Guerres et conflits armés
La géographie et les modalités des guerres et conflits armés évoluent au gré du système international. Si les guerres irrégulières et les conflits asymétriques perdurent, les guerres de haute intensité se multiplient tandis que les crises prennent de nouvelles formes sous l’effet des menaces hybrides.
Sujets liés
L'offre stratégique de l'armée de Terre - Entretien avec le général Jean-Pierre Bosser
Interview du général Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, par Jean-Dominique Merchet, correspondant défense et diplomatie de L’Opinion.
Le Moyen-Orient en 2019 : à quoi s’attendre ? (Conférence Ifri)
Des conflits interminables, des régimes instables, une situation économique imprévisible : l’année 2019 est-elle celle de tous les dangers au Moyen-Orient ?
Syrie : « La décision de Trump teste la capacité de Moscou à rester au centre de l’échiquier moyen-oriental »
Le président américain, en retirant ses troupes de Syrie, renforce mécaniquement le régime de Bachar Al-Assad, tout en laissant un boulevard diplomatique à la Russie, explique Julien Nocetti, chercheur à l’Institut français des relations internationales, dans une tribune au « Monde ».
La Première Guerre mondiale, "c'est la catastrophe originelle en Allemagne, die Urkatastrophe"
Le traumatisme de la Seconde Guerre mondiale a pris le pas dans la mémoire collective sur la Première en Allemagne qui ne commémore pas le 11-novembre. Pourtant, "sans la Première, la Seconde n'aurait, sans aucun doute, pas eu lieu", affirme Hans Stark, professeur de civilisation allemande à la Sorbonne.
Est-ce que les Etats-Unis larguent 120 bombes par jour en moyenne depuis que Trump est au pouvoir ?
Ce chiffre, fourni par les militaires, mélange l'ensemble des «armes utilisées», quel qu'en soit le type, en 2017, par l'ensemble des aviations des coalitions qui bombardent l'Afghanistan, l'Irak et la Syrie.
Les défis militaires de l’intelligence artificielle
Pour les armées modernes, « l’intelligence artificielle (IA) se présente comme la voie principale de la supériorité tactique » et elle est devenue « un enjeu de défense prioritaire pour les puissances militaires du XXIe siècle ». Dans une étude que publie l’Institut français des relations internationales (IFRI) sur cette nouvelle révolution, un ancien pilote de l’armée de l’air, Jean-Christophe Noël, évoque un « humanisme militaire » menacé. Il n’est pas certain, selon lui, que les robots pourront toujours, en accord avec le « modèle de l’équipier fidèle », rester « étroitement associé(s) à un homme en charge d’un système d’armes comme un avion de chasse, un blindé ou un navire ».
La haute mer, de nouveau un espace de conflictualité ? (vidéo)
Interview de l'amiral Christophe Prazuck, chef d'état-major de la Marine nationale, par Jean-Dominique Merchet, correspondant défense et diplomatie de L’Opinion.
Sorties de guerres - Revue Politique étrangère (automne 2018)
Comment sort-on des guerres ? Cent ans après 1918, le dossier de Politique étrangère reprend la question sous plusieurs éclairages.
Faillite de l’accord nucléaire iranien - RAMSES 2019
La conclusion de l'accord nucléaire de 2015 avec Téhéran a constitué un succès pour la diplomatie multilatérale basée sur la complémentarité de l'ensemble des acteurs de la négociation. La remise en cause de l'accord renvoie chacun à ses réflexes nationaux, et à une pure logique de rapports de forces.
Un monde divers, ou éclaté ? Trois enjeux identifiés par RAMSES 2019
Dominique David, co-directeur de la publication du RAMSES 2019 présente les trois enjeux phares identifiés par l'ouvrage.
D-Day: une opération militaire de grande envergure et loin d'être gagnée d'avance
Retour sur le Débarquement de Normandie qui s'est déroulé le 6 juin 1944 et qui marque le début de la reconquête de l'Europe tombée sous le contrôle de l'Allemagne nazie, avec Tatiana Kastouéva-Jean, chercheur à l'IFRI, spécialiste de la Russie, François Durpaire, spécialiste des Etats-Unis, Philippe Gloaguen, fondateur de la collection Guide du Routard, et Jean Yves Le Naour, historien.
D-Day: Pourquoi on ne doit pas oublier le passé ?
Retour sur le Débarquement de Normandie qui s'est déroulé le 6 juin 1944 et qui marque le début de la reconquête de l'Europe tombée sous le contrôle de l'Allemagne nazie, avec Tatiana Kastouéva-Jean, chercheur à l'IFRI, spécialiste de la Russie, François Durpaire, spécialiste des Etats-Unis, Philippe Gloaguen, fondateur de la collection Guide du Routard, et Jean Yves Le Naour, historien.
Ukraine-Russie : Vers une vraie guerre ?
1989 : le mur de Berlin s'effondre. 1991 : le bloc soviétique se désagrège. L'Occident sourit devant le spectacle d'un tel triomphe : l'URSS a perdu la bataille ; sa force militaire, son économie, ses valeurs sont réduites à néant. En face, l'Amérique jubile et consolide son rôle de superpuissance. Un nouvel ordre mondial se dessine dans les esprits : on ne pense plus en mode bipolaire mais multipolaire ; on sonne l'heure de la mondialisation heureuse ; une ère démocratique s'ouvre. Fort de ces belles perspectives, la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) signe la charte de Paris le 21 novembre 1990. De quoi s'agit-il ? D'améliorer les liens Est-Ouest en attirant les ex-pays communistes. Les accords d'Helsinki (1975) avaient déjà amorcé un dialogue multilatéral ; la charte veut le renforcer en déployant des coopérations économique, militaire et humaine. La CSCE devient alors l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le 5 décembre 1994, les États-Unis, la Russie, l'Ukraine et le Royaume-Uni paraphent le mémorandum de Budapest : dans le cadre du traité sur la nonprolifération des armes nucléaires, l'Ukraine accepte de confier son arsenal à la Russie, qui le démantèlera ; en échange, Bill Clinton, Boris Eltsine et John Major s'engagent, devant le président ukrainien Leonid Koutchma, à respecter l'indépendance, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine (article 1).
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