit a changé", rappelle le politologue Ziad Majed, spécialiste de la Syrie. Mieux: il lui a permis de repasser à l'offensive, même si les gains territoriaux, en comptant la reprise de Palmyre à Daech, restent minimes - 2% du territoire.
Attentats d'Istanbul : Comment le Caucase est devenu un réservoir de djihadistes pour Daesh
Les trois kamikazes de l’aéroport d’Istanbul-Atatürk étaient, selon les informations des enquêteurs turcs, originaires du Caucase, où la mouvance djihadiste est très forte…
USA, France : y a-t-il un cerveau derrière les attentats ?
Débat sur les attentats perpétrés récemment en France et aux Etats-Unis.
Vidéo - Obama face au terrorisme : chronique d'un échec ?
3 questions à Maya KANDEL, auteur de la note : Obama face au terrorisme : chronique d’un échec ? - Potomac Paper, n° 28, septembre 2016.
Un Prix Nobel de la paix laisse les États-Unis en «état de guerre permanente»
Les quinze ans du 11-Septembre et la fin du second mandat de Barack Obama sont propices aux bilans. Dans une note, l'Ifri s'interroge ainsi sur l'efficacité des options retenues (assassinats ciblés, partenariats et utilisation du soft power) dans la lutte contre le terrorisme.
Obama face au terrorisme : chronique d’un échec ?
Le président Barack Obama a remplacé la posture de « guerre globale contre le terrorisme » et la stratégie de contre-insurrection de son prédécesseur par une doctrine de contre-terrorisme s’appuyant largement sur les partenariats. Alors que son second mandat s’achève et 15 ans après les attentats du 11 septembre 2001, force est de constater que les trois axes du contre-terrorisme ont donné des résultats en demi-teinte.
Dossier RAMSES 2017 : Sécurité : combattre la terreur
Sous la direction de Corentin Brustlein, responsable du Centre des Études de sécurité de l'Ifri.
Que change la mort du «ministre des attentats de Daesh» ?
Abou Mohammed al-Adnani, considéré comme le « ministre des attentats » et « porte-parole » de Daesh, a été tué dans la province syrienne d’Alep. Le Pentagone a affirmé mardi soir avoir mené une attaque dans la région, peu après l’annonce de la mort du dirigeant par le groupe terroriste... « Abou Mohammed al-Adnani était moyennement important dans Daesh. C’est un élément visible de cette organisation. Mais le réel pouvoir reste caché car il est ainsi plus efficace et redouté. »...
Soutenez une recherche française indépendante
L'Ifri, fondation reconnue d'utilité publique, s'appuie en grande partie sur des donateurs privés – entreprises et particuliers – pour garantir sa pérennité et son indépendance intellectuelle. Par leur financement, les donateurs contribuent à maintenir la position de l’Institut parmi les principaux think tanks mondiaux. En bénéficiant d’un réseau et d’un savoir-faire reconnus à l’international, les donateurs affinent leur compréhension du risque géopolitique et ses conséquences sur la politique et l’économie mondiales. En 2024, l’Ifri accompagne plus de 70 entreprises et organisations françaises et étrangères.